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Défense de la vie : la parole claire d'un évêque

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source : le Salon beige

Mgr Marc Aillet, évêque de Lescar, Bayonne et Oloron, a rédigé la préface de l'ouvrage de Phillipe de Cathelineau, "Naître ou ne pas être. De la dictature de nos libertés à la faillite de nos solidarités." (à paraître, le 1er mars) La voici en exclusivité à lire ici

Voici un extrait qui fait écho à de récents propos de Monseigneur Léonard :

Le consensus démocratique n’a pas l’apanage de la vérité et de la justice. En ce sens, la légitimité du politique découle de son respect de la loi naturelle, de cet ordre voulu par Dieu, inscrit au plus profond de la création. Comme l’écrit saint Thomas d’Aquin : « Une loi contraire à la raison est plus une violence qu’une loi ». Le pape défunt le rappelle avec force : « La racine du drame, combien elle est parfois élargie et différenciée ! Mais il y a aussi les instances humaines, parfois les « groupes de pressions », les corps législatifs, qui « légalisent » la privation de la vie de l'homme non encore né. Existe-t-il une instance humaine, existe-t-il un parlement, qui ait le droit de légaliser le meurtre d'un être humain innocent et sans défense, qui ait le droit de dire : "il est permis de tuer", et pour finir : "il faut tuer", là où il faut au contraire protéger et aider la vie au maximum?» [Jean-Paul II, 4 juin 1991, homélie à Radom (Pologne).]

Commentaires

  • Il me semble que les multiples dérives de notre société reposent principalement sur cette volonté des athées d'être seuls maîtres de la vie et de la mort, de pouvoir tout contrôler, « sans Dieu ni maître » et donc sans jamais avoir de comptes à rendre à personne.

    C'est poussé à un tel degré d'obsession pathologique que je connais des athées qui sont malades de penser qu'ils n'ont pas pu choisir eux-mêmes de venir à la vie, de recevoir la vie !

    Leur droit de supprimer une vie « non désirée », que représentent l'avortement, le suicide et l'euthanasie, le dit bien. Il se fonde sur un refus de soumission à la mort naturelle. Comme si cette mort naturelle, dont on ne connaît ni le jour ni l'heure, serait une violation intolérable d'un droit des athées à décider de TOUT.

    Mais, à l'inverse de ces tentatives de supprimer la vie de manière non naturelle, on voit aussi pas mal de tentatives de créer la vie de manière non naturelle. Avec cette même mentalité de TOUT contrôler et décider tout seuls, aussi bien créer que supprimer la vie. Ce qui est naturel, les lois naturelles s'imposant à eux, tout cela est insupportable pour les athées.

    L'athée veut tellement croire qu'ils s'est fait tout seul, n'a besoin de personne et ne veut rendre de comptes à personne, qu'il ne veut même pas entendre parler de Dieu. Le concept même d'un Dieu Créateur et Père, qui ait fait qu'il soit être vivant et pensant, l'idée même lui en est insupportable. Il doit rejeter cette idée, il doit nier Dieu et ne veut même pas en entendre parler, pour se rassurer sur le fait qu'il est bien seul maître de la vie et de la mort.

    On peut qualifier cette obsession athée (de se libérer de toute loi naturelle) d'arrogance ou d'orgueil humain. Elle entraîne l'athée à vouloir nier Dieu, ou à se vouloir Dieu à la place de Dieu. Je pense qu'on peut rapprocher cela du premier péché d'orgueil contre Dieu attribué à nos premiers ancêtres, Adam et Ève.

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