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  • Cardinal Maradiaga : on peut critiquer le pape avec amour

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    50031_pape-francois-cardinaux-curie-rome-vatican_440x260.jpgL'agenda du pape est surchargé, varié et compliqué, cette semaine plus que les autres. Notre compatriote Bruno d’Otreppe y revient, lui aussi, sur le site web de l’hebdomadaire « La Vie ». Extraits :

    «  (…) C'est ce lundi en effet que le pape reprend un troisième tour de discussions avec son « G8 » (ou « C8 », pour « Cardinals 8 », comme on l'appelle à l'international), ses huit cardinaux qu'il avait choisis pour l'aider à réformer la gouvernance de l'Église.(…)  Peu de chance cependant que mercredi nous en sachions beaucoup plus sur les nouveaux horizons qui attentent la curie. Le Vatican reste extrêmement discret (…).Un dossier institutionnel très sensible est la réforme de l'IOR (l'Institut des œuvres de religion), la banque du Vatican. (…) Ce dimanche, le président de l'IOR lui-même, Ernst von Freyberg, avouait au quotidien argentin La Nacion, que si le moment était « crucial », personne ne pouvait encore présager de la décision du Saint-Père (…). Outre ces questions institutionnelles, le pape reçoit à Rome jeudi et vendredi l'ensemble des cardinaux. Presque un an après qu'ils lui aient confié les clés de l'Église, il s'entretiendra avec eux de la pastorale de la famille, un autre sujet polémique (statut des divorcés-remariés...) qui touche au cœur même des sacrements. Enfin, ce samedi, le pape créera ses premiers cardinaux. La semaine sera donc très observée. (…).

    Le Vatican est un lieu de débats au sein duquel le pape, avec énormément de poigne, agit et réfléchit avec un petit cercle de proches (ce qui ne contente pas tout le monde). Ses gestes sont soumis aux regards de catholiques de tout bord, et il ne sera pas facile de contenter l'ensemble. Pour autant, le pape sait qu'il peut compter sur la prière, son discernement, le dialogue et... le cardinal Maradiaga, coordinateur du « G8 », qui a tenu à rappeler ce week-end que si l'on pouvait critiquer le pape, il fallait toujours le faire avec « amour », « comme un fils peut critiquer sa propre mère ».

    Réf. Semaine décisive pour le pape François

    Toutes les questions abordées ne sont pas à mettre sur le même pied. Les unes sont techniques (la réforme des organes de la curie papale et en particulier de l’institut pour les œuvres de religion), les autres mettent en jeu, outre des choix "pastoraux", la doctrine de la foi et la fidélité à la parole évangélique (indissolubilité du mariage, primauté du pontife romain). Prions, en effet, pour que le Saint-Esprit ait son mot à dire dans ce « remue-méninges » au sommet de l’Eglise. JPSC

  • Le cardinal Maradiaga aurait été injustement calomnié

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org (23 décembre) :

    Honduras: l’Université catholique soutient les diocèses, explique le card. Maradiaga

    Aucune somme versée à son nom

    Le cardinal Maradiaga affirme qu’il ne reçoit pas d’argent de l’université catholique à titre personnel mais que l’université verse de l’argent à l’archidiocèse de Tegucigalpa pour les besoins pastoraux.

    Le cardinal Oscar Andres Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras), également coordinateur du Conseil des cardinaux, le “C9”, il a répondu dans une interview d’Andrea Gagliarducci pour l’agence CNA (Etats-Unis, groupe ACI), aux accusations lancées par l’hebdomadaire italien L’Espresso du 21 décembre 2017, qui lui reproche des émoluments qui s’élèveraient à 35 000 euros par mois, perçus de l’université catholique, et qui affirme que des sommes importantes ont été versées auprès de l’institution financière londonienne Leman Wealth Management.

    Interrogé à ce sujet, vendredi 22 décembre 2017, le directeur de la salle de presse du Vatican, Greg Burke, confirme qu’il y a eu « une enquête voulue en personne par le Saint-Père », sans préciser sur quoi ni le résultat.

    L’hebdomadaire italien cite le nom de Mgr Jorge Pedro Casaretto, évêque argentin, envoyé au Honduras en mai dernier, comme visiteur apostolique.

    L’archevêque explique que l’Université est propriété de l’archidiocèse de Tegucigalpa qui l’a faite grandir au point qu’elle a maintenant 11 campus dans le pays et qu’elle peut « aider les œuvres pastorales » de l’Eglise.

    Il indique que les sommes versées chaque mois permettent de payer les études « des séminaristes », « entretenir et construire » des églises, « soutenir les curés des paroisses rurales », secourir « de nombreux pauvres qui viennent tous les jours chercher de l’aide », acheter les véhicules des paroisses, payer les « dépenses de santé des prêtres ». Il précise : « aucun d’entre nous n’a de salaire ».

    Ces sommes, souligne-t-il, « ne sont pas virées à mon nom, mais à l’archidiocèse ».

    Les accusations portées par la publication italienne ressemblent à celles portées contre l’archevêque il y a un an auprès des autorités locales qui l’ont disculpé : pourquoi les republier « maintenant » ?, interroge l’archevêque, qui rappelle que d’ici huit jours il présente sa démission au pape.

    Il atteindra en effet la limite d’âge canonique de 75 ans, pour l’exercice d’une charge épiscopale le 29 décembre: il présentera sa démission et le pape François prolongera ou pas son mandat.

    Il se demande aussi comment les informations sont parvenues à l’hebdomadaire italien.

    Il indique qu’il y a plus d’un an, il a renvoyé un administrateur de l’Université « parce qu’il était en train de voler ». C’est après ces événements que le pamphlet accusateur anonyme a été diffusé.

    Le cardinal Maradiaga estime que ces accusations viennent aujourd’hui de « personnes contraires à la réforme de la curie vaticane qui désirent [le] calomnier pour lui faire quitter ce service de la Mère Eglise et du Saint-Père François ».

    Il cite Voltaire : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Il conclut : « Je continuerai à servir jusqu’à la décision du Saint-Père ».

    Pour sa part, le père Carlos Rubio, curé de San Martín de Porres à Tegucigalpa, a répondu à l’agence ACI, au nom du diocèse, en révélant que « tous les évêques reçoivent une aide [de l’université] pour leur diocèse, pas pour leur usage personnel ».

    Le p. Rubio souligne qu’il ne s’agit pas d’acte de « corruption »: « Ce n’est pas de l’argent de l’Etat, mais d’une institution [l’Université catholique] qui dépend de l’Eglise. » Il explique que « c’est une aide de l’université catholique pour la mission des diocèses », dans un contexte « de grande pauvreté » et de « grands besoins ».

    En outre, toujours selon l’agence ACI, l’évêque auxiliaire de Tegucigalpa, Mgr Juan José Pineda Fasquelle, 57 ans, nommé en 2005, a été accusé auprès du Vatican, notamment pour des opérations financières.

    D'Anita Bourdin, sur zenit.org, le 26 décembre :

    « Je suis désolé pour le mal qu’ils t’ont fait »: le pape téléphone au card. Maradiaga

    Des sommes perçues par l’archidiocèse pour ses besoins pastoraux

    “Je suis désolé pour le mal qu’ils t’ont fait”, a déclaré le pape François au cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa, au Honduras, mis en cause par un hebdomadaire italien qui reprend un pamphlet du Honduras – qui s’est révélé mensonger il y a environ un an -, comme nous l’indiquions déjà le 23 décembre 2017.

    Le pape François a en effet parlé au téléphone avec le cardinal Maradiaga qui lui même déclare, à la télévision Suyapa de l’Eglise catholique du Honduras – relayée par Radio Vatican en italien – que ces attaques viennent de “qui ne veut pas les réformes”, et qu’il a reçu “de nombreuses manifestations de solidarité, même de non-catholiques”.

    En effet le cardinal Maradiaga est aussi le coordinateur du Conseil des cardinaux, le “C9” qui assiste le pape dans le gouvernement de l’Eglise et la réforme de la curie romaine.

    Le cardinal a fait état d’un appel téléphonique du pape François qui lui a dit: “Je suis désolée pour le mal qu’il ont fait contre toi. Mais toi, ne t’inquiète pas.” Le cardinal dit avoir répondu: “Sainteté, je suis ne paix. Je suis en paix parce que je suis avec le Seigneur Jésus qui connaît le coeur de chacun.”

    La publication italienne a accusé le cardinal  d’avoir perçu des émoluments de l’université catholique du Honduras qui s’élèveraient à 35 000 euros par mois.

    Le directeur de la salle de presse du Vatican, Greg Burke, confirme qu’il y a eu « une enquête voulue en personne par le Saint-Père ».

    L’archevêque explique que l’Université est propriété de l’archidiocèse de Tegucigalpa qui l’a faite grandir au point qu’elle a maintenant 11 campus dans le pays et qu’elle peut « aider les œuvres pastorales » de l’Eglise.

    Il indique que les sommes versées chaque mois permettent de payer les études « des séminaristes », « entretenir et construire » des églises, « soutenir les curés des paroisses rurales », secourir « de nombreux pauvres qui viennent tous les jours chercher de l’aide », acheter les véhicules des paroisses, payer les « dépenses de santé des prêtres ». Il précise : « aucun d’entre nous n’a de salaire ».

    Ces sommes, souligne-t-il, « ne sont pas virées à mon nom, mais à l’archidiocèse ».

    Les accusations portées par la publication italienne ressemblent à celles portées contre l’archevêque il y a un an auprès des autorités locales qui l’ont disculpé : pourquoi les republier « maintenant » ?, interroge l’archevêque, qui rappelle que d’ici huit jours il présente sa démission au pape.

    Il atteindra en effet la limite d’âge canonique de 75 ans, pour l’exercice d’une charge épiscopale le 29 décembre: il présentera sa démission et le pape François prolongera ou pas son mandat.

    Il se demande aussi comment les informations sont parvenues à l’hebdomadaire italien.

    Il indique qu’il y a plus d’un an, il a renvoyé un administrateur de l’Université « parce qu’il était en train de voler ». C’est après ces événements que le pamphlet accusateur anonyme a été diffusé.

    Le journaliste italien a donc relayé des accusations déjà lancées de façon anonyme en 2016 par un ancien employé de l’université licencié pour une gestion malhonnête de fonds de l’institution.

    Pour le cardinal, rapporte Radio Vatican, la déontologie aurait voulu qu’avant de lancer de telles accusations, on cherche à écouter la personne accusée. Il rappelle que la calomnie est un “péché” mais aussi un “délit” punissable.

    Le cardinal Maradiaga estime que ces accusations viennent aujourd’hui de « personnes contraires à la réforme de la curie vaticane qui désirent [le] calomnier pour lui faire quitter ce service de la Mère Eglise et du Saint-Père François ».

    Il cite Voltaire : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Il conclut : « Je continuerai à servir jusqu’à la décision du Saint-Père ».

    Il dit qu’il sera heureux que le pape accepte sa démission ou la repousse: « Je suis évêque depuis 39 ans et depuis 25 ans archevêque de Tegucigalpa. Je suis aussi tenté par la possibilité de me retirer en paix. »

  • Vatican : Mgr Maradiaga, le « Cardinal des Pauvres », est accusé de malversations financières

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     « Le cardinal Maradiaga, l'un des plus proches cardinaux du Pape François, coordinateur du C9 en charge de réformer la Curie, ancien président de Caritas International et l'un de plus fervents défenseurs de "l'Eglise des pauvres" voulue par le pape argentin, se trouve actuellement sous le coup d'une enquête apostolique.

    D'après les premiers résultats de l'enquête, il aurait touché près de 600.000 dollars en 2015 d'une université du Honduras qui lui versait 41.600 dollars de salaire par mois avec un bonus de fin d'année 64.200 dollars et serait impliqué dans le détournement plus d'1,2 millions de dollars des caisses du diocèse vers des sociétés londoniennes, de l'argent qui s'est ensuite mystérieusement évanoui dans la nature.

    L'enquête porte également sur des flux financiers suspects du gouvernement hondurien vers des fondations lui appartenant.

    Le Vatican s'inquiète du fait que la Cour des Comptes du Honduras a diligenté une enquête sur la comptabilité du diocèse entre 2012 et 2014 pour voir où est passé l'argent destiné à financer d'obscurs projets de "formation des fidèles sur les valeurs et la compréhension des lois et de la vie sociale". Selon les enquêteurs, il n'y a aucun justificatif pour ces dépenses.

    L'enquêteur diligenté par le pape, Mgr Casaretto, a recueilli les déclarations accablantes de 50 témoins dans le diocèse et l'entourage du cardinal incriminé.

    Le bras droit de Maradiaga, Mgr Pineda, qui est soupçonné d'avoir orchestré ces malversations est également soupçonné d'avoir détourné de l'argent des caisses du diocèse ou de l'université pour faire des cadeaux à un certain "Père Eric", un faux religieux mexicain qui n'a jamais prononcé ses voeux et qui vivait sous le même toit que lui. Il lui aurait acheté une voiture et un appartement.

    A Sainte-Marthe, on déclare que "le Pape est très attristé mais déterminé à découvrir la vérité". On sait à présent que le Pape a reçu ce dossier en mains propres il y a six mois et qu'il s'est personnellement réservé toutes les décisions en la matière.

    Maradiaga aura 75 ans le 29 décembre et est censé à cette date remettre sa démission au pape qui décidera s'il le reconduit ou pas dans ses fonctions. ...

    Ref. sur le site d’Europe 1 :  le « Cardinal des Pauvres » est  accusé de malversations financière

    Histoire classique de l’arroseur arrosé

    JPSC

     

  • Liège, 24 mai : conférence sur ”Eucharistie et miséricorde” par le cardinal Maradiaga

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    Dans le cadre de la Fête-Dieu à Liège

    Conférence exceptionnelle

    en la Cathédrale de Liège

    le mardi 24 mai à 20h

    par le Cardinal Oscar Maradiaga

    Archevêque de Tegucigalpa (Honduras)

    Modérateur du groupe des Cardinaux, chargé de la réforme de la Curie romaine

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    sur

    « Eucharistie et miséricorde »

    PAF : 5 euro (à régler sur place) – gratuit pour les moins de 25 ans

    Editeur responsable : Eric de Beukelaer, Pastorale urbaine, e.debeukelaer@catho.be

  • L'idéologie du genre est destinée à détruire les familles (cardinal Maradiaga)

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    De kath.net/news :

    Cardinal Maradiaga : "L'idéologie du genre est destinée à détruire les familles".

    26 juillet 2023

    Pour le Président international de Caritas depuis de nombreuses années, "Cette mauvaise herbe ne devrait pas envahir notre société... Le plan de Dieu pour la famille est que l'homme et la femme forment une alliance d'amour dans le mariage et dans la famille".

    Tegucigalpa (kath.net) "L'idéologie du genre est destinée à détruire les familles, à détruire les garçons et les filles en leur inculquant des idées totalement diaboliques", a déclaré ce week-end dans son homélie le cardinal Rodríguez Maradiaga, conseiller émérite du pape et archevêque émérite de Tegucigalpa (Honduras). C'est ce qu'a rapporté le journal "El Heraldo", publié au Honduras. "Cette mauvaise herbe ne devrait pas envahir notre société, nous ne devrions pas la laisser faire. Le plan de Dieu pour l'amour et la famille est très clair dans la Parole. Le plan de Dieu pour la famille est que l'homme et la femme forment une alliance d'amour dans le mariage et dans la famille". Les explications du cardinal interviennent alors que la veille, des parents, des responsables religieux et des organisations de la société civile ont manifesté dans sept villes du Honduras contre la loi globale sur l'éducation qui affirme l'intégration de la dimension de genre. Il a en outre appelé à éviter la polarisation croissante et les querelles : "Nous devons arracher les mauvaises herbes, nous indigner du mal, mais éviter d'accuser les autres et de tomber dans le découragement et la dépression".

    Le cardinal Maradiaga a été membre du Conseil des cardinaux du pape François de 2013 à janvier 2023, où il a notamment été le coordinateur du Conseil. Outre sa formation théologique (il est docteur en théologie morale), le père salésien est diplômé de l'université d'Innsbruck en psychologie clinique et psychothérapie. De 1995 à 1999, il a été président du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), et de 2007 à 2015, il a été le président international de Caritas. Depuis de nombreuses années, le cardinal est également considéré en Europe comme un orateur de cérémonie et un partenaire de discussion très apprécié.

  • Caritas internationalis : échec pour le cardinal Bertone

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    1107961707_3279.jpgDans une information de ce jour, publiée par  l’agence « cathobel » on peut notamment lire ceci :

    Le 24 mai dernier, le cardinal hondurien Oscar Andres Rodriguez Maradiaga a été réélu président de Caritas Internationalis (CI). Réunie à Rome du 22 au 27 mai pour leur assemblée générale, les 165 Caritas à l’œuvre dans le monde lui ont effectivement confié un second mandat, par 96 voix sur 127. Sa réélection, pourtant, était loin d’être garantie.

    Il semble que l’archevêque de Tegucigalpa ne soit pas tout à fait sur la même longueur d’onde que le Vatican concernant la réorientation que celui-ci souhaite donner à l’ONG. En effet, si, pour le cardinal Maradiaga, « la justice est la première voie de la charité« , pour le Vatican, la charité ne peut se réduire à une action sociale ou politique. « Une assistance humanitaire qui ferait abstraction de l’identité chrétienne et adopterait un style, pour ainsi dire, neutre, un mode d’agir qui chercherait à plaire à tout le monde, risquerait (…) de ne pas rendre un service à la hauteur de la pleine dignité de l’homme« , a déclaré le cardinal Secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone. « En résumé, l’Eglise ne doit pas seulement faire la charité, mais la faire comme le Christ« , a-t-il ajouté.

    En réélisant le cardinal Maradiaga à la tête de l’ONG, les délégués des 165 Caritas ont donc exprimé leur préférence pour la continuité plutôt que pour le changement. De toute façon, seul le Français Denis Viénot, 65 ans et ancien président laïc de Caritas Internationalis (de 2005 à 2007) avait jusqu’ici reçu le fameux « nihil obstat » du Vatican. Or, ce dernier n’a finalement obtenu que 31 voix.

    La « continuité » dont parle d’agence cathobel n’est pas une bonne chose. Comme bien d’autres grandes institutions d’origine catholique, Caritas est en voie de perdre son identité religieuse. Les beaux discours et les demi-mesures (l’éviction de l’ancienne secrétaire générale Lesley-Ann Knight ) du cardinal Bertone n’y changent apparemment rien.

    Lire tout l’article ici :

    Le cardinal Maradiaga réélu président de Caritas Internationalis | L'information en continu des Médias Catholiques

  • Une exhortation apostolique du pape sur la sainteté devrait sortir le 2 avril

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    De zenit.org :

    L’exhortation apostolique du pape sur la sainteté devrait sortir le 2 avril

    Les rumeurs sont confirmées

    Les rumeurs sur la sortie prochaine d’un document du pape François sur la sainteté, ont été confirmées : les éditions françaises Tequi annoncent sa parution pour le 2 avril – lundi de Pâques – dans un communiqué publié ce 20 mars 2018.

    Le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras), proche du pape argentin, avait évoqué la préparation de ce texte le 28 février dernier.

    Ce document sera une exhortation apostolique et portera sur le thème de la sainteté.

  • Réforme de la curie romaine : plus de responsabilités pour les femmes et les laïcs

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    C’est confirmé : la réforme en cours de la curie va donner naissance à deux nouvelles congrégations pontificales, qui regrouperont chacune plusieurs conseils pontificaux existants, autour de deux pôles : les laïcs et la charité. C’est ce qu’a affirmé au site italien Vatican Insider le cardinal Oscar Maradiaga, coordinateur du C9, le conseil qui aide le pape François à réorganiser les dicastères du Vatican.

    Favoriser la collégialité

     Les dicastères concernés, a précisé le cardinal sud-américain, sont ceux consacrés à la famille, aux laïcs, à la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, à celle des services de santé, aux conseils pontificaux Cor Unum et Justice et Paix. Le but de ces regroupements est de rationaliser et simplifier, pour favoriser la consultation et donc la collégialité, a expliqué le cardinal.

    Traditionnellement, les congrégations ou conseils pontificaux sont dirigés par un cardinal ou un évêque. Mais ces deux nouveaux pôles pourraient déroger à la règle, a avancé le cardinal Maradiaga : le pôle laïc-famille pourrait être placé sous la responsabilité d’un couple, tandis qu’une religieuse pourrait diriger la pastorale des migrants ; par exemple, une sœur de la Congrégation des missionnaires de Saint-Charles Borromée (scalabriniane), qui ont une compétence en la matière, a-t-il souligné.

    Postes clefs pour les laïcs et les femmes

    Un couple de laïcs et une religieuse à la tête d’un dicastère de la curie : si cela venait à se confirmer, ce serait du jamais vu dans l’histoire de l’Église et l’annonce d’une nouvelle page qui s’ouvre, où les laïcs et les femmes occuperaient désormais des postes clefs, au plus haut niveau de la hiérarchie de l’Église. Mais cela n’aurait rien d’étonnant car comme on le sait, c’est le souhait du Pape actuel. La Secrétairerie d’État fera elle aussi l’objet d’une réforme, a annoncé Oscar Maradiaga. Le cardinal Parolin devrait en présenter un projet lors de la prochaine réunion du C9.

    sources: VATICAN INSIDER

    Ref. Vatican : un couple à la tête du nouveau pôle laïcs-famille ?

    JPSC

  • L'Eglise catholique, un modèle pour échapper aux dérives de la mondialisation

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    L’Eglise catholique un modèle pour éviter une mondialisation qui entend imposer « une pensée unique » économique aux allures de « colonialisme ».

    De RadinRue, par enka

    L’Eglise catholique peut servir de modèle pour éviter une mondialisation qui entend imposer « une pensée unique » économique aux allures de « colonialisme ». C’est ce qu’a affirmé Mgr Pietro Parolin, nouveau secrétaire d’Etat du Saint-Siège, lors de la présentation à Rome d’un ouvrage du cardinal hondurien Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga, dans la soirée de mercredi.

    Dans le domaine économique, a soutenu Mgr Parolin, il convient de « mettre la personne au centre », plutôt que de favoriser « la centralité de la loi du gain et du profit ». Intervenant lors de la présentation d’un ouvrage du cardinal Maradiaga « Entre éthique et entreprise, la personne au centre », Mgr Parolin a assuré, comme le pape François, que « c’est le travail qui donne à l’homme sa dignité ».

    « Pour une promotion authentique des personnes, l’entreprise ne doit pas seulement regarder les bénéfices, mais voir de quelle façon et à quel point le travail de l’employé est promu et protégé », a expliqué le secrétaire d’Etat. Le ‘numéro deux’ du Vatican a précisé que l’Eglise avait « la responsabilité de communiquer l’espérance et la joie qui proviennent de l’Evangile », rappelant que « l’Eglise, parce qu’elle est catholique, universelle depuis ses origines, est la plus ancienne des institutions mondialisées » . Et le prélat de préciser qu’y « coexistent diverses traditions liturgiques et de multiples approches pastorales ».

    Contre une visée monolithique

    Mgr Pietro Parolin a assuré que « la mondialisation actuelle pourrait apprendre de la catholicité de l’Eglise le respect des peuples et de leurs différences et ne pas poursuivre une visée monolithique de mise à niveau de tous sur une pensée unique de nature seulement économique, très proche d’un nouveau type de colonialisme ».

     

  • Crise très grave dans les séminaires du Honduras

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    Très grave crise dans les séminaires du Honduras par Jean Kinzler sur le Forum Catholique

    TEGUCIGALPA, Honduras, 26 juillet 2018 ( LifeSiteNews ) - L'un des cardinaux les plus influents du Vatican, déjà soupçonné de détourner le regard alors que les relations homosexuelles étaient menées dans sa résidence personnelle, a réprimandé cinquante séminaristes pour avoir dénoncé les problèmes de leur séminaire sous influencee homosexuelle. 

    "Au lieu de féliciter les séminaristes", a tweeté Ed Pentin (NCR), qui a révélé l'histoire, le cardinal Óscar Rodríguez Maradiaga "les a accusés de propager des" commérages "qui veulent présenter leurs camarades sous un mauvais jour".

    Les séminaristes concernés ont déclaré dans leur lettre commune qu'ils ne pouvaient plus "cacher l'ampleur de ce problème au séminaire", selon la NCR , qui a obtenu une copie de la lettre. 

    "Nous vivons et vivons une période de tension dans notre maison à cause de situations gravement immorales, surtout d'une homosexualité active au sein du séminaire qui a été un tabou pendant tout une époque", dit la lettre des jeunes hommes, "et en couvrant cette situation, le problème a pris de l'ampleur, devenant, comme l'a dit un prêtre il n'y a pas si longtemps, une «épidémie au séminaire».

    Après avoir lu le contenu de la lettre, le cardinal Maradiaga et le président de la conférence des évêques honduriens, Mgr Angel Garachana Pérez, ont fustigé les auteurs de la lettre. 

    LSN et ncr

  • Liens du jour (16/12/2011)

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    • Institut Européen de Bioéthique :

    Vers une meilleure traçabilité et analyse des risques lors des dons d'organes?

    • Benoit-et-moi :

    Lettres de créance

    Attaques répétées contre l'Eglise

    • Zenit.org :

    Pakistan : « Il n'a pas brûlé des pages du Coran »
    Encore de faux témoignages contre des chrétiens

    Taizé : Rencontre européenne à Berlin
    30 000 jeunes en marche vers une nouvelle solidarité

    Prix européen pour la vie à la mémoire de Chiara Lubich
    L'appel de Mère Teresa et de Chiara, par le card. Antonelli

    Pour une mondialisation responsable
    Message de Benoît XVI à 11 nouveaux ambassadeurs

    Colombie : Appel pour la libération des otages
    Prière de la neuvaine de Noël à cette intention

    Une Journée internationale contre la persécution des chrétiens
    Proposition de Mgr Dominique Mamberti au sommet de lOSCE

    La culture judéo-chrétienne peut sauver l'Europe et le monde
    Conférence du rabbin Jonathan Sacks

    L'Amérique latine attend le pape avec « beaucoup d'espoir »
    Joie et émotion du card. Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga

  • Réforme de la Curie : la Congrégation pour la doctrine de la foi reléguée ?

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    De Marie Malzac sur le site du journal La Croix :

    La réforme de la curie se précise

    Dans des propos rapportés par l’hebdomadaire catholique espagnol Vida Nueva, les cardinaux Oscar Maradiaga et Oswald Gracias, membres du Conseil des cardinaux chargés de réformer la curie, confirment, entre autres, la création prochaine d’un grand dicastère pour l’évangélisation, qui aurait la préséance sur la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Après cinq ans de travaux de la part du Conseil des cardinaux chargé d’aider le pape dans le gouvernement de l’Église universelle et la réforme de la Curie – « C9 » devenu « C6 », la nouvelle constitution, intitulée Praedicate Evangelium, pourrait être promulguée prochainement. Un an après la remise du projet au pape, une dernière version a été validée par le conseil au cours de sa dernière réunion, du 8 au 10 avril.

    Quelques jours plus tôt, cette publication avait déjà révélé que la principale nouveauté du nouveau document résiderait dans la création d’un nouveau grand dicastère de l’évangélisation, qui aurait la préséance sur la Congrégation pour la doctrine de la foi, considérée à l’heure actuelle comme l’organe ayant le plus de poids au sein de la curie.

    Une curie à l’image de l’Église « missionnaire »

    « François souligne toujours que l’Église est missionnaire. C’est pour cela qu’il est logique que nous ayons placé le dicastère pour l’évangélisation en premier lieu, et non celui de la doctrine de la foi », souligne à l’hebdomadaire le cardinal Oscar Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa et membre du conseil.

    Le nouveau dicastère serait le fruit d’une fusion entre la Congrégation pour l’évangélisation des peuples (connue aussi comme Propaganda fide) et le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.

    Un autre changement ecclésiologique majeur est introduit dans les propositions du « C6 » : les dicastères du Vatican seront mis au service du collège épiscopal. « En tant que successeurs des apôtres, les évêques ne sont pas dans une position ecclésiologique inférieure à ceux qui travaillent à la curie romaine », explique ainsi le cardinal Maradiaga. De ce fait, l’évêque d’un diocèse, même petit, se verrait désormais reconnaître le même poids hiérarchique qu’un préfet de dicastère romain.

    Des laïcs « à la tête des dicastères »

    « Le pape souhaitait qu’une attitude de service prime et que la curie soit à la disposition des évêques. Nous avons beaucoup discuté de ce point au cours de nos réunions », détaille pour sa part le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay et lui aussi membre du conseil. Ainsi, selon le nouveau document, les dicastères ne seraient plus un « instrument » du pape pour « superviser » les évêques mais leur « rôle principal serait de les aider ».

    « Notre réforme n’entend pas se limiter au respect du critère d’amincissement par la fusion des Conseils pontificaux précédents. L’objectif principal est de souligner l’importance des laïcs dans l’Église et pour l’Église », décrit le cardinal Maradiaga. Le texte, précise-t-il en ce sens, consacre en outre la possibilité que des laïcs soient mis à la tête de dicastères.

    Enfin, le document prévoit d’inclure parmi les « institutions liées au Saint-Siège » la Commission pontificale pour la protection des mineurs, créée par le pape en 2014. « Nous voulions qu’elle demeure indépendante afin de respecter sa crédibilité et qu’elle ne devienne pas la voix de la curie, mais d’un autre côté, si tu ne fais pas partie de la curie, tu n’as pas de pouvoir sur elle. Il faut chercher un équilibre entre crédibilité et efficacité », synthétise le cardinal Gracias au sujet des débats qui ont mené à repenser le statut de cet organe.

    « Après la promulgation de Praedicate Evangelium et le retour des conférences épiscopales après étude, on pourrait envisager de consacrer une assemblée synodale à ces nouvelles lignes d’ecclésiologie pratique », poursuit le cardinal Maradiaga.

    Dernières vérifications

    La dernière version rédigée par les cardinaux de la garde rapprochée du pape doit en effet désormais être envoyée pour de dernières vérifications aux dicastères de la curie, aux conférences épiscopales et à certaines universités catholiques de renom dans le monde. Selon Vida Nueva, les évaluations de cette dernière version devraient d’arriver d’ici fin mai au Vatican, afin de pouvoir être traitées dans le courant du mois de juin et examinée par le « C6 » au cours de leur réunion prévue du 25 au 27 juin. Ce sera le trentième depuis la création de ce conseil, nommé spécifiquement par le pape François peu après son élection pour réformer la curie. La nouvelle constitution doit remplacer Pastor Bonus, le texte en vigueur, promulgué en 1988 par Jean-Paul II.

    Toutefois, de l’aveu même des rédacteurs du texte, il devrait être difficile de rester dans ces délais. D’ailleurs, selon les informations de La Croix, le document n’est pas encore arrivé à la Conférence des évêques de France.