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Selon « La Libre » Rick Santorum a choqué le public américain

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 Le candidat catholique à l’investiture républicaine pour les prochaines élections présidentielle américaine, Rick Santorum est contre l’avortement. « et il le fait savoir » déclare la « Libre » qui poursuit : « sur le plateau du show télévisé de Piers Morgan (CNN) vendredi soir, le candidat à la primaire du Parti républicain pour l'élection présidentielle américaine de 2012 a tenu des propos qui n'ont pas manqué de choquer. Le journaliste l'a interrogé sur ce qu'il ferait si une de ses deux filles tombait enceinte suite à un viol et qu'elle lui demandait l'autorisation d'avorter. Dans cette situation, Rick Santorum lui expliquerait donc de prendre cet enfant "comme un cadeau de Dieu" arguant qu'interrompre cette grossesse indésirée pourrait "ruiner sa vie". "Aussi horrible soit la façon dont ce fils ou cette fille a été conçu, celui-ci n'en est pas moins son enfant" affirme-t-il. Convaincu, il poursuit son explication: "D'une certaine manière, c'est un don de la vie humaine, et il faut accepter ce que Dieu nous donne. Je peux pas imaginer quelque chose de plus horrible mais il faut savoir tirer le meilleur parti d'une mauvaise situation."  Rick Santorum: "Il faut accepter ce que Dieu nous donne"

Mutch is too mutch, comme on dit dans la bourgeoisie libérale avancée…

Commentaires

  • Ce candidat aurait dû retourner la question au journaliste, sur un cas similaire, mais malheureusement bien plus fréquent et plus probable. Que ferait ce journaliste s'il apprenait que sa femme lui a été infidèle et n'est pas enceinte de lui ? Va-t-il se donner le droit de tuer l'enfant (et pourquoi pas sa femme et l'amant en même temps) ?

    Il y a bien trop de gens qui sont choqués par le fait qu'on puisse « tendre l'autre joue » à quelqu'un qui vous a frappé. Ils ne connaissent en fait que la loi du plus fort, la loi de la vengeance. Ils ne comprennent pas ou n'acceptent pas la loi du Christ, la loi du plus faible, les Béatitudes.

    Si quelqu'un a été choqué par cette réponse, c'est qu'il n'a pas encore compris qu'on ne vainc pas le mal par le mal, la violence par la violence. Or, une société qui a banalisé l'adultère et le divorce est une société qui a banalisé un mal objectif, un mal qui détruit les gens mais qui la sape elle-même.

    L'adultère est le fait de tromper celui ou celle qui vous aime le plus, et de bafouer le serment que vous lui avez fait. Une société qui banalise la tromperie et le parjure est-elle une société civilisée ?

    Le divorce est un fléau majeur, qui touche de la manière la plus grave les enfants, pour la vie et même pour plusieurs générations. Et ce ne sont pas que les conjoints et leurs enfants qui en sont victimes et qui en souffrent. Ce sont leurs deux familles, et toutes leurs relations, amicales ou de travail. Les divorces conduisent à des drames humains et sociaux, jusqu'au suicide ou au meurtre.

    Le viol est aussi un mal objectif, mais comment une société justifie-t-elle qu'elle banalise par ses lois le mal objectif que sont l'adultère, le divorce et l'avortement ? Elle rend le mal objectif tout à fait fréquentable, moralement parlant. Elle banalise ainsi la violence comme moyen de lutter contre la violence.

  • Toute la confusion en matière d'avortement, vient de ce que l'acte n'est envisagé qu'en rapport à la mère.On évoque alors sa liberté personnelle, son droit à disposer de son corps etc... et c'est parfaitement cohérent si l'on n'envisage comme sujet de droit que la mère. Dès lors, le rejet de l'avortement devient effectivement un tabou religieux anachronique ( perçu un peu à la manière du refus de la transfusion sanguine par les Témoins de Jéovah).Malheureusement, il y a un autre sujet de (non?) droit qui est impliqué au premier chef dans l'acte, puisqu'il en est la victime. Il faut donc toujours recentrer le débat de la mère vers l'enfant et s'interroger sur le rôle de la Loi: protéger la vie du plus faible, ou lui refuser cette protection quand elle ne rencontre pas le choix parental.en d'autres termes, qui est sujet de droit dans notre société? La vie est-elle un don à protéger ou à tolérer sous réserve d'inventaire ? Je crois que l'enjeu, c'est l'(dés)humanisation de notre société qui se dit civilisée mais qui glisse rapidement de la notion de bien commun à celui d'intérêt individuel.

  • Ne faut-il pas plutôt comprendre que la rédaction de "La Libre" (C. Laporte et cie...) a été choquée par un Rick Santorum qu'elle estime politiquement incorrect ?

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