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La commission de la condition de la femme révèle les divergences sur la definition du terme “sexe”

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C-Fam.jpgBy C-FAM Staff

NEW YORK, 18 Mars (C-FAM) La commission annuelle de l’ONU sur la condition de la femme s’est terminée une semaine plus tard que prévu, deux camps s’opposant sur les questions du « sexe ».

Le thème de la commission était la question, habituellement non sujette à controverse, des femmes dans le domaine de la science et de la technologie. Pourtant les négociations ont été inopinément troublées par des désaccords idéologiques à propos du concept de sexe et, comme d’habitude, sur les questions de sexualité.

Lors de la dernière réunion, l’Union Européenne et le Saint Siège ont délivré des déclarations reflétant les deux approches opposées qui se sont affrontées pendant la commission.

L’Union Européenne a exprimé sa satisfaction du document final et a particulièrement fait l’éloge de l’ « éducation sexuelle » et de la « santé sexuelle et reproductive », mais a noté sa préoccupation par rapport au fait que les concepts de « sexe » et de « stéréotypes fondés sur le sexe » soient toujours objet de débat.

L’UE a considéré que ces termes faisaient partie du « langage reconnu », utilisé depuis la conférence mondiale de Beijing sur les femmes en 1995. L’Union européenne a souligné qu’elle « ne voulait pas d’un retour au pre-Beijing », et espérait que les négociations pourraient faire avancer sans avoir recours à un tel débat à l’avenir.

Alors que l’UE prétendait que la question terminologique relative au genre était résolue, les autres délégations ont été surprises de constater l’ardente résistance de l’UE, Cuba et du Mexique, à l’ajout d’une référence à la définition officielle du terme « sexe » adoptée à l’ONU, même si la proposition a bénéficié d’un large soutien des pays d’Afrique, des Caraïbes, et des pays musulmans.

Pendant les négociations, l’UE et ses partisans ont essayé d’apaiser les craintes en assurant les états : « nous savons quelle est la définition ». Alors que les négociations tiraient en longueur, une délégation a rétorqué à l’EU : « si ce n’est vraiment pas un problème, alors pourquoi ne pas simplement préciser la définition ? »

Immédiatement après la déclaration de l’Union, le Saint Siège a exprimé son inquiétude parce que  « certaines délégations on tenté à nouveau d’insérer … une définition radicale du « sexe », selon laquelle l’identité sexuelle peut s’adapter indéfiniment à de nouveaux et différents buts, non reconnus en droit international »

Le Saint Siège a souligné qu’en droit international, la seule définition du genre qui ait force obligatoire est celle du Statut de Rome de la Cour Internationale Pénale, qui affirme que  « le terme « sexe » s’entend de l’un et l’autre sexes, masculin et féminin, suivant le contexte de la société. Il n’implique aucun autre sens » que la définition susmentionnée. 

Le Saint Siège a salué les nombreuses délégations qui ont réaffirmé leur conception traditionelle du genre et ont averti que « la communauté internationale devrait être consciente que ce programme de redéfinition du « sexe », au fond, remet en question la fondation même des droits de l’homme ». 

Mis à part le débat sur le sexe, le langage des droits parentaux était un autre sujet de tension. Quelques tentatives d’inclure le langage des droits parentaux aux côtés des termes de responsabilités parentales ont été repoussés. Le Saint Siège a exprimé sa « grave » inquiétude face à la référence manquante aux « droits » des parents, particulièrement au « droit des parents de choisir l’éducation de leurs enfants, en particulier l’éducation à l’amour humain authentique, le mariage et la famille. »

Bien que les références aux droits parentaux aient été manquantes, les défenseurs de la famille ont fait l’éloge de la promotion de la maternité, un terme loin d’avoir disparu des documents de l’ONU ces dernières années.

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