Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les ONG laïques roumaines ne sont pas contentes

IMPRIMER

Des ONG font pression sur le Parlement roumain pour obtenir le retrait d'une loi "discriminatoire", autorisant l'Etat à financer à hauteur de 80% les oeuvres charitables des Eglises.

Elles y voient un danger pour le principe de la séparation entre l'Etat et l'Eglise  (!) et une atteinte (!) à la liberté de pensée et d'opinion, prévue par la Constitution.

Selon ces ONG "la nature des cultes religieux les empêche d'accorder une assistance neutre et compétente aux personnes vulnérables", en raison d'une part de l'absence d'une formation en ce sens (?) et, de l'autre, en raison de leur "position conservatrice" (!) sur des questions telles l'éducation sexuelle et contraceptive ou la toxicomanie. On voit d'où vient le vent!

Or, cette loi intitulée "Partenariat Etat-Eglise dans le domaine social",  votée par les députés roumains stipule que les Eglises reconnues par l'Etat - l'Eglise orthodoxe, qui représente 88% de la population, les deux Eglises catholiques (de rite latin et de rite byzantin), ainsi que des dénominations protestantes germanophones ou magyarophones, se justifie aux yeux des élus démocrates-libéraux (PDL, au pouvoir) car il s'agit de réparer une injustice: avec des dizaines d'orphelinats, d'hospices pour handicapés ou personnes âgées. L'Eglise catholique constitue ainsi la première instance philanthropique du pays, surtout avec son réseau Caritas, palliant les carences flagrantes de l'Etat dans le domaine social.

ICI et ICI

Les commentaires sont fermés.