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L'Eglise catholique, un modèle pour échapper aux dérives de la mondialisation

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L’Eglise catholique un modèle pour éviter une mondialisation qui entend imposer « une pensée unique » économique aux allures de « colonialisme ».

De RadinRue, par enka

L’Eglise catholique peut servir de modèle pour éviter une mondialisation qui entend imposer « une pensée unique » économique aux allures de « colonialisme ». C’est ce qu’a affirmé Mgr Pietro Parolin, nouveau secrétaire d’Etat du Saint-Siège, lors de la présentation à Rome d’un ouvrage du cardinal hondurien Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga, dans la soirée de mercredi.

Dans le domaine économique, a soutenu Mgr Parolin, il convient de « mettre la personne au centre », plutôt que de favoriser « la centralité de la loi du gain et du profit ». Intervenant lors de la présentation d’un ouvrage du cardinal Maradiaga « Entre éthique et entreprise, la personne au centre », Mgr Parolin a assuré, comme le pape François, que « c’est le travail qui donne à l’homme sa dignité ».

« Pour une promotion authentique des personnes, l’entreprise ne doit pas seulement regarder les bénéfices, mais voir de quelle façon et à quel point le travail de l’employé est promu et protégé », a expliqué le secrétaire d’Etat. Le ‘numéro deux’ du Vatican a précisé que l’Eglise avait « la responsabilité de communiquer l’espérance et la joie qui proviennent de l’Evangile », rappelant que « l’Eglise, parce qu’elle est catholique, universelle depuis ses origines, est la plus ancienne des institutions mondialisées » . Et le prélat de préciser qu’y « coexistent diverses traditions liturgiques et de multiples approches pastorales ».

Contre une visée monolithique

Mgr Pietro Parolin a assuré que « la mondialisation actuelle pourrait apprendre de la catholicité de l’Eglise le respect des peuples et de leurs différences et ne pas poursuivre une visée monolithique de mise à niveau de tous sur une pensée unique de nature seulement économique, très proche d’un nouveau type de colonialisme ».

 

Commentaires

  • Selon moi, c'est justement parce que l'Église catholique est un modèle alternatif crédible, humain et fonctionnel, que les tenants de la mondialisation matérialiste dirigent toutes leurs batteries contre l'Église.
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    Ces adversaires de l'Église considèrent en effet les êtres humains comme une ressource au service de leur enrichissement personnel, à côté des autres ressources, minérales, végétales, animales, mécaniques, robotiques, etc... Pour eux, l'être humain est devenu une simple ressource humaine, à gérer, entretenir, exploiter, réguler ou éliminer comme toute autre ressource.
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    Mais comme ces adversaires de l'Église ne veulent évidemment pas être considérés eux-mêmes comme de simples ressources, il faut bien qu'ils se rangent dans une catégorie d'êtres humains supérieurs, une caste supérieure, une race évoluée, une élite. Bref, ce sont les übermensch de Nietzsche, et les ressources humaines sont alors classés comme üntermensch à leur disposition. On retrouve des relents de ségrégation raciale, accommodée à la sauce mondialisation matérialiste. C'est de la ségrégation, non plus sur la couleur de peau ou la texture du cheveu, c'est trop ringard, mais sur la hauteur du compte en banque, c'est plus moderne.
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    Le planning familial est une de leurs armes pour réguler le nombre des üntermensch, des ressources humaines. Cette association mondialisée vise à planifier la dénatalité des ressources humaines en trop grand nombre. Pour les übermensch, il est bon d'avoir des üntermensch à exploiter, pour produire leurs richesses, mais il n'est pas bon qu'il y en ait trop, pour que leur « espace vital de riches » ne soit pas envahi par les pauvres.

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