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L'aménagement des autels : cierges et luminaires

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De G. Alswiller sur le site "Esprit de la liturgie" :

MGR AUPETIT

Cierges et luminaires: comment aménager l’autel?

Il est un fait bien regrettable que la manière d’aménager les autels, et en particulier la question des cierges, ne semble aujourd’hui dans les célébrations en forme ordinaire obéir à aucune règle. Dans ce domaine, c’est, hélas, l’anarchie et l’arbitraire qui règnent, ce qui contribue à enraciner dans les esprits l’idée -fausse- que la forme ordinaire est quelque chose d’informe et vague, et que le missel issu de la réforme liturgique ne serait qu’un « noman’s land » liturgique livré à toutes les improvisations et aux goûts les plus subjectifs du célébrant, de telle équipe liturgique ou communauté paroissiale. Dans telle paroisse, on ne met pas de cierges du tout; dans telle autre, on pose sur un coin de l’autel un gros cierge « CCFD », avec, dans un autre coin, un petit bouquet de fleurs; dans telle autre, on fonctionne encore autrement, etc. C’est le triomphe, partout, de ce que Martin Mosebach appelait «l’hérésie de l’informe»: la liturgie ne doit surtout pas avoir une forme spécifique et bien précise, mais c’est l’arbitraire et les « préférences » personnelles qui doivent être la norme. Bien évidemment, dans un tel contexte, tous ceux qui souhaitent rappeler que, dans la manière de célébrer la messe, des règles objectives existent et doivent être respectées passent pour d’affreux rubricistes, des esprits étroits et rigides attachés à des détails sans importance. «Vous êtes un pharisien arc-bouté sur le ritualisme, s’entendent-ils répondre, l’essentiel c’est de prier, Jésus n’est pas venu instaurer des rites». La belle affaire!

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Commentaires

  • Je tiens à féliciter ici l'Archevêque de Paris qui dans la photo ci-dessus célèbre sur un autel parfaitement liturgique (malgré l'horrible antependium devant le dit-autel). De plus, il célèbre de manière vraiment catholique : si tous les prêtres célébraient de la sorte, j'admettrais plus facilement ce rite ordinaire, vraiment trop souvent "ordinaire" pour ne pas en dire plus...
    Diacre Orthodoxe Maurice.

  • Personnellement j'apprécie beaucoup sa liturgie que je regarde souvent. Il sait rester très classique (ou traditionnel) et n'hésite pas à utiliser le latin au kyrie, au credo, au pater etc.. ce qui pour moi permet de retrouver (un peu) la sacralité de la messe.
    La messe doit favoriser l'intériorité et le contact avec le Seigneur, pas nécessairement le contact avec les autres fidèles. La messe (contrairement aux cultes protestants) est un sacrifice qui exige un minimum de dignité.
    Mais je crois que l'on peut compter sur François et son enquête sur la forme traditionnelle pour y mettre bon ordre.

  • La disposition des éléments liturgiques sur l'autel et autour de l'autel est d'autant plus importante que les manquements à ces règles donnent à penser que des symboles maçonniques discrets pourraient s'y substituer... Par ex. : nombre de cierges impair (souvent 3), disposés d'un seul côté de l'autel, crucifix tourné vers l'assemblée, couleurs non liturgiques, etc.

  • Certes Mr; Melon, trois grandes lumières (et trois seulement) sont obligatoirement posées sur le pavé mosaïque pendant les tenues, mais le nombre trois est d’abord et avant tout symbole de la très Sainte Trinité, de même que l'inévitable triangle maçonnique ou les trois points dans la communication "codée". Il est vrai que chaque frère (ou sœur) est appelé à interpréter de manière personnelle les symboles, pourvu que ces interprétations restent dans la droite ligne de l'orthodoxie maçonnique.

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