Les carmélites  ne seront plus au bout du chemin qui porte leur nom à Mehagne. Une communauté du « chemin neuf » va leur succéder. Celle-ci tire son nom du premier lieu de réunion, situé à Lyon, montée du Chemin Neuf.

Issue du Renouveau charismatique, la communauté se revendique d’une spiritualité ignacienne. Par ailleurs, elle oriente son action autour de l’ « œcuménisme » : la communauté comprend et accueille en effet des laïcs et des religieux(ses) de toutes confessions chrétiennes : catholiques, anglicans, réformés, orthodoxes.

C'est en 1992 que le Cardinal Decourtray,  alors archevêque de Lyon, érigé l'Institut religieux clérical de droit diocésain dont font partie les prêtres de la Communauté. Cet Institut a été reconnu de droit pontifical par le Cardinal Rodé, Préfet de la Congrégation pour les Instituts religieux et les Sociétés de Vie Apostolique, le 14 septembre 2009. Différents évêques lui ont confié la charge de paroisses, en France et dans le monde Elle est présente en Allemagne, Belgique, Brésil, Burkina-Faso, Burundi, Canada, Congo, Côte d'Ivoire, Egypte, Grande Bretagne, Hongrie, Israël, Italie, Liban, Madagascar, Martinique, Maurice, Pays Bas, Pologne, RD Congo, Réunion, Suisse, Tchad, Tchéquie.

Dans les années 1990, d'anciens membres du Chemin-Neuf se sont plaints de pratiques sectaires, tels le lavage de cerveau et le prosélytisme. Le fondateur, Laurent Fabre a protesté contre ces accusations. 

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Voici le message de l'évêque de Liège, Mgr Jousten, en ce vendredi 18 mars 2011: