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La population congolaise (RDC) toujours menacée par les rebelles

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AED Internationale (Adaptation Robert Lalonde, AED Canada)

« La guerre n’est pas finie et les rebelles nous menacent toujours. » C’est en ces termes que Mère Petronella Nkaza, prieure de la congrégation « Les Filles de la Résurrection », a décrit la situation au diocèse de Bukavu, situé dans le centre-est de la République Démocratique du Congo.

À la fin juillet, les rebelles ont cassé les fenêtres de quelques-unes de leurs maisons et les sœurs ont dû fuir dans d’autres communautés. « Dans notre paroisse, à Ciherano, les catholiques ne sont plus les bienvenus », a-t-elle déclaré, le 3 août dernier, lors d’une visite à l’œuvre internationale catholique de bienfaisance, l’Aide à l’Église en Détresse (AED).

Un signe de résurrection… malgré la détresse 

La congrégation des « Filles de la Résurrection » a été fondée en 1966 par la Mère Hadewych Ryckebusch et le fondateur de l’AED, le Père Werenfried. Depuis ce temps, la congrégation, qui a connu une croissance continue, dénombre 217 sœurs ainsi que 32 novices et postulantes œuvrant sur trois continents.

Leurs communautés sont situées au Rwanda, en République Démocratique du Congo, au Cameroun, en Italie et au Brésil. Au diocèse de Bukavu, il existe 17 communautés comptant 185 sœurs âgées entre 35 et 55 ans. Compte tenu des guerres qui sévissent dans la région et qu’il est devenu dangereux d’y vivre, sept de ces communautés ont dû fermer leurs portes.

Malgré la précarité de la situation, les candidates sont nombreuses à souhaiter joindre les rangs de la congrégation. Mère Petronella explique cela en disant : « Les femmes voient que la détresse est grande et elles désirent se consacrer au Seigneur afin de servir les plus pauvres. »

Grâce à leur nombre croissant, les sœurs se préparent pour un grand évènement. En effet, le 18 septembre prochain, au Rwanda, s’ouvrira un nouveau prieuré avec un noviciat. Cela représente, au cœur même de la détresse, un signe de résurrection non seulement pour les « Filles de la Résurrection », mais aussi pour toute l’Église de la région des Grands Lacs.

« Au services des plus pauvres des pauvres » 

Le charisme des sœurs pourrait se résumer en ces quelques mots : « Au service des plus pauvres des pauvres ». Leurs communautés se trouvent souvent en-dehors des villes, là où se trouvent les plus pauvres. « Il est dangereux d’y vivre. Toutefois, même si nous devons fuir, nous reviendrions le plus vite possible, car ce sont les plus pauvres des pauvres qui nous ont donné notre identité », explique Mère Petronella.

Puis elle conclut en disant que les habitants sont très contents de ce que les sœurs font : « de là, où nous avons dû fuir, les fidèles nous manquent. Ils nous aiment et ont confiance en nous. »

Soulignons que les sœurs donnent la priorité aux diverses formes de services pastoraux et sociaux auprès des pauvres. Elles s’occupent des centres de santé, des écoles, de la catéchèse en plus de soigner des prêtres âgés.

Source : https://www.facebook.com/note.php?note_id=10150294241212800

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