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Quand la pilule abortive se révèle doublement mortifère

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NEW YORK, 7 septembre (C-FAM) Plusieurs études récentes démontrent qu’il existe un lien entre les pilules abortives – pourtant célébrées comme alternatives aux IVG illégales et dangereuses – et l’augmentation du nombre de morts maternelles et de souffrances.

Une étude du Sri Lanka conclut que « dans les pays en voie de développement, le « mauvais usage [des avortements médicalisés] a conduit à des avortements partiels ou infectés, par là augmentant [le nombre de ] morts maternelles et la morbidité. »

Une étude importante finlandaise conclut : « [L]’avortement médicalisé étant de plus en plus pratiqué dans certains pays, cela pourrait avoir pour résultat d’augmenter les taux de morbidité liée aux interruptions de grossesses dans le monde. »

Dr. Donna Harrison, une prééminente experte du Mifépristone, a rédigé pour l’Association for Interdisciplinary Research in Values and Social Change un rapport sur des études du Sri Lanka, du Vietnam, et de Finlande. Ces études concluent que le Mifépristone, aussi connu sous le nom RU- 486, et le misoprostol provoquent de nombreuses complications, et leur usage est médicalement plus risqué dans les pays en voie de développement.

Les militants de l’avortement font une promotion agressive des pilules abortives dans les pays en développement parce que le manque d’infrastructures médicales, de centre de transports d’urgence, d’eau et autres fournitures rendent l’avortement chirurgical moins accessible et plus risqué. Or les risques liés à l’avortement médicalisé sont plus importants, pour des obstacles au traitement similaires. Le traitement le plus couramment pratiqué et le plus nécessaire est l’intervention chirurgicale. Au Vietnam, des chercheurs ont découvert qu’un quart des femmes devaient subir une intervention chirurgicale suite à un avortement incomplet provoqué par usage du misoprostol.

L’étude finlandaise a révélé que dans le cas de patientes en bonne condition de santé, les avortements médicalisés causaient quatre fois plus de complications que les avortements chirurgicaux. Les femmes ayant fait l’usage de pilules abortives subissent des hémorragies sept fois plus souvent que les patients ayant recours à l’IVG chirurgicale, subissent plus d’échecs nécessitant un suivi chirurgical, et s’exposent à vingt fois plus de risques de séquelles chirurgicales résultant des services d’urgence que les patientes ayant recours à l’IVG chirurgicale.

Cela correspond aux cas américain, où au moins quatorze femmes sont décédées après avoir consommé du mifepristone. En 2000, les Etats-Unis ont approuvé le mifépristone, assortissant son usage de restrictions : seuls les médecins sont autorisés à prescrire le traitement après une échographie. Par ailleurs, un examen médical de suivi est requis pour rechercher les cas d’hémorragie et d’infection, et pour vérifier si l’avortement est achevé ou si des parties du corps de l’enfant sont restées dans le corps de la mère.

Il y a un an, une jeune femme de 18 ans, préalablement en excellente santé, est décédée suite à l’usage du RU-486. Suite à son décès, le père de la jeune fille a mis en service un site internet, “AbortionPillRisks.org”, alertant les femmes des dangers mortels liés au RU-486.

Les militants pro avortement cherchent à développer la pratique de l’avortement médicalisé dans les pays en voie de développement qui n’ont pas les capacités de mettre en œuvre des protections et ne peuvent faire le suivi des complications.  Beverly Winikoff de Gynuity, un des principaux promoteurs des abortifs chimiques, rejette la mise en place de protections, et s’oppose même à l’ajout d’antibiotiques au traitement d’ensemble de l’avortement médicalisé, parce que cela « augmente le coût de l’intervention, ce qui empêche le prix d’être abordable dans les pays en voie de développement ».

Le Dr Harrisson accuse les groupements militants comme Ipas de tromper les patients volontairement lorsqu’ils affirment que les avortements médicaux sont, dans leur très grande majorité, sans danger, même dans les pays en voie de développement, et que la légalisation de l’IVG réduit le nombre de morts maternelles. Analysant de près les données sur le Népal, le Dr Harrison a conclut que la mortalité maternelle avait entamé « sa diminution spectaculaire AVANT la légalisation de l’IVG. Or les fausses prétentions d’Ipas et consorts, selon lesquels les taux de mortalité maternelles seraient liés à la pratique de l’IVG en toute illégalité, visent à persuader les gouvernements non seulement de légaliser l’intervention, mais aussi à permettre l’usage sans restriction des pilules abortives qui feront augmenter [les taux de] mortalité maternelle dans les pays en développement. »

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