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  • Cantate Domino canticum novum (Introït du 5ème dimanche de Pâques)

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    Introït du 5ème dimanche de Pâques (NOM)

    Cantate Domino canticum novum Chantez au Seigneur un cantique nouveau

    Cantate Domino canticum novum,
    cantate et benedicite nomini ejus:
    Qui mirabilia fecit.
    Cantate et exultate
    et psallite in cythara
    et voce psalmi:
    Qui mirabilia fecit.

    Chantez au Seigneur un cantique nouveau,
    chantez et bénissez son nom,
    car il a accompli des merveilles.
    Chantez, exultez
    et jouez sur vos cythares,
    accompagnez vos hymnes.
    Car il a accompli des merveilles.
  • Sans moi, vous ne pouvez rien faire

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    418e-Rome--San-Clemente.JPG

    Mosaïque (pampres de vigne) de l'abside de Saint-Clément (Rome) XIIe s.

    Jésus, dans l'évangile du Ve dimanche de Pâques, recourt à l'image de la vigne et des sarments pour nous faire comprendre que nous ne pouvons porter de fruits que si nous sommes unis à Lui. C'est ce que développe cette belle homélie du Frère Jean-Philippe REVEL :

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  • "Je suis la vigne et vous êtes les sarments" (5e dimanche de Pâques)

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    Homélie de Frère Pierre-Marie (fraternité de Jérusalem) 5e semaine de Pâques – B

    Notre vigne et Sa vigne

    Je suis la vraie vigne (Jn 15,1).
    Si nous attachons réellement foi aux paroles du Christ,
    deux affirmations de Jésus doivent, pour le moins, attirer notre attention,
    dans les propos que nous venons d'entendre (15,1-8).
    La première où Jésus nous dit, de façon aussi claire que tranchée :
    Sans moi vous ne pouvez rien faire (15,5c).
    Quelle déclaration !
    La seconde où il affirme : Qui demeure en moi
    et moi en lui, porte beaucoup de fruit (15,5b).
    Quelle promesse !

    À moins d'être totalement blasés ou endormis,
    de telles paroles, si nous sommes chrétiens,
    ne peuvent nous laisser indifférents.
    S'il est vrai que, sans lui, nous ne pouvons rien faire,
    pouvons-nous risquer de passer notre vie à ne rien faire qui tienne ?
    Et, s'il est vrai, qu'avec lui nous pouvons porter beaucoup de fruit,
    comment ne pas chercher à tout prix à demeurer en lui ?

    Je suis la vigne et vous êtes les sarments (15,5a) !
    Mais pourquoi et comment Jésus est-il la vraie vigne ?
    Et pourquoi et comment sommes-nous les sarments de sa vigne ?

    Jésus est la vraie vigne parce qu'il est tout d'abord
    celui qui répond pleinement à la confiance
    que Dieu avait mise en son peuple biblique, depuis si longtemps.
    Que pouvais-je faire pour ma vigne que je n’aie fait ?
    J’en espérais du bon vin
    et elle m’a donné du verjus (Is 5,5).
    Alors, après tant d'infidélités improductives et de refus stériles,
    après tant de prophètes rejetés, d'idolâtries, de grâces gaspillées, de meurtres,
    Jésus est descendu, s'est planté en terre et a dit :
    Moi, je suis la vraie vigne (15,1 ; Mt 21,33-45).
    Étant par excellence le juste et le saint, il l'est en vérité !

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  • Sainte Jeanne Beretta Molla : une mère de famille et un médecin exemplaires (28 avril)

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    D'Evangile au Quotidien :

    Sainte Jeanne Beretta Molla
    Mère de famille, médecin exemplaire

    Gianna Beretta naît à Magenta (Milan) le 4 octobre 1922. Dès son enfance, elle accueille avec une adhésion totale le don de la foi et une éducation fortement chrétienne qu'elle reçoit de ses parents extraordinaires. Ceci la porte à considérer la vie comme un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être certaine de la nécessité et de l'efficacité de la prière.

    Durant les années de lycée et d'université, alors qu'elle s'adonne avec sérieux aux études, elle traduit sa foi en s'engageant dans un apostolat généreux pour les jeunes de l'Action Catholique Italienne et charitable pour les personnes âgées et les pauvres avec la Conférence St-Vincent-de-Paul.

    Docteur en médecine et en chirurgie en 1949 à l'Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à Mesero, près de Magenta. Elle se spécialise en pédiatrie à l'Université de Milan en 1952 et préfère parmi ses assistés les mamans, les enfants, les personnes âgées et les pauvres.

    Alors qu'elle remplit sa charge de médecin, qu'elle ressent et pratique comme une « mission », elle accroît encore son engagement dans l'Action Catholique, en se donnant sans compter pour les « plus jeunes ». En même temps, elle exprime en faisant du ski et de l'alpinisme sa grande joie de vivre et son bonheur de jouir de l'œuvre de Dieu dans la nature. Elle s'interroge, prie et fait prier pour sa vocation qu'elle considère aussi comme un don de Dieu. En choisissant l'appel au mariage, elle y répond avec tout son enthousiasme et elle s'y donne totalement : « pour former une famille vraiment chrétienne ».

    Elle se fiance avec l'Ingénieur Pietro Molla et, durant les fiançailles, elle est radieuse par son comportement et par son sourire. Elle en remercie sans cesse le Seigneur. Elle se marie le 24 septembre 1955 dans la basilique St-Martin à Magenta. Elle est une femme heureuse. En novembre 1956, elle devient maman pour la première fois : Pierluigi naît ; puis en décembre 1957, c'est Mariolina ; en juillet 1959, c'est Laura la troisième. Elle sait harmoniser avec simplicité et équilibre ses devoirs de mère, d'épouse, de médecin et sa grande joie de vivre.

    En septembre 1961, vers le 2ème mois d'une nouvelle grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère de la douleur : un fibrome à l'utérus apparaît. Il faut l'opérer. Tout en sachant les risques que cela comporte de continuer la grossesse, elle supplie le chirurgien de ne pas recourir à l'avortement, mais de sauver la vie qu'elle porte en elle et elle se confie à la prière et à la Providence.

    La vie est sauve. Elle remercie le Seigneur et passe les 7 mois qui la séparent de la naissance avec une force d'âme incomparable et avec une ardeur de chaque instant comme mère et médecin. Anxieuse, elle craint que son bébé puisse naître souffrant et demande à Dieu que cela lui soit épargné.

    Quelques jours avant l'accouchement, tout en se confiant pleinement à la Providence, elle est prête à donner sa vie pour sauver celle de son enfant : « Si vous devez décider entre moi et l'enfant, n'hésitez pas : choisissez, et je l'exige, l'enfant. Sauvez-le ». Le matin du 21 avril 1962, Gianna Emanuela est née, saine et sauve.

    Le matin du 28 avril, malgré tous les efforts et les soins pour sauver aussi la mère, au milieu de douleurs indicibles, après avoir répété: « Jésus, je t'aime. Jésus, je t'aime », elle meurt saintement.

    Elle avait 39 ans. Son enterrement est une grande manifestation unanime de profonde émotion, de foi et de prière. Elle repose aujourd'hui au cimetière de Mesero, à 4 km de Magenta.

    « Immolation préméditée », c'est ainsi que saint Paul VI a défini le geste de Jeanne Beretta à l'Angélus du 23 décembre 1973 en évoquant « Une jeune mère du diocèse de Milan qui, pour donner la vie à sa fille, a sacrifié la sienne dans une immolation préméditée ». La référence christologique au Calvaire et à l'Eucharistie du Saint Père est évidente.

    Gianna Beretta Molla a été béatifiée le 24 avril 1994, lors de l'Année Internationale de la Famille, et canonisée, le 16 mai 2004, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

    L'Ingénieur Pietro Molla, avec les enfants Pierluigi, Laura et la dernière fille Gianna Emanuela, étaient présents lors de la cérémonie : c’était la première fois, dans l’histoire millénaire de l’Église, qu’il se vérifiait un cas pareil.

     Pour un approfondissement biographique :
    >>> Sainte Gianna Beretta Molla, Mère de famille

    Cette mère italienne a sacrifié sa vie pour son bébé à naître

  • Un fou de Dieu

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    r_702_1.jpgLouis GRIGNION (source : www.abbaye-saint-benoit.ch) naît le 31 janvier 1673 à Montfort-sur-Meu (ou Montfort-la-Cane), petite ville à l'ouest de Rennes qui faisait partie à l'époque du diocèse de Saint-Malo (aujourd'hui de Rennes) en France. Il est baptisé le lendemain, 1er février. Son père, Jean-Baptiste Grignion, peu fortuné, est cependant de famille honorable, avocat au bailliage de Montfort. L'enfant est mis en nourrice chez une fermière; néanmoins sa mère, Jeanne Robert, tient à lui inculquer elle-même les premiers éléments de la piété. Des enfants qui survivront, Louis est l'aîné; il a six sœurs et deux frères. Deux de ses sœurs seront moniales et un frère, Dominicain. Il passe ses années d'enfance à Iffendic à quelques kilomètres de Montfort où son père a acheté une ferme appelée "Le Bois Marquer". Ecolier, il fréquente d'abord l'école de Montfort, puis, à douze ans, il va au collège des Jésuites de Rennes. Excellent élève, très pieux, spécialement envers la Sainte Vierge, il ajoute le nom de Marie au sien à l'occasion de sa confirmation: Déjà il se dévoue pour les pauvres et les malades. Par humilité, le jeune homme laisse son nom de Grignion pour s'appeler désormais Louis-Marie de Montfort. Ayant la vocation sacerdotale, il poursuit dans le même collège des études de philosophie et de théologie; puis grâce à une bienfaitrice, il peut envisager de monter à Paris pour entrer au séminaire en 1693. Il commence par refuser le cheval qu'on lui propose pour le voyage ; il ira à pieds. Sa mère lui donne un habit neuf et son père, dix écus. Mais il a tôt fait de tout distribuer ; il change ses habits pour ceux d'un pauvre et donne son argent, et c'est dans un accoutrement de mendiant qu'il arrive à Paris, à la stupéfaction de celle qui l'accueille. Du coup, celle-ci ne le fait pas entrer directement au séminaire mais l'oriente vers un stage pour le former aux usages ecclésiastiques. Une disette qui survient à Paris à la fin de cette même année 1693 oblige sa bienfaitrice à cesser le paiement de sa pension. Bientôt une maladie grave, occasionnée par la pauvreté du régime et l'accablement du travail, le conduisent à l'hôpital où son affaiblissement, aggravé par une sévère saignée, n'arrive pas à avoir raison de sa vie: il guérit selon sa prédiction. Vu sa valeur, on l'admet au "petit Saint-Sulpice" le séminaire des pauvres, en juillet 1695. Il y reste cinq ans. En tant que bibliothécaire, il dévore les Pères de l'Église, s'intéressant spécialement à tout ce qui concerne la Vierge Marie. En aucun d'eux il ne trouve – du moins explicitement – la doctrine qu'il dévoilera ensuite comme un "secret": le "saint Esclavage " de Jésus en Marie.

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  • Saint Louis-Marie Grignion de Monfort (28 avril)

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    http://www.youtube.com/watch?v=9NKIP2dtKyk

    "Saint Louis-Marie Grignion de Montfort avait un caractère difficile qui irrita certains de ses contemporains, lesquels conçurent à son encontre une profonde inimitié et l'accablèrent d'opprobres sa vie durant. Bien au-delà de cette rigueur qui lui interdisait toute compromission, il ne respirait que dans les églises et croyait de toute son âme à l'amour de Dieu pour l'homme, ne pouvant pas de ce fait ne pas croire en l'homme. Ce programme nous conduit à marcher sur les pas d'un saint non conformiste qui choisit le chemin de la confiance en la Providence. Aussi inclassable après sa mort qu'il le fût de son vivant. Un intrépide missionnaire pour qui l'amour de Marie tenait lieu de passion dominante. L'apôtre infatigable de Jésus crucifié. Un film réalisé par Armand Isnard. Une coproduction CAT Productions et KTO - 2011. / Émission du 27/04/2011."