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Québec : des élus s'opposent à la "décatholicisation"

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Au Québec une offensive laïque voudrait exclure le crucifix des lieux officiels et interdire la prière qui était de tradition avant les délibérations. Des tribunaux leur donnent raison mais des élus résistent...

Ainsi, "pas question pour le gouvernement Charest de décrocher le crucifix du Salon bleu de l'Assemblée nationale, même si le Tribunal des droits de la personne vient d'ordonner le retrait de symboles religieux d'édifices publics au nom de la neutralité de l'État - ceux de la Ville de Saguenay en l'occurrence. Une première pour un tribunal québécois." Tous les partis provinciaux, à l'exception de Québec solidaire, se sont déjà prononcés en faveur du maintien du crucifix à l'intérieur du Salon bleu de l'Assemblée nationale. Rappelons que le jour même de la sortie du rapport Bouchard-Taylor en 2008, les parlementaires avaient adopté unanimement une motion pour garder à sa place le crucifix, installé en 1936 par le gouvernement de Maurice Duplessis.

« Je ne suis pas du tout gêné de le voir au-dessus de la tête du président de l'Assemblée nationale Ça fait partie de notre patrimoine. Il ne faut pas renier nos 400 ans d'histoire catholique. La grande majorité des Québécois sont catholiques. On ne peut pas effacer ça du jour au lendemain «, a commenté hier le député de Shefford, François Bonnardel, signifiant du même coup que la position de l'ADQ n'avait pas changé sur le sujet.

A Saguenay, "après plusieurs mois de tergiversations, la Ville s'est finalement vu ordonner de retirer les crucifix de l'hôtel de ville et de cesser de réciter une prière au début des assemblées publiques, la semaine dernière, par le Tribunal des droits de la personne. Un jugement que le maire Jean Tremblay a décidé de porter en appel, arguant qu'il entraînerait de grandes répercussions sur l'ensemble du Québec."

"Ce ne serait toutefois pas le cas du côté de Granby, du moins pour l'instant, puisque le maire Richard Goulet assure que ce symbole religieux demeurera bien en place au conseil de ville. «Il y en a toujours eu un sur le mur arrière de la salle du conseil. Il est là depuis des années et je n'ai pas l'intention qu'on l'enlève", a indiqué le maire."

En théorie, l'interdiction de réciter une prière prononcée par le Tribunal des droits de la personne s'adresse à l'ensemble des maires de la province. Le maire de Granby ne compte pas renoncer à ce rituel, au sujet duquel il affirme n'avoir jamais reçu de plainte : «On prend le temps de demander à Dieu de nous éclairer dans nos décisions. C'est court et discret. On reste assis, ça dure 30 secondes et il n'y pas de signe de croix. C'est simplement un petit moment de réflexion», affirme-t-il.

«Il faut comprendre qu'on est de foi chrétienne et que ça fait partie de nos traditions. S'il le faut, on demandera aux gens de considérer ça comme un accommodement raisonnable. On peut bien s'accommoder nous-mêmes si on le fait aussi pour les autres», a ajouté Richard Goulet.

Dans la région de Trois-Rivières, la position est unanime. Les maires de la région qui récitent toujours une prière en guise d'ouverture de leur assemblée ont bien l'intention de continuer à le faire, du moins tant que leurs commettants ne leur demanderont pas de cesser de le faire. De même, la Ville de Lévis n'a pas l'intention d'enlever le crucifix fixé au mur de la salle du conseil. Ni d'abolir la petite prière qui ouvre chaque séance.

Informations récoltées sur cyberpresse.ca

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