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La fin du capitalisme ?

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C'est en ligne sur le site du Vif (les entretiens du Vif) :

"Paul Jorion : "Sans révolution, ce sera la chute de l'Empire romain"

Considéré comme un gourou de l'économie sur Internet, il avait prédit, dès 2004, avec une précision étonnante, la crise des subprimes. Ce fils d'un haut fonctionnaire belge socialiste (tendance chrétienne) a été trader dans une banque française, avant de s'installer aux Etats-Unis, en 1998, où il est devenu expert dans la validation des modèles financiers. Ayant quitté le monde bancaire, il vit aujourd'hui en Bretagne. Ami de Jacques Attali, il est également reçu à l'Elysée. Depuis quatre ans, son blog fait mouche et connaît un succès retentissant : cet anthropologue parvient même à en vivre grâce aux contributions des internautes. Dans son dernier ouvrage, il prédit la fin du capitalisme, remettant en question des dogmes qui perdurent depuis plus d'un siècle. Forcément et nécessairement dérangeant...."

Découvrir ici la suite de cet article interpellant : http://www.levif.be

Commentaires

  • Il serait intéressant d'avoir son avis sur le distributisme, un système économique imaginé entre autres par Chesterton en Angleterre, et qui renvoyait dos à dos le capitalisme bourgeois et le marxisme (ou capitalisme d'État). Autrement dit les deux rejetons principaux du matérialisme athée, devenus deux frères ennemis.

    Le matérialisme athée est inhumain ou déshumanisé, par nature. Il situe le système économique (capitaliste ou marxiste) à la première place, et soumet l'être humain à leur service. Pour Chesterton, il faut retrouver l'humanisme chrétien et remettre donc l'être humain à la première place, le système économique étant à son service, et non l'inverse.

    Laisser aux gens, comme aujourd'hui, le seul choix entre ces deux matérialismes athées, ou même en réinventer un troisième, ce n'est qu'une utopie d'idéologue big brother. La seule vraie révolution serait de retrouver le chemin de l'humanisme chrétien, de remettre l'être humain à la première place des préoccupations de toute la société. Est-ce si difficile à concevoir et à mettre en place ?

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