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La dissociété selon Marcel De Corte

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Une brillante video du site "Ego-non" (Antoine Dresse) :

"Dans cette vidéo, nous nous pencherons sur les réflexions de Marcel De Corte, philosophe belge aristotélicien, sur la dissolution de la société moderne. Dans son ouvrage, « De la dissociété », Marcel De Corte montre les bases naturelles sur lesquelles repose toute société saine et harmonieuse, en se référant notamment aux travaux de Georges Dumézil. Ensuite, à travers une lecture critique de l’histoire de la société européenne, il nous livre certaines pensées intéressantes sur l’individualisme moderne dont l’origine remonterait à la sécularisation du christianisme."

Une grande partie du texte de Marcel De Corte est ici

Commentaires

  • Document édifiant dont devraient s’inspirer les François et les Tucho d’aujourd'hui, lesquels suscitent de plus en plus l’impression qu’ils vivent comme si Dieu n’existait pas, comme si la mort n’existait pas, comme s’ils n’étaient responsables de rien et n’avaient de compte à rendre à personne. Ils sont en train de vider la foi catholique de toute sa dimension surnaturelle pour la réduire à une simple religion de gesticulations semblable aux autres religions humaines. Et bientôt, le décalogue ne sera plus qu’un simple épouvantail de luxe pour des corbeaux en mal de trouver un perchoir.
    Attention ! C’est bien connu : ”Tel on fréquente, tel on devient !” - ”Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es !” -
    https://documentationerlande.wordpress.com/2016/11/06/7441/
    Extrait (dernier alinéa ) :
    ”Comment en est-on arrivé là ? Redisons-le inlassablement : par la sécularisation du christianisme qui, une fois amputé de sa Fin surnaturelle ultime, érige infailliblement l’individu en fin. C’est le christianisme qui est à l’origine de la royauté universelle de la technique dont la Renaissance claironne la nouveauté, mais ce christianisme n’est plus celui dont le Christ a répandu la Bonne Nouvelle dans le monde ; ce n’est plus le christianisme du salut surnaturel de la personne, mais celui du salut de l’individu tout court qui, s’instituant comme fin de tous ses actes, ne peut plus recourir qu’à la seule intelligence technique, fabricatrice d’objets qui lui sont utiles. De fait, le développement fabuleux de la technique a son centre dans l’Occident christianisé. Les Grecs et même les Romains n’ont jamais célébré la technique comme la forme la plus haute de l’intelligence parce qu’ils n’étaient pas personnalistes, parce qu’ils ne connaissaient pas « l’éminente dignité de la personne humaine », parce qu’ils ne connaissaient que la majesté transcendante du bien commun et de la Cité.”

  • Grand merci pour cet article concernant un grand philosophe trop oublié. Pour tout vous dire, j'ai eu la chance de le rencontrer plusieurs fois dans sa résidence à Tilff et il m'a fait le grand honneur de préfacer l'un de mes livres en 1992. Marcel De Corte était animé par une intelligence brillante, par une démarche apologétique dont, hélas, l'Eglise actuelle n'accorde plus d'importance. Merci, cher Marcel d'avoir mis votre érudition au service de ce Dieu révélé en Jésus-Christ, autrement dit de cet Etre sans lequel s'écroule toute philosophie.

  • Prétendre que “toute philosophie s’écroule” sans cet Être vous condamne à ne rien comprendre de l’histoire de la philosophie occidentale.

  • A défaut d'avoir pu assister à ces rencontres, il nous reste le privilège de lire leurs deux protagonistes.

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