Dans "Avvenire", le quotidien de la conférence des évêques d'Italie, le 7 janvier en page 2, on peut lire textuellement, qu'il y avait «des milieux qui, pour les habituels motifs de pouvoir et d'abus (de pouvoir), ont trahi et ont conspiré pour éliminer le pape Ratzinger, tout en le reconnaissant "fin théologien", et l'ont poussé à la renonciation».
C'est Antonio Socci qui relève la chose pour en tirer des conclusions assez radicales. La traduction de son article est parue sur le site "Benoît-et-moi".
Commentaires
"pour en tirer des conclusions assez radicales"
C'est le point de vue de l'Avvenire qui est stupéfiant. Les conclusions (TOUTES LES CONCLUSIONS) s'imposent alors par elles-mêmes, si la prémisse est fondée).
Et comme Benoît et moi le souligne, l'Avvenire n'a pas utilisė le conditionnel. Or ce journal n'est pas n'importe quelle feuille de choux, on ne peut pas les soupçonner d'alimenter le sensationnel.
Ce qui est patent, et depuis un certain temps déjà, ce sont les efforts déployés aussi bien par des responsables religieux que par des gens comme Tornielli défendre l'idée d'une continuitė entre François et le pape Benoît XVI.
Benoît XVI a démissionné parce qu’il était très fatigué et profondément blessé de n’être ni compris ni soutenu. Et il a déclaré lui-même, sans ambages, qu’il avait perdu le goût. Savoir maintenant où sont les responsables, probablement multiples, de ce « burn out » (dont il semble aujourd’hui heureusement sorti) bien malin qui pourrait le dire avec certitude. Comme disait le Père Lombardi, « il a eu un pontificat difficile ». Tout le monde le sait. De là à parler de complot...
JPSC
Un événement s'est produit le jour-même de la renonciation ou le lendemain. Le système bancaire, qui avait été bloqué au Vatican pendant plusieurs semaines, empêchant notamment l'utilisation des terminaux bancaires, a subitement été rétabli.
Ça ne suffit sans doute pas pour donner corps à un complot. Pas plus que cette déclaration. Mais ce sont tout de même des curieuses coïncidences.