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Un véritable fléau : les homélies interminables

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Le dimanche, et même en semaine, des prédicateurs sévissent aux ambons de nos églises débitant ce qu'ils croient être la bonne parole durant de très longues minutes, parfois quinze ou même vingt. C'est tout simplement insupportable et en contradiction avec les instructions romaines à ce sujet...

Le 11 février 2015, Antoine-Marie Izoard, sur Aleteia, publiait l'article suivant :

7, 10, 15 minutes ? Combien de temps doit durer une homélie ?

Un Directoire sur l'homélie a été publié au Vatican, présentant sa fonction, son contenu et la manière de la préparer.

Des homélies « brèves » et bien préparées qui permettent de « nourrir la vie chrétienne » des fidèles. C’est en substance ce que recommande le Directoire sur l’homélie publié le 10 février 2015 par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Ce manuel homilétique de plus d’une centaine de pages s’adresse aux quelque 460 000 évêques, prêtres et diacres à travers le monde à qui il offre quelques règles générales et des « ébauches » d’homélie pour les différents temps liturgiques de l’année.

Véritable compendium des textes sur l’art de la prédication, le document romain rappelle que « l’homélie est strictement réservée aux évêques, aux prêtres et aux diacres » et que, si « des enseignements et des exhortations à la fois de bonne qualité et efficaces peuvent être dispensés par des responsables laïcs bien préparés de certaines communautés, (…) de telles interventions doivent être faites dans d’autres contextes ». Rome a par exemple rappelé à l’ordre le Chemin néocatéchuménal en 2005 et 2008 en invitant ses membres à bien distinguer l’homélie prononcée par le prêtre ou le diacre des monitions qui peuvent être par ailleurs prononcées par des laïcs.

L’homélie, rappelle le document en citant le pape François, « doit être brève et éviter de ressembler à une conférence ou à un cours », et elle n’est pas « un sermon sur un sujet abstrait ». Ainsi, « pour le prédicateur, la messe ne doit pas être l’occasion de tenir des propos complètement étrangers à la célébration liturgique et aux lectures, ou de ne pas respecter les textes prévus par l’Eglise, en les tordant dans tous les sens pour les soumettre à une idée préconçue »« L’homélie n’est pas non plus un exercice d’exégèse biblique », précise le document à l’intention des prédicateurs pour qui, « le plus important » est « de montrer que la Parole de Dieu est en train de s’accomplir ici et maintenant ».

« Un prédicateur qui ne se prépare pas, qui ne prie pas, est malhonnête et irresponsable », voire « un faux prophète, un escroc ou un charlatan sans consistance », assure le document en citant à nouveau le pape François.

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Lors d'une rencontre avec des séminaristes, le pape a insisté : il faut ajuster les homélies, pour qu’elles soient accessibles (…). Elles doivent être brèves, concises et fortes.

Pas plus de 10 minutes

Pour faire revenir ses paroissiens, il réduit ses sermons à 5 minutes

Commentaires

  • N'y a t'il pas des cours au séminaire ? Du moins des recommandations ? On peut se poser la question .Je connais une paroisse où l'équipe pastorale a demandé à un fidèle de minuter l'homélie et de faire signe quand le temps de 7 minutes est dépassé ...au moins ça évite les sermons filandreux et improvisés voir incohérents

  • Allez dire ça aux tradis... Dans certaines églises, à Bruxelles, vous pouvez vous estimer heureux quand le sermon ne dure pas plus de 30 minutes.

  • Le tout est de savoir ce que contient l'homélie en question. Il faut reconnaître que dans bien des cas nos prêtres ne sont pas des grands pédagogues. Il y en a mais c'est plutôt rare. Et donc certaines homélies ont des effets plus rapides que le Temesta, l'aspect addictif en moins. Parfois on a droit aussi à des diatribes ridicules genre (horresco referens) programmes du P$, voire du PTB, à côté desquels Rerum Novarum n'est plus qu'un chiffon "ultra-libéral". Bref, ce type d'homélie a contribué également à la désertification des églises. En effet, si c'est pour dormir, autant dormir chez soi.

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