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Crise sanitaire : la crainte de voir les fidèles s'éloigner du chemin de l'église

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De Sud-Presse :

10 février 2021

La Meuse-Luxembourg (p. 6) :

« Oui, on craint de perdre nos fidèles »

Plus encore que d’autres provinces belges, la province de Luxembourg - profondément rurale - reste très attachée aux valeurs catholiques. Mais la crise sanitaire a perturbé le rapport que de nombreux fidèles entretiennent avec l’Eglise. … La crainte qui se pose désormais pour nos abbés et doyens est de voir plusieurs fidèles s’éloigner du chemin de l’église. « Très honnêtement, c’est inévitable », confesse le doyen marchois Bernard Van Vynckt . « Forcément, il y avait bien plus de monde auparavant, lors des célébrations habituelles. Et on remarque beaucoup que ces dernières manquent aux fidèles. Hélas, certains ne reprendront pas le chemin de la pratique dominicale », ajoute le doyen Philippe Goosse, de la Basilique de Saint-Hubert. … Et puis, comme si cela ne suffisait pas, les messes et l’ensemble des célébrations doivent être restreintes à une quinzaine de personnes. Une restriction « absurde » selon les différents doyens et abbés interrogés. « C’est un peu aberrant de voir 2.000 personnes qui se côtoient dans un supermarché alors que 15 personnes dans une église comme celle de Saint-Martin à Arlon, ce n’est rien du tout. Selon moi, il y a eu une inertie de la part de nos évêques qui ont réagi trop tard face aux mesures gouvernementales.»
 
La Meuse-Luxembourg (p. 6) :

Les jeunes retrouvent la foi ! 

Bernard Van Vynckt s’est d’ailleurs dit « très surpris » de constater qu’une nouvelle génération de fidèles était en train d’éclore. « Il y a un réel engouement de la part des plus jeunes générations pour le mariage ou encore le baptême et même pour tout ce qui concerne les enterrements. Pour être honnête, je n’avais jamais vu auparavant. C’est sidérant, dans le bon sens du terme » … « Chez nous par exemple, nous avons 5 jeunes adultes de la communauté de Marche qui sont en train de faire un cheminement vers un futur baptême. Il y a aussi des jeunes qui souhaitent participer aux différentes animations musicales ». En effet, selon le doyen, la crise sanitaire a également généré une sorte de « crise existentielle » dans le chef de certains jeunes, très affectés par la crise. « Oui, je suis convaincu que la crise sanitaire a joué un rôle dans ce « retour vers la foi » dans le sens où durant le confinement, plusieurs personnes ont été amenées à se poser certaines questions fondamentales et qui étaient en quête de sens.»

Commentaires

  • Les jeunes retrouvent la foi ? Je puis témoigner d’avoir eu la même surprise que le Doyen Bernard Van Vynckt, dans un tout autre milieu, à Liège. Probablement parce que les mêmes causes (incertitudes présentes et perspectives anxiogènes générées par la gestion de la pandémie en cours) produisent les mêmes effets : je suis frappé par la proportion de jeunes qui s’inscrivent, malgré les contraintes dissuasives, aux messes sévèrement jaugées par l’Etat depuis le décret ministériel du 11 décembre dernier. http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2021/02/10/ouverture-du-careme-2021-celebrations-du-mercredi-des-cendre-6296574.html

  • Cela se comprend tout-à-fait. Et pour la raison invoquée: 'un peu absurde de voir 2000 personnes fréquenter un supermarché alors que 15 personnes sont admises par célébration' Un peu absurde seulement?? Et cela est admis par nos évêques??? Du temps de l'Occupation, même le régime nazi n'avait pas osé. Il n'y a eu que le régime communiste. Ici, on voit donc que la "religion d'Etat' est devenue... l'athéisme militant.

  • Nos z'évêques? Où sont les Karol Woytiwa, les Maximilien Kolbe, les Mère Teresa et tous ces saints qui ont connu l'enfer et le sort indigne réservé aux hommes par d'autres hommes? Je ne dis pas ici que nos bons z'évêques doivent sacrifier leur vie, mais un peu de courage, celui de dire "non", démontrerait qu'ils sont un rempart contre l'arbitraire. Juste un peu de courage. Pour une fois.

  • Par hasard, auraient-ils le culte des bonnes relations avec l'état ?
    Ou un autre culte, sans trop de rapport avec la religion de nos pères...

  • Comme me faisait remarquer très justement un haut fonctionnaire nos Monseigneurs n'ont pas les mains libres étant grassement payés par le pouvoir en place, et on ne coupe pas la main de celui qui vous nourrit !

  • Laissons les mains coupées à un autre débat en vogue...!
    Il est certain que nos évêques font preuve d'une pusillanimité très regrettable. Remarquons aussi qu'ils ne sont pas les seuls. Les curés des paroisses où toutes les célébrations sont supprimées sous prétexte qu'ils ne veulent pas "choisir les fidèles" qui pourront y venir sont des Tartuffes.
    Mais il faut reconnaître que la prudence est de mise quand les laïcards cherchent tous les prétextes pour faire de la pratique religieuse une affaire privée qui ne devrait plus être subsidiée par l'Etat. Il faut avoir visité des églises françaises pour se rendre compte de ce que l'indigence provoque...

  • En France les églises construites avant 1905 sont la propriété des communes qui doivent les entretenir...

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