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Quand Civitas organise une prière devant l'Assemblée Nationale...

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...cela donne ceci : huffingtonpost.fr/

Comme le faisait remarquer un blogueur, il est surprenant que la prière soit présentée comme "une arme". Faut-il mélanger prière et manifestation ? Faut-il risquer qu'intentions de prière et slogans se confondent ? Faut-il exposer Dieu, la Vierge, les saints à l'incompréhension, au dénigrement, à la dérision, voire à la haine d'un public mal disposé ?

Malaise.

Commentaires

  • Il me semble pourtant que la prière est la seule 'arme' à disposition des catholiques, car c'est la seule 'arme' non violente. Par contre, que des gens se sentent 'agressés' par une prière est paradoxal. Serait-ce donc qu'ils attribuent à la prière des pouvoirs qui les menacent, ou qu'ils trouvent une violence à leur égard dans le simple fait de prier ? Pourquoi les anticléricaux, dont les slogans cathophobes les plus violents ont été affichés en rue lors de leur manifestation, n'ignorent-ils pas purement et simplement ces gens qui prient ? On ne leur demande même pas de les respecter, mais de les ignorer.

    Maintenant, faut-il que les catholiques prient uniquement chez eux, dans leurs églises ou leurs cénacles, hors de la vue de ceux qui sont confiés dans leurs prières ? Je suis certain que beaucoup de catholiques font cela quotidiennement, mais devons-nous pour autant rejeter ceux qui prient en rue devant les centres d'avortement, pour prendre un autre exemple ? Nous sommes conscients que Dieu nous voit et nous entend partout où nous sommes, mais devons-nous en déduire que nous ne devons plus prier de manière à être vus et entendus de notre prochain ?

    Les catholiques en France (et en Belgique) ont dû renoncer, sous la pression politique anticléricale, à la plupart de leurs processions traditionnelles, et donc de leurs prières en rue. Alors que ceux qui revendiquent leurs pratiques homosexuelles reçoivent toute l'aide politique et les subsides nécessaires pour afficher fièrement et publiquement en rue leurs revendications.

    Faut-il que les catholiques acceptent de plus en plus ce traitement discriminatoire ? Leurs pratiques religieuses doivent-elles être renvoyées dans les catacombes, alors qu'en même temps des bacchanales sont célébrées au grand jour et favorisées par les César qui nous dirigent ? Bref, la France et la Belgique continueront-elles longtemps à favoriser la cathophobie la plus extrême dans leur population, tout en cherchant à interdire les autres phobies ?

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