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Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

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article_photo_1320750206129-1-HD.jpgLu sur « 20 minutes.fr » :

« Pas facile d'être catholique quand les églises se vident, que la transmission de la foi est en chute libre et qu'il faut refuser de s'ériger en groupe de défense là où des intégristes crient à la "christianophobie", s'inquiètent les évêques de France.

Les évêques, réunis en assemblée plénière à Lourdes jusqu'à ce mercredi, admettent devoir affronter des défis majeurs pour enrayer un catholicisme déclinant et faire qu'"on ne rougisse pas d'être croyant".

Invitée de la dernière heure à l'agenda épiscopal: la fronde menée par des groupes intégristes contre la pièce de l'Italien Romeo Castellucci, "Sur le concept du visage du fils de Dieu". Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Lille, est clair: "Nous ne nous situons pas comme un groupe de défense".

"Ce n'est pas très +tendance+ de dire qu'on est chrétien. Il y a parfois une façon de traiter le christianisme qui peut nous révolter, reconnaît ce vice-président de la Conférence épiscopale. Mais nous voulons être les disciples de celui qui, souffrant la passion, a dit +Remets ton épée au fourreau+".

Les évêques ont d'autres fers au feu.

Comment motiver "les empêchés du dimanche", prêts, déplore Mgr Bernard Dubasque, secrétaire général adjoint de la Conférence épiscopale, à "faire 20 minutes de route pour aller au supermarché, mais pas dix pour se rendre à l'église?"

Comment valoriser le dimanche dans un diocèse à dominance rurale, où chaque paroisse compte dix à quinze clochers, lorsqu'on sait qu'à terme, il n'y aura qu'un seul rassemblement dominical ? Certains évoquent le covoiturage, d'autres un partage accru des bonnes pratiques, de meilleures liturgies, tant il est "essentiel que le dimanche reste un temps fort de ressourcement".

Et "comment parler de Dieu dans une société de consommation ?", s'interroge Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence épiscopale. On ne vit plus dans un monde où la foi se transmet d'une génération à l'autre, par imprégnation. Les jeunes sont aujourd'hui confrontés à une multitude de possibles. Comment les aider à discerner, à hiérarchiser?"

Certains évoquent "une énorme rupture de transmission", un "analphabétisme religieux" qu'une trentaine d'heures de catéchisme par an, dispensées en dehors de tout environnement porteur, ne suffiront pas à pallier.

Reste que la situation est loin d'être désespérée et que plus d'un - parmi les 125 évêques réunis à Lourdes - a déjà retroussé ses manches pour aborder la mutation d'un "christianisme d'héritage" en un "christianisme de proposition".

La "nouvelle évangélisation", prônée par le pape Benoît XVI, a même donné des ailes à certains, comme à Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon-Fréjus, diocèse où l'on passe de la "pastorale de la cloche" à la "pastorale de la sonnette".

Autrement dit, comment aller prêcher l'Evangile hors les clochers et jusque dans les boîtes de nuit, si nécessaire, ou encore le confier à des communautés charismatiques venues tout droit d'un Brésil plus coloré, plus effervescent.

Si le but est de "chercher avec ardeur et humilité des voies nouvelles, sans avoir à rougir de l'Evangile", comme le souligne Mgr Bernard Podvin, cette méthode implantatoire ne fait pas toujours l'unanimité.

Certains veulent rétablir "la culture chrétienne", "enseigner le fait religieux", en plus de la catéchèse. Connaître les bases du judaïsme, de l'islam, insistent-ils, permettrait de supprimer la peur de l'autre.

D'autres souhaitent une meilleure formation des prêtres à l'écoute et à l'accompagnement spirituel. Savoir parler de la vie, de la mort, du pardon, des questions existentielles, voilà ce qui fait défaut.

Ou, plus simplement, selon Mgr Yves Patenôtre, évêque de Sens-Auxerre: "savoir dire les mots de toujours dans le monde d'aujourd'hui".

Bel exemple d’ Eglise papotante (comme dirait Monseigneur Léonard lorsqu’il est d’humeur gaullienne) où, après avoir sacrifié au culte du débat démocratique, chacun arrange finalement sa « pastorale » comme il lui plait…

Ici : LOURDES - Pas facile d'être catho, s'inquiètent les évêques

Commentaires

  • Et si l'on redonnait tout simplement les commandes à Dieu, en refaisant de la messe l'endroit où l'on vient spécialement pour Lui dire qu'on l'aime, mais en ne cherchant pas à briser son mystère ? Donc, en redonnant à la messe toute sa dimension spirituelle et sacrée, et par là toute sa beauté.

    Qu'elle ne soit pas une simple réunion amicale de cathos, qui papotent ou chantonnent entre eux, en demandant à Dieu de ne pas trop les déranger. Quelle différence alors avec une réunion amicale quelconque, de marcheurs ou de pêcheurs ? Si la messe ressemble à n'importe quelle autre réunion profane, pourquoi voulez-vous que les gens n'aillent pas dans d'autres réunions, au lieu d'aller à la messe ?

    La messe doit être l'endroit et le moment privilégié où l'on se tourne vers Dieu, pour lui dire qu'on l'aime, pour le remercier, pour l'honorer en lui faisant la plus belle place, et où on lui demande humblement de nous pardonner et de nous aider.

    C'est le « ite missa est » qui nous envoie alors en mission dans le monde, pour aimer notre prochain, avec l'aide de Dieu. La messe elle-même ne doit pas être dans le monde, elle doit être en Dieu, autant que possible. Peut-être devrions-nous tous réapprendre à aimer Dieu comme il faut, faute de quoi nous ne pourrions aimer comme il faut notre prochain ?

  • Je partage totalement le point de vue de Pauvre Job. Il s'agit d'un véritable chemin à suivre. Pour que ce message ne reste pas lettre morte il serait bon, je crois de se pencher, les yeux bien ouverts, sur les divers messages de Marie lors de ses apparitions ici ou là. Pour changer les choses, il faut d'abord en connaître les raisons, l'origine accepter nos erreurs passées et souhaiter se relever rapidement et durablement. Voici par exemple un Extrait des messages des apparitions de la Salette (France 1846)

    (...) Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvais vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l'amour de l'argent, l'amour de l'honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d'impureté. (...)

    Oui, les prêtes demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! (...)

    Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n'y a plus d'âmes généreuses, il n'y a plus personne digne d'offrir la Victime sans tache à l'Éternel en faveur du monde. (...)

    - La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements (guerres de 1870 et 1914) ; on doit s'attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère divine. (...)
    http://prireetrconfort.blog4ever.com/blog/articles-cat-428707-495878-les_pretres__ministres_de_mon_fils__les_pretres__p.html


    Etonnant comme rien n'a changé sous le soleil!!!! En 2011!!
    Tout ce que l'Eglise catholique vit actuellement est le fruit de cet éternelle recommencement dans la désobéissance et l'attrait du mal que nous ne pouvons détruire en nous que par la prière du coeur. Une seule personne nous y invite avec force: MARIE, Mère de Jésus-Christ; notre Seigneur et Sauveur.

    Il est plus que tant de se tourner une fois pour toute vers la Reine de l'Eglise, vers le Rosaire, vers le chapelet; seule prière qui nous permet de contempler la vie du Christ et sa vie à Elle. Imbibons-nous d’eux-mêmes. Nous recevons la grâce de devenir semblables au Christ en le récitant. Jésus nous la donne. par la récitation du Rosaire. Humblement demandons à Marie d'intercéder pour nous afin que nous (+ prêtres) ayons, enfin, la force de réaliser tout ce que Pauvre Job propose dans son commentaire ci-dessus.
    Ne nous voilons pas la face; nous sommes responsables des fléaux actuels. REconnaissons-le, ne nous lamentons pas et humblement demandons la miséricorde de Dieu, tournons-nous vers Marie. Reine de l'Eglise; celle de qui vient toutes les grâces, car c'est la Reine qui distribue là en Haut!
    Si nous voulons une abondance de dons, cela doit nous venir de Dieu, et Catherine Labouré la prédit: " Cette fonction de distribuer l'abondance des grâces, qui vient de Dieu, est une fonction divine. Il faut un mandat divin pour en être digne. Et la preuve, nous la voyons dans le fait inconcevable qui crève les yeux de tous; l'homme d'aujourd'hui crève de faim spirituellement comme humainement au milieu de l'abondance! Pour distribuer cette abondance, il faut une humilité qu'aucun homme n'a pu atteindre, aucun prêtres, personne! Sauf cette femme que Dieu le Père a choisie our être la Mère de Son Fils, Marie de Nazareth, épouse de Joseph le juste et le silencieux. L'abondance distribuée à tous et à chacun, dans les grâces, ne sera réalisé que lorsque Marie sera reconnue comme Reine du Monde. Une reconnaissance publique par chaque nation". (extrait du journal « Vers Demain Pèlerin », édition du 1er trimestre 1978, imprimé par l’ASBL « Les Pèlerins de Saint Michel », au Canada ; est rédigé par la rédactrice ; Gilberte Côté-Mercier.).
    Humblement, en prenant conscience de notre incapacité à agir seuls, demandons conseils, miséricorde et grâce à Marie. Elle en touchera un mot à son fils bien-aimé; Notre Seigneur et frère Jésus-Christ.
    Pour cela une seule arme et armure contre l'esprit du mal; le chapelet et la prière du rosaire quotidiennement avec le coeur rassemblés ensemble dans les églises du pays et des nations.

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