Si vous n'en avez pas encore votre dose, vous pourrez en reprendre un peu ici, grâce à "Juste ciel" : http://www.varia.be/fr/les-spectacles/juste-ciel4
"... vingt histoires courtes à se raconter le soir avant la prière, vingt tableaux enchevêtrés pour une comédie du sacré où le corps joue aux apparitions et récite jusqu'à l'absurde le rosaire des gestes appris.
« ... se reposer la question du religieux aujourd'hui, puisque telle est la thématique du spectacle : comment survivre aux dogmes, comment aborder la transcendance sans se faire piéger dans les interdits et les superstitions."
Commentaires
Quelle caricature. Et on appelle cela de la culture ? Cela ne vole pas plus haut que le bouffon Pirette.
Commentaire sur Le Soir (en 2012) : « Explorant le poids de la religion catholique sur notre société, ce spectacle est à la base de tout le parcours de la Compagnie Mossoux-Bonté. Repris plus de 25 ans après sa création, il ne perd rien de son actualité. »
Donc, selon Le Soir de 2012, le poids de la religion catholique opprime encore notre société ! Je n'avais vraiment pas remarqué que les lois votées dans notre société belge, depuis plusieurs générations, portaient le sceau de la religion catholique.
Commentaire sur La Libre Belgique (en 1985 déjà !) : « 'Juste Ciel', c’est la mise en chorégraphie des rites, la mise en mouvements de la symbolique gestuelle chrétienne ; c’est une version dansée de l’héritage que nous a laissé la religion. Non seulement il y a transposition, réinterprétation puisqu’il y a danse. Mais il y a aussi décalage, dérive, détournement. La critique est là, et bien là – qui heurtera peut-être certains – dans l’ironie, la dérision d’une symbolique pervertie. Autant de rigueur dans le mouvement que de cohérence dans le propos. Autant de pertinence dans le choix des musiques (…) que de beauté épurée dans les images. Ces vingt histoires très courtes (…) sont « racontées » avec une telle force contenue – et beaucoup d’humour – qu’elles éclairent 'Juste Ciel' d’une lumière véhémente, par instants pétrifiante. Le corps chrétien, enveloppe charnelle méprisable et méprisée, revu et corrigé par Nicole Mossoux, prend une nouvelle et troublante dimension ascétique jusqu’à l’hystérie. »
Donc, selon La Libre de 1985, le « corps chrétien » serait rien moins que « méprisable et méprisé ». Et les prières du soir de nos enfants seraient des séances d'ascétisme et d'hystérie. Des espèces de danses chamaniques sous l'effet de drogues, en quelque sorte. Pour La Libre, les soirées passées avec Lady Gaga seraient sans doute par comparaison empreintes de recueillement et de spiritualité, bien loin de cette hystérie catholique bien connue.
Ce commentateur doit être une sorte d'hibernatus qui s'est réveillé après avoir été congélé il y a au moins 300 ans! Pour le moment, c'est plutôt le poids du libertarisme soixante-huitard poussé à l'extrême que notre société doit supporter!