Après dix ans d’épiscopat et à un an de sa retraite, l’actuel évêque de Liège tire déjà le bilan de sa charge. Sans trop en dire aux journalistes de la Gazette de Liège qui l’interrogent
Nous apprenons que les temps forts, heureux ou malheureux, de son épiscopat sont, d’une part, sa lettre pastorale de 2007 accompagnée d’un DVD intitulé : « Ma lettre, c'est vous » et, de l’autre, les départs de quelques jeunes prêtres et le tsunami de la révélation d’abus sexuels dans le monde, en Belgique et dans son diocèse.
L’évêque estime être un homme de terrain et il ajoute : "RTC m’avait demandé pourquoi j’avais été choisi. Petit clin d’œil : j’ai répondu que c’était parce que j’étais le meilleur"
La concentration des paroisses en unités pastorales est-elle bien digérée ? « C’est une brique, dit-il, mais elle commence à être digérée. Il faut se déplacer, mais quand on est dans une grande assemblée, cela donne plus de souffle ».
Comment évalue-t-il son décret organisant la « pastorale » des funérailles sans messes ? Selon lui, le décret veut faire réfléchir les gens et une telle célébration est aussi valable : « c’est toujours une célébration de la Parole de Dieu » mais « il faut du temps pour qu’une nouveauté soit acceptée ».
L’évêque est social : son intervention qui a eu le plus d’écho a été celle relative à la suppression d'emplois chez le géant belgo-brésilien de la bière InBev visant notamment son site de Jupille et l’hommage « interconvictionnel » organisé à la cathédrale Saint-Paul pour les victimes de la rue Léopold à Liège : « une réussite parfaite » estime-t-il.
Quel est l’état des finances de l’évêché ? Il a besoin d’argent répond Mgr Jousten car « il faut des moyens pour la pastorale des jeunes que nous voudrions lancer. Il faut des moyens pour faire vivre RCF qui est une radio vraiment nécessaire ».
A-t-il des loisirs ? Il se ressource un jour par semaine chez les cisterciennes de Brialmont et il a pris des vacances en Bavière mais son voyage au Congo ne fut pas vraiment une détente.
Lire l’article ici : Mgr Jousten : "Dire comment on va avancer"