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Quand un Président s'engage en faveur de la Vie

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Une lettre ouverte remarquable a été publiée par le Président chilien dans la presse. C'est ici, sur le blogue de Jeanne Smits qui en a assuré la traduction : Chili : ce qu'est un président pro-vie…

A lire et à diffuser!

Extraits :

...Notre Constitution politique assure à chaque personne le droit à la vie. Aussi bien la Cour suprême que le Tribunal constitutionnel ont invariablement jugé que, en accord avec notre ordonnancement juridique, l'enfant à naître (nasciturus) est aussi une personne, dont la vie doit être protégée. Et si cela n'était pas suffisant, la Constitution elle-même charge le législateur d'adopter les mesures nécessaires pour « protéger la vie de celui qui est à naître ». 

La deuxième raison est d'ordre pratique. Dans le doute, il vaut toujours mieux choisir la vie. Car même à supposer que nous n'aurions pas de certitude par rapport au traitement juridique qu'il faut réserver à une vie humaine en gestation, ce qui est correct et sage, c'est d'adopter une position humble et choisir celle qui soit la plus favorable à la protection et au développement de cette vie. S'agissant de questions qui impliquent la vie ou la dignité humaine, par conséquent, il vaut mieux être prudents que d'agir de manière précipitée. 
La troisième raison est qu'il ne s'agit pas d'une décision qui incombe seulement à la mère ou aux parents de l'enfant à naître. Entre aussi en ligne de compte la vie d'un être nouveau, unique, irremplaçable et distinct de ses parents, dont la vie doit être défendue avec la plus grande force, précisément en raison de sa pleine innocence et du fait qu'il est sans défense.
La quatrième raison est d'ordre religieux. En tant que chrétien je crois que la vie est un don de Dieu. Lui seul a le pouvoir de donner la vie et le droit de l'enlever. C'est pourquoi je suis partisan de protéger la vie et la dignité humaine depuis sa conception jusqu'à la mort naturelle. Et, pour la même raison, je suis également opposé à l'euthanasie et à la peine de mort. (...)

Mais il ne suffit pas simplement de s'opposer à l'avortement même si c'est pour d'excellentes raisons. Nous ne savons pas avec exactitude combien d'avortements provoqués ont lieu chaque année au Chili, entre autres parce qu'il s'agit là d'actes illicites, et que l'immense majorité de ceux qui les pratiquent le font donc de manière clandestine et secrète pour éviter d'encourir une peine pénale. Mais ce nous savons, malheureusement, c'est qu'il ne s'agit pas d'une pratique isolée dans notre pays, mais que leur nombre se compterait, au meilleur des cas, en dizaines de milliers par an. Cela veut dire que nous sommes au devant d'une situation dramatique, non seulement pour ces milliers d'enfants qui ne naîtront jamais, mais aussi pour leur mère, leur famille et la société tout entière. 

En conséquence, nous devons tenter de découvrir ses causes profondes, mieux comprendre ses conséquences et mettre en œuvre une politique meilleure pour prévenir les avortements et les grossesses non désirées. Cela a été un engagement central de notre gouvernement, à travers de multiples politiques publiques, parmi lesquelles je voudrais signaler : premièrement, augmenter le congé post-natal de trois à six mois et améliorer sa couverture, pour indemniser non plus seulement une femme sur trois mais la totalité des femmes qui travaillent et qui sont à l'âge fertile, pour bénéficier ainsi potentiellement à deux millions et demi de femmes chiliennes. Ainsi nous voulons que la maternité ne soit jamais un obstacle pour accéder à un travail, ni que le travail soit un obstacle pour devenir mère. ...

Commentaires

  • Voilà qui nous fait du bien à lire. Prions pour que le prochain président des Etats-Unis soit également "pro-vie"...

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