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Belgique : avorter au-delà de douze semaines ?

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Belgique: les centres de Planning Familial veulent une extension du délai légal d’avortement au-delà de douze semaines (source)foetus 15semaines.JPG

(ci-contre : un foetus de 15 semaines)

En Belgique, les centres pratiquant l’avortement, souhaitent un renouvellement de la loi en la matière, selon une chaîne de télévision flamande. Ils demandent notamment une extension du délai légal d’avortement au-delà de douze semaines. Actuellement, les femmes désireuses d’avorter au-delà de trois mois de grossesse sont envoyées aux Pays-Bas. La Belgique fuit ainsi « les responsabilités« , selon les centres. « Il n’est pas normal que la Belgique laisse les Pays-Bas gérer cette problématique« , indique le docteur Anne Verougstraete, du SJERP (planning familial de la VUB). Les centres du pays se plaignent également du fait que les statistiques ne sont pas bien tenues à jour, car aucun organisme scientifique ne chapeaute l’avortement. Une commission a bien été mise en place, mais elle semble dans son dernier souffle depuis un an et demi. « Les membres de cette commission sont de bonne volonté, mais il manque de personnes compétentes en termes de recherche scientifique« , ajoute le docteur.

Anne Verougstraete propose donc, au nom des centres pratiquant l’avortement en Belgique, la création d’un organisme scientifique qui prendrait en charge les statistiques sur l’avortement, sur base desquels les politiques pourraient éventuellement ajuster la loi. La loi dépénalisant l’avortement aura 25 ans le 3 avril. A cette occasion, les différents centres du pays remettront leurs propositions à la ministre de la Santé Maggie De Block.

Commentaires

  • Aujourd'hui, l'Eglise célèbre l'Annonciation, c'est-à-dire l'Incarnation du Verbe dans le sein de la Vierge Marie. Il s'agit donc bien du Verbe, prenant un corps semblable au nôtre dès le jour de sa conception et non après dix, douze ou vingt semaines de vie in utero. Même s'il était réduit à quinze jours, le délai légal durant lequel l'avortement n'est pas puni par la loi ne modifierait en rien la qualification de l'acte d'un point de vue moral: il s'agit bien de tuer. L'allongement du délai - nul doute que cela se fera - a deux objectifs: permettre encore plus d'avortements et mettre à l'abri de poursuites judiciaires tous ceux qui pratiquent déjà, et de longue date, des avortements en dehors du délai légal. J'ai connu personnellement une jeune femme qui a avorté à six mois de grossesse (dans une clinique qui ose encore se présenter comme chrétienne): elle s'est suicidée trois mois plus tard, n'ayant pu supporter l'horreur de son acte. Prions pour elle.

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