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Face à la crise de l'Eglise : une croisade spirituelle inspirée par Notre-Dame de Fatima

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Du site de l'Homme Nouveau :

UNE « CROISADE SPIRITUELLE » FACE À LA CRISE DE L’ÉGLISE

11 décembre 2023
 
Fatima croisade spirituelle

© José Luiz Bernardes Ribeiro / CC BY-SA 3.0

Le 8 décembre dernier, jour de la solennité de l’Immaculée Conception, Christopher P. Wendt, directeur international de la Confrérie Notre-Dame de Fatima, a annoncé le lancement d’une croisade spirituelle pour implorer l’intervention divine face à la crise de l’Église.  

Mgr Athanasius Schneider, en tant que conseiller spirituel de la Confrérie Notre-Dame de Fatima, mais aussi évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Sainte-Marie d’Astana (Kazakhstan), soutient cet appel déjà traduit dans presque quarante langues.  

Prier pour l’Église

Cette confrérie propose de suivre cette initiative durant toute l’année 2024, du 6 janvier au 7 décembre. Elle consistera en la récitation quotidienne du Saint Rosaire et la pratique des cinq premiers samedis, afin d’implorer, par l’intercession du Cœur Immaculé de Marie, l’aide et l’intervention de Dieu, en particulier pour le Saint-Siège à Rome.  

À Fatima, Notre Dame a demandé la prière quotidienne du Rosaire ainsi que la pratique des cinq premiers samedis comme moyen spirituel efficace en vue d’obtenir des faveurs divines spéciales.

La pratique des cinq premiers samedis est la suivante : le premier samedi de cinq mois consécutifs, recevoir le sacrement de pénitence ainsi que la sainte communion, dire le chapelet et méditer pendant quinze minutes sur au moins l’un des quinze mystères du Rosaire, avec l’intention de faire réparation pour les péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie.  

La Confrérie Notre-Dame de Fatima

La Confrérie Notre-Dame de Fatima est une organisation internationale de catholiques se consacrant à réaliser le triomphe du Cœur Immaculé de Marie le plus rapidement possible. Ils s’engagent à vie à suivre l’appel de Notre-Dame de Fatima en faisant réparation à son Cœur Immaculé et pénitence pour les pauvres pécheurs. 

Elle a été lancée en 2020 par Christopher P. Wendt, directeur international, et le Dr Michael Sirilla, professeur de théologie dogmatique et systématique à l’Université franciscaine, puis approuvé par Mgr Athanasius Schneider le 26 juillet 2020.  

Une croisade spirituelle universelle

La « croisade spirituelle » s’adresse à tous les fidèles catholiques pour implorer Dieu que l’Église soit sauvée de ses ennemis intérieurs. La confrérie invite tous les laïcs à partager cette action auprès de leurs familles, amis et paroisses, et à réitérer les cinq premiers samedis du mois pour ceux qui les auraient déjà suivis. Un formulaire d’inscription est mis à disposition sur leur site internet pour permettre de recenser tous les participants. Il est également proposé de devenir « capitaine » d’un groupe de prière. Les organisateurs invitent les participants à réaliser cette dévotion en groupe, en se soutenant mutuellement et en communion les uns avec les autres.  

Les prêtres peuvent également se manifester auprès de la confrérie pour signaler qu’ils sont disponibles pour assurer la confession et la Messe, nécessaires à cette dévotion. La confrérie est également à la recherche d’organisations catholiques partenaires à travers le monde afin de permettre à tous les catholiques d’y participer.  

L’expression « croisade spirituelle » a été choisie en écho aux soldats chrétiens partis libérer la Terre Sainte afin que les chrétiens puissent avoir accès aux lieux saints et y prier librement.  

Elle représente aujourd’hui « l’effort des chrétiens pour libérer spirituellement certains lieux occupés par des ennemis spirituels de notre foi », sans armes si ce n’est l’arme spirituelle du Rosaire et sous le commandement de Notre-Dame élue comme chef de cette campagne spirituelle face à « l’infiltration de l’incrédulité, du libéralisme et du modernisme dans la vie de l’Église catholique depuis les dernières décennies, qui a atteint un certain degré de nos jours ».  

Pour s’inscrire : https://www.livefatima.io/crusade-pledge/

Commentaires

  • Face à la "crise de l'Eglise", il faut une croisade spirituelle, mais il faut aussi une croisade doctrinale, sur et contre les erreurs d'appréciation et d'orientation, relatives à la foi catholique, à la liturgie de l'Eglise, à la morale chrétienne, aux confessions chrétiennes non catholiques, aux religions non chrétiennes et au monde contemporain, qui ont inspiré cette crise avant d'être renforcées par la même crise.

    Il faut donc faire connaître et comprendre aux catholiques et, en particulier, aux jeunes catholiques traditionnels, les conceptions philosophiques ou théologiques quasi modernistes, erronées, irénistes, optimistes ou utopistes, qui ont débouché sur la nouvelle théologie, ante-conciliaire, et sur le nouveau Magistère, intra-conciliaire, puis sur la nouvelle pastorale, post-conciliaire, cette nouvelle pastorale fonctionnant fréquemment à l'idéologie du "dialogue", de "l'inclusion", du "renouveau" et de "l'unité".

    Par ailleurs, dans le cadre de cette croisade, doctrinale et spirituelle, sur donc contre la poursuite de la crise de l'Eglise, alors que la poursuite de cette crise est inclusivement et synodalement correcte, il convient de résister à la tentation de croire que, sous Jean-Paul II puis sous Benoît XVI, l'Eglise du Concile a cheminé de mieux en mieux, jusqu'à ce que, pas de chance, le cardinal Bergoglio soit élu pape, et à la tentation de croire que François n'est que le premier pape qui prend certains désirs, dits pastoraux, pour des réalités, et qui entend bien imposer aux clercs et aux laïcs ces désirs de "dialogue", "d'inclusion", de "renouveau" et "d'unité".

    François n'est pas le premier pape, mais est le sixième pape consécutif dont on peut dire à coup sûr qu'il est bien plus culturellement et historiquement post-tridentin que doctrinalement et pastoralement philo-tridentin.

    C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on est en droit de s'interroger en ces termes : s'agit-il bien d'une "crise de l'Eglise", conjoncturelle, guérissable, provisoire, transitoire, et ne s'agit-il pas plutôt d'une mutation de l'Eglise, fondamentale, irrémédiable et irréversible ?

    Partons donc du principe d'après lequel les catholiques ont le droit de savoir et de comprendre dans quelle mesure et jusqu'à quel point ses auteurs proches de, sinon tels que Chenu, Congar, Maritain, Mounier, Rahner, Teilhard ont erré, au point de faire errer les évêques, les cardinaux et même les papes qui se sont inscrits dans leur sillage, et si ce principe est mis en oeuvre, dans le cadre de la croisade doctrinale suggérée ci-dessus, peu à peu les yeux de bon nombre de fidèles commenceront à s'ouvrir sur les raisons profondes pour lesquelles on ne mettra un terme à la crise de l'Eglise qu'en se libérant des erreurs intellectuelles de l'avant-Concile, de l'échec du Concile et de la faillite de l'après-Concile, dans le monde occidental.

  • Pour le dire autrement, toute la question est de savoir quand les hommes d'Eglise vont enfin commencer, ou continuer davantage, à prendre de saines et de saintes distances, non seulement à l'égard de l'esprit du Concile et de l'esprit d'Assise, mais aussi vis-vis de l'esprit d'Abou Dhabi, de l'esprit d'Amazonie, de l'inclusivisme et du synodalisme.

    Or il n'est manifestement pas question, pour bon nombre de clercs, d'arrêter de consensualiser ad extra et de se remettre à évangéliser in Christo, quitte à ce que cette évangélisation soit parfois ou soit perçue comme étant contrariante ou dissensuelle.

    Il n'en est pas question, non seulement parce que cela déplairait à Rome, or tout le monde sait de quoi Rome est capable, encote plus depuis depuis mars 2013 que depuis octobre 1962, mais aussi parce qu'une croisade doctrinale sur donc contre les origines, les composantes et les conséquences de la "crise de l'Eglise" serait en contradiction radicale avec l'idéologie officielle ou, en tout cas, avec la phraséologie officielle, notamment inclusiviste et oecuméniste, qui caractérise le nouveau régime ecclésial depuis le Concile Vatican II...

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