Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Namur : Catéveil, encore un « machin » ?

IMPRIMER

De Christine Bolinne sur le site du diocèse de Namur et sur cathobel « (…):

" Catéveil, c'est le nom de ce service, est installé au Séminaire de Namur où des permanences ont lieu le mercredi et le samedi. Le but: répondre aux questions des catéchistes, discerner et réfléchir sur les méthodes de catéchèse,....

 La mission d'un(e) catéchiste est essentielle: aider un enfant à cheminer vers l’adulte de demain. Une tâche pas toujours simple à remplir. Des catéchistes - le plus souvent des parents voire des grands-parents - qui ont le désir de faire partager, aux enfants comme aux adolescents, leur foi, leur amour pour Dieu ne doivent pas se sentir seuls face à cette mission (photo) il est intéressant d'avoir une oreille extérieure et compétente à interroger.(…) La nouvelle équipe en place a reçu trois missions. Elle doit mener une réflexion de fond sur les grandes questions de la catéchèse et de l'adolescence aujourd'hui. Parmi les questions qui sont et seront examinées: la catéchisation en elle-même. Que signifie catéchiser au 21eme siècle avec l'évolution de la société, la déchristianisation... Il s'agit encore, pour les catéchistes, d'avoir une bonne connaissance de l'enfant: ils s'adressent aux plus jeunes comme aux ados. La catéchèse va de l'éveil à la foi de la petite enfance à la catéchèse de confirmation en passant par la catéchèse de première communion et la catéchèse de profession de foi.

 (…) Il s'agit de vérifier si, par exemple, la catéchèse est en accord avec le choix de catéchèse permanente d'adulte, si elle est en phase avec le vécu des enfants mais aussi des jeunes adultes d'aujourd'hui. Une méthode qui doit également veiller à l'apprentissage de la prière et de la charité. L'enfant ou encore l'ado doit également comprendre à travers les séances de catéchèse qu'il est invité à s'engager. Il a une mission de service à accomplir.
Catéveil dont les bureaux se trouvent au Séminaire de Namur assure une permanence, le mercredi, de 15 à 18h et le samedi de 9 à 12h. (…)
Le chanoine Rochette, vicaire épiscopal en charge notamment de la catéchèse s’est dit très fier du nom choisi: ''Catéveil, c’est apprendre à mettre Dieu au centre de sa vie.''

 L’idée de mettre un peu d’ordre et de suggérer des choix bien orientés dans la catéchèse est en soi une excellente  idée. Reste à voir ce que pourra réellement faire l’équipe d’accompagnement mise en place par le vicaire épiscopal Joël Rochette – qui est aussi le Recteur du Séminaire de Namur. Avec le concours de Nancy de Montpellier, Inspectrice diocésaine et professeur de pédagogie religieuse au même Séminaire. Deux noms qui, entre autres, rassurent (a priori) sur la pertinence de cette initiative.

Voir ici: Catéveil, la catéchèse pour les enfants et les ados 

Commentaires

  • « Une méthode qui doit également veiller à l'apprentissage de la prière et de la charité. »

    Je pense que c'est surtout et avant tout cela la catéchèse, une vraie évangélisation, un vrai apprentissage de la rencontre avec Dieu, qui est d'abord venu à notre rencontre dans le Christ. Tout le reste, les méthodes, les outils, ce n'est que de l'emballage pédagogique et de la technique. Il faut donc surtout et avant tout des catéchistes qui soient de vrais témoins du Christ, du commandement de l'amour de Dieu et du prochain, avant d'être de grands pédagogues, théologiens ou méthodologistes. Une très humble grand mère, même analphabète, mais qui a la foi et l'amour charité, fait la meilleure des catéchistes pour ses petits enfants. Et son « consultant Catéveil », c'est tout simplement l'Esprit Saint et la Communion des saints.

    Les enfants (comme tout être humain, en fait) se forment surtout par l'exemple, par un modèle, et non par la simple parole, aussi belle et intellectuelle soit-elle. Si cette parole n'est pas accompagnée d'un témoignage d'amour charité, elle s'envolera, elle ne servira de rien, elle ne sera « qu'un cuivre qui résonne ou une cymbale qui retentit... », comme dirait Saint Paul. Et un témoignage d'amour charité n'a même pas besoin de parole pour se donner (ou se pardonner), un simple sourire, un simple geste, une simple image, un simple cadeau. On peut même parfois rester et prier en silence avec les enfants, agenouillés, pour leur montrer la rencontre avec Dieu, qui n'a besoin que du cœur.

    Prions donc Dieu dans notre cœur qu'il inspire des catéchistes qui ne soient pas que « des cuivres qui résonnent ou des cymbales qui retentissent ».

  • N'étant pas sur "Facebouc", permettez que je m'exprime ici.
    Sans mettre en cause les qualités individuelles des personnes citées, permettez quelques remarques.

    Dans cette présentation...
    - L'objectif annoncé, c'est donc d'aider les enfants (sous-entendu chrétiens, catholiques) "à cheminer vers l'adulte de demain".
    Mais, ça c'est la mission des parents et des enseignants. Où est la spécificité des catéchistes ?
    - En cette année de la Foi, dans la présentation d'un nouveau projet catéchétique, le mot "Foi" ne sort qu'une fois. Dans l'expression "profession de foi". Franchement.
    Avant de demander à nos enfants de professer quoi que ce soit, ne serait-il pas de première nécessité de leur présenter le contenu à professer ? La Foi.
    - On va demander de "mettre Dieu au centre de sa vie". Fort bien. Mais, on ne lit pas que les Ecritures seront systématiquement utilisées et expliquées.

    Dans ce cas, excusez-moi de craindre que, chez nous, la "nouvelle évangélisation" ne soit pas pour demain.

Les commentaires sont fermés.