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Succès de ventes pour le livre de Benoît XVI « Lumière du monde »

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benoit.jpgLes ventes du livre-entretien de Benoît XVI avec le journaliste allemand Peter Seewald sont un succès, a affirmé Radio Vatican dans son édition du 20 janvier.

Selon don Giuseppe Costa, directeur de la Librairie éditrice vaticane (Lev), c'est « le ton simple, direct, en forme de dialogue » et « la vivacité du langage » utilisé par le pape pour répondre aux questions qui en fait un livre « indémodable », en mesure de fasciner aussi les non chrétiens.

Selon L'Osservatore Romano, le premier tirage de l'édition italienne - 50 000 copies - a été rapidement épuisé alors que le second tirage est déjà « intégralement réservé ».

Même chose pour les ventes en langue anglaise (100 000 copies), française (80 000 copies) et allemande (200 000 copies) pour un total qui, « dans les différentes langues, frôle le million de copies ».

Sans compter les négociations en cours « pour publier dans 11 autres langues », rappelle Radio Vatican.

Zenit

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On peut aussi lire cette page "Benoît XVI, un coeur intelligent" de Pierre Cormary sur "Ring"

Commentaires

  • Belle recension de ce livre sur LEXNEWS ( http://lexnews.free.fr/leslivres.htm#SPIRITUA )

    Benoît XVI « Lumière du monde, le pape, l’église et les signes des temps » un entretien avec Peter Seewald, BAYARD, 2010.

    Jean évoque les paroles de Jésus Christ lors du fameux épisode de la femme adultère : « Moi, je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie. ». Ce message du salut si essentiel à la foi catholique a été repris comme titre de l’entretien réalisé en 2010 entre le pape Benoît XVI et le journaliste allemand Peter Seewald à Castel Gandolfo.
    La lumière est en effet au cœur de ces entretiens, une lumière inaltérable quelles que soient les atteintes qui peuvent lui être portées de l’intérieur ou de l’extérieur de l’Église. Le journaliste connaît bien l’actuel pape pour avoir écrit un livre d’entretiens plus de treize ans auparavant alors que Josef Ratzinger était encore le cardinal responsable de la Congrégation pour la doctrine de la Foi (Le sel de la terre) et n’hésite pas à aborder avec lui les questions les plus brûlantes qui ont marqué les dernières années du pontificat. Si quelques lignes ont fait l’objet d’un écho encore une fois excessif (propos sur le préservatif en cas de prostitution), le fond du livre est d’une ampleur autrement plus large, touchant de nombreux fondamentaux de la foi chrétienne et de la société de manière plus générale. Science et raison sont invitées à cette lumière de la foi sans que ce dialogue puisse paraître incongru selon Benoît XVI, bien au contraire. L’universitaire et chercheur en théologie connaît bien les exigences de la recherche scientifique et n’estime pas qu’elles soient antithétiques avec le message profond de la foi. Le livre souligne combien les sciences butent sur leurs propres limites et ne peuvent parvenir à expliquer tout et, qui plus est, la raison d’être de ce tout. De nombreux scientifiques intègrent de plus en plus la foi à la raison sans que cela impose un nouvel obscurantisme préjudiciable à la connaissance. Ce qui ressort de la lecture de ce livre stimulant, c’est à la fois cet énoncé d’un message de foi absolu, qui ne souffre pas du relativisme et du doute omniprésent, et en même temps une ouverture aux problèmes de notre temps et à ses exigences en terme de société. Contrairement à ce que ses détracteurs laissent souvent entendre, l’actuel pape n’estime pas vivre dans une tour d’ivoire (même s’il reconnaît avoir du mal à pouvoir s’échapper des appartements du Vatican…). Il souligne combien il est chaque jour à l’écoute du pouls de l’Église et du monde par l’intermédiaire des nombreuses représentations qui viennent lui rendre compte de ce qui passe chez elles, mais également lors des nombreux voyages réalisés dans les continents les plus éloignés. Benoît XVI ne dresse pas pour autant un paysage idyllique d’où seraient bannis tous les problèmes, tant s'en faut. Ses jugements sont même souvent pessimistes, voire tragiques, quant aux difficultés et à l’évolution de notre société. Profondément blessé par les scandales des abus sexuels au sein de l’Eglise, il ne nie pas que de nombreux responsables aient échoué dans leur mission, mais, même dans cette terrible épreuve, il veut trouver là le signe d’une catharsis qui implique une remise en question. Cette destruction des valeurs morales poussées au point le plus effroyable peut être en effet surmontée par une purification, c'est-à-dire reconnaître que « nous ne pouvons pas vivre n’importe comment » selon ses propres termes. « Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais aura la lumière éternelle », voici en termes très actuels, une nouvelle lecture des paroles de l’évangile à l’heure où de sombres nuages planent sur nos sociétés en crise…

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