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La papauté affaiblie ?

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Le fidéisme est une attitude relevant d'une foi aveugle qui répudierait l'usage de la raison. Ces jours-ci, face à la renonciation du pape, on a comme l'impression que nombreux sont ceux qui succombent à cette tentation et se lancent dans des dythirambes plein d'exaltation pour célébrer une décision courageuse, prophétique, christique, suscitant l'admiration et excluant toute critique, voire toute réticence. Avouons que, dès que cette nouvelle a été connue, nous avons manifesté sur ce blog une certaine retenue contrastant avec le chorus entendu partout ailleurs, ou presque. N'importe-t-il pas de savoir raison garder? Faisons d'ailleurs remarquer que les mêmes qui célèbrent partout cette décision auraient été aussi ceux qui auraient défendu le pape avec bec et ongles s'il était resté sur le trône pontifical jusqu'au bout, malgré tout, comme l'avait fait Jean-Paul II. C'est pourquoi les propos du Professeur de Mattei reproduits ci-dessous nous paraissent marqués  au coin du bon sens.

Le Professeur Roberto de Mattei redoute un affaiblissement de la papauté (source) :

(source : www.formiche.net) "Je n'exclus pas qu'il puisse y avoir d'autres raisons, outre celle de la santé, qui ont poussé le pape à démissionner. Je suis surpris par le fidéisme du monde catholique qui devant un geste historique a réagi en se limitant à en souligner les aspects positifs, sans tenir compte d’éventuelles répercussions négatives". Ainsi s’exprime Roberto de Mattei, Président de la Fondation Lepanto et professeur d'histoire du christianisme à l'Université européenne de Rome. Grand respect pour le geste du pape, mais on ne comprend pas comment un tel homme n’ait pas évalué les répercussions négatives qu’un tel choix entraîne déjà sur la papauté.

Les conséquences de la renonciation

De Mattei retient au contraire "qu’il s’agit d’un geste historique qui impose une discussion qui ne devrait pas se concentrer sur les intentions, mais les conséquences". Selon le professeur, la "première conséquence objective peut être constatée à partir des réactions des médias soulevées par la démission du pape. Au-delà du fait que c'est un acte correct du point de vue canonique, c'est toutefois un geste qui se pose en discontinuité avec la tradition et la pratique multiséculaire de l'Eglise, avec un très fort impact psychologique sur l'opinion publique. » En substance, « elle véhicule une image d'un souverain pontife affaibli et très humain, qui bouleverse l'idée qu'il s'agit d'un pape fort et combatif, affrontant la dictature du relativisme ».

L'image du pape

"Peu importe qu’elle soit vraie ou fausse, mais l'image que renvoient les médias est celle d'un pape qui se retire et qui n'a pas les forces physiques et morales nécessaires pour affronter les défis modernes". Et ici, une réflexion à propos de Ratzinger. « Je ne peux pas imaginer, explique de Mattei, qu’une personne attentive aux médias comme lui, et même présente sur les réseaux sociaux, n'ait pas pris en considération le dommage possible qui en résulterait pour l’image comme cela s’est déjà vérifié dans les combats menés par l'Eglise. À un moment comme celui-ci, nous aurions plutôt besoin de renforcer la primauté de l'institution pontificale ".

Instrumentalisations

De Mattei précise toutefois qu’il ne s’agit pas de « critiquer le geste du pape, mais de se préoccuper à propos des instrumentalisations probables et que l’on constate déjà de la part de milieux progressistes dans l'Eglise, milieux qui revendiquent depuis tout un temps une réforme de la papauté qui prévoirait, entre autres points, un mandat avec un terme déterminé. » Au lieu de cela, de Mattei a réaffirmé que « la démission du pape est et doit rester exceptionnelle et non pas un fait normal ».

Une décision réfléchie

Mais pourquoi Benoît XVI a-t-il décidé de démissionner dès maintenant et de ne pas reporter tout cela au moins après la période pascale ? De Mattei est d'avis qu’il « ne s’agit pas d’une décision soudaine mais certainement réfléchie. J'ai l'impression, cependant, qu'il y a eu une accélération par rapport aux délais prévus. Un exemple : si le Pape avait prévu depuis longtemps de démissionner en février, il n'aurait pas programmé une série d’échéances pour ces mois-ci, dont celle d’une nouvelle encyclique ".

L'avenir de Ratzinger

Un autre élément, selon de Mattei, est lié aux scénarios pour le futur, après ce 28 février, dernier jour de son pontificat. "Le pape n’a annoncé son silence – note de Mattei. On ne peut exclure qu'en quelque sorte il continue de représenter un point de référence pour beaucoup, y compris des évêques, même après l'élection d'un nouveau Pape, en arrivant ainsi à créer une bipolarisation de fait dans l'Eglise. Cela pourrait faire exploser des divisions et des tensions internes ".

Deux certitudes

Pour finir, deux certitudes. La première à l'horizon, c’est qu’ « il n’y a pas de Concile Vatican III, parce qu’on a encore besoin de digérer le dernier, comme le pape lui-même l’a admis ». Et l'autre certitude, pour le Président de la Fondation Lepanto, est liée au prochain pontife : « je crois qu’il ne pourrait qu’être jeune et j'ai l'impression qu’il ne sera pas européen. Raisonnablement, c'est le portrait-robot du successeur de Ratzinger ".

Voir aussi : renonciation-du-pape-critiques-et-incomprehensions-au-sein-de-leglise-catholique

Commentaires

  • Il me semble que le fidéisme se raccroche plutôt au schisme protestant, et à son « sola fide », non ? Cela se rapprocherait donc de l'interprétation politicienne de Vatican II imposée par les médias officiels occidentaux, comme le déplore Benoît XVI.

    Personnellement, je trouve que chaque Pape, comme chaque évêque, comme chaque prêtre, comme chaque catholique, est unique, a une personnalité propre. Et que c'est ce droit à être unique qui nous unit tous. Finalement tous différents, pas d'accord sur des tas de choses accessoires, mais d'accord sur une seule chose fondamentale enseignée par le Christ : le commandement d'amour charité pour le Créateur et pour sa Création, qui suppose aussi les vertus de foi et d'espérance.

    Je veux dire par là que selon moi le comportement d'un Pape ne peut être apprécié selon des critères politiques, stratégiques, tactiques ou marketing, comme dans un État ou une entreprise, mais selon ce critère chrétien de foi, d'espérance et charité. Par conséquent, nous ne pouvons réellement apprécier les comportements personnels différents de Jean-Paul II ou de Benoît XVI, sauf à pouvoir sonder leur cœur, ce que Dieu seul peut faire. Benoît XVI a d'ailleurs précisé qu'il avait pris sa décision face à Dieu seul : « Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. »

    Par ailleurs, seuls trois Papes dans toute l'Histoire avaient dépassé à leur décès l'âge actuel de Benoît XVI. L'un à 86 ans, l'autre à 87 ans, et le troisième (Léon XIII) à 93 ans. L'allongement de la durée moyenne de vie aujourd'hui ne permet donc pas de savoir la décision qu'auraient pu prendre d'autres Papes dans le passé face à la difficulté de leur charge. Charge qui est d'ailleurs peut-être plus lourde aujourd'hui, avec la mondialisation, la sécularisation, les moyens de transport et la transmission ultra rapide de l'information (vraie ou fausse). Il y a moins de catholiques aujourd'hui en Europe que dans le reste du monde.

  • Mes quelques opinions concernant l'évènement : démission du Pape Benoît XVI - l'Eglise - le Monde.

    Jean-Paul II avait un charisme évident dans la "communication". (il aimait d'ailleurs le théâtre!). Ce fut un excellent Pape fort regretté. Un Saint homme.

    Le Pape Benoît XVI a un charisme tout autre. Il est le plus brillant au point de vue théologique depuis 150 ans, ont dit certains de ses proches. C'est un excellent pape également. Un Saint homme qui mérite autant de respect que ses prédécesseurs.

    Chacun reçoit de Dieu un charisme différent. Chaque charisme a son sens, sa valeur, sa raison d'être voulue de Dieu, dans un but bien déterminé, et doit être respecté comme tel. Il en va de même avec chacun et chacune d'entre nous d'ailleurs.

    Concernant sa démission (MAIS PAS SA RETRAITE !!!!, comme le Monde aime dire ...):

    Le pape a dit clairement : « S’il n’est plus capable d’assumer sa fonction valablement, il se retirera ». Il aurait dit à son frère vivant en Allemagne, tout récemment que les charges de sa fonction deviennent trop lourdes. Il n’a plus la force de lutter dans un monde qui change trop vite. Qui le pourrait si l'on veut rester VRAI dans sa foi et dans la morale de vie?

    Comment lui reprocher d'être réfractaires aux évolutions sociales,

    -laïcité

    -modernisme

    -Relativisme

    mais pas technologiques. (il l'a souvent bien prouvé).

    Aussi le Monde le trouve trop « conservateur. Au sein même de l'Eglise, qui préfère plaire au Monde qu'à Dieu, l'on dit qu'il refuse toute évolution de l’Eglise. Or, peut-il, au nom de Dieu, honnêtement accepter tout ce qui porte atteinte à la famille et à l’humanité menacée dans sa dignité humaine? Voilà bien ce que le Monde lui demande.

    Les dissensions internes en sont le résultat, et c'est « du jamais vu ». La rebellion, la désobéissance à outrance à son autorité se propage à tous les niveaux. Les malaises bien évidemment grandissent au sein du Vatican.

    Benoît XVI est en droit, Vicaire de Dieu, de trouve important d’avoir une foi claire basée sur des principe de l’Eglise, et en cela on le considère comme fondamentaliste.

    Avec raison il dit que "Le relativisme est dangereux car il ne reconnaît rien comme définitif et il n’a comme dernière mesure que son propre ego et son désir semble être la seule mesure acceptable face au courant actuel.". Peut-on lui reprocher de vouloir revenir à avant Vatican II ?

    A l'ULB, l'on considère l'Eglise comme lourde et n’épousant pas les contours du temps ! On prend l'exemple de la bioéthique. (euthanasie, avortement, ...).

    Encore là Benoît XVI est critiqué! Il manquerait à son rendez-vous, dit-on à l’UCL, cette fois, avec l’histoire . Il est trop conservateur.

    Benoît XVI ne prend sonx pas sa retraite mais il démissionne! Avec grande lucidité intellectuelle, il va prendre maintenant le temps pour se donner totalement au travail de théologien. Il continuera à écrire.

    Que souhaite t-on du Pape remplaçant ?

    Capable de se retrouver sur tous les terrains et capable de discuter de toutes les religions.

    Capable de reconnaître les valeurs autres que celles de son Eglise !

    Capable de reconnaître qu’il n’y a pas qu’une vérité sur les questions d’étiques.

    Ecoute et ouverture à l’euthanasie. S’y intéresser.

    Ouverture à l’esprit du Monde.

    Pourquoi pas un Pape non européen?


    Ma question personnelle est donc: Est-ce une véritable démission ? Sa santé, son âge sont des raisons de valeur. Mais n’y a-t-il pas autre chose ? Dieu donne la santé, le courage, la force, … à ses « ouvriers », ses enfants spirituels. Sa décision est en tout cas courageuse, et prophétique à mon sens. Et il n'y a pas à se réjouir si l'Eglise à quoi que ce soit à voir dans la détérioration de sa santé, malgré son âge. Depuis 700 ans chaque Pape est resté jusqu'au bout; Vicaire de Dieu avant tout jusqu'à la mort. Il y a 700 ans un Pape a démissionné. Parce qu'il y avait un gigantesque schisme. L'Eglise était devenue ingouvernable. Nous nous retrouvons devant la même situation!

    Nierions-nous être devant une Eglise, attaquée DE L’INTERIEUR par ses plus proches, et devenue ingouvernable dans l’état actuel des choses (schismes),. Nierions-nous que cela puisse avoir eu raison de la santé PHYSIQUE de Benoît XVI ? Eglise Ingouvernable comme l’a été la Belgique pendant plusieurs mois, à cause des divisions gouvernementales ! Quel que soit l’âge, qui peut supporter de telles attaques médiatiques comme l’a subi le Pape, homme d'une rare intelligence et éminent théologien.

    Benoît XVI a été la cible d’attaques médiatiques venant de tous côtés. Jean-Paul II a reçu 3 balles pour le tuer, et s’est écroulé. Il a survécu et à continuer dans la souffrance physique de remplir son rôle de Vicaire de Dieu.

    Benoît XVI a reçu des milliers de balles invisibles, aussi pour le tuer! Des balles médiatiques , C’est terriblement douloureux. Cela s’appelle le « harcèlement moral ». Il s’écroule maintenant à son tour. ! Rappelons-nous! Son Majordome l’avait trahi et combien, rien que cela, l’a affligé profondément ! Il y a la trahison de tant de prêtres, d’évêques, de cardinaux qui refusent de l’entendre, de l’écouter, et de transmettre ses paroles pour l’Unité de l’Eglise aux fidèles en paroisses. Le Pape ne peut plus dire qu’il est contre l’homosexualité, leurs mariages, et l'adoption d'enfants, ... l’avortement, l’euthanasie, les préservatifs, … Il ne peut plus gouverner l’Eglise qui est véritablement menacée dans son identité même ! Comment lutter? Comment peut-on lui demander d’encore assumer sa fonction valablement lorsqu’il voit que le monde fait tout pour porter atteinte jusqu’à la famille, l’humanité menacée dans sa dignité humaine, la société toute entière en est menacée !! Puis, il y a tous les manques de respects dans la célébration des messes qui déstabilisent les fidèles, l’athéisme monte partout, la dernière loi signée par le Président Français concernant le mariage homosexuel, et les futures dérives ne l’ont-il pas achevé ?. Il y a encore de grands et saints prêtres, religieux et religieuses. Des saints religieux, et religieuses. Mais tant qui suivent l’esprit du monde ! Que de jugements des consacrés !!! Qui perçoit ce complot de l’Esprit du monde qui gagne jusqu’aux membres même du Vatican? Il y a beaucoup d'aveugles, de sourds, de muets, d'insensibles. Il y a un complot du Malin et de ses démons! C'est évident. Mais le monde ne veut ni le voir ni l’entendre ; Il est anesthésié.



    Donc, si la santé du Pape a été atteinte à cause des attaques intérieures dans le grand et vieux paquebot de 2000 ans qu'est l'Eglise (comme le décrit si bien le "Rêve de don Bosco", et qu’il doit partir à cause de cela, nous pouvons dire alors que cela ne promet rien de réjouissant pour l’avenir (d’après les exemples de la Bible).

  • @Mizuki: Eh bien , Mizuki, quel bonheur de vous lire de nouveau! Merci!

  • Merci J.E. C'est très sympa.

    J'ai été légèrement débordée ces derniers temps ... :-)
    Je n'abandonne pas BELGICATHO... c'est un site super génial.

    Voici un magnifique texte écrit par une jeune fille qui se dit profondément de la génération de Benoît XVI.
    A partager largement.

    A en avoir les larmes aux yeux en le lisant:

    "LETTRE DE REMERCIEMENT A NOTRE SAINT PERE BENOIT XVI.

    Debout sous la tempête

    J’ai essayé… Quelques mots maladroits sur une page Word. J’ai effacé vingt fois, en me disant que je devais laisser la parole aux meilleures plumes que la mienne, que je ne ferais que répéter les paroles mille fois entendues aujourd’hui. Mais j’ai réalisé que peu importait la qualité littéraire de ce que j’allais écrire, il fallait que je mette sur le papier tout ce qui faisait bouillonner mon esprit depuis ce matin, qu’il fallait que j’ajoute ma petite pierre de gratitude à l’immense édifice des réactions.
    Benoit XVI démissionne, et je me revois il y a huit ans, à l’aube de mon adolescence. Au milieu de mes cheftaines en larmes, à genoux autour d’un feu de camp en écoutant le glas résonner dans la nuit, j’avais réalisé : nous perdions notre pape. Et j’écoutais ces adultes qui me parlaient de l’impossibilité de remplacer Jean-Paul II, qui annonçaient la décrépitude de l’Église et prophétisaient déjà un prochain pape moins compétent et moins charismatique avant de connaître ne serait-ce que son nom.
    Je ne les croyais pas : l’Église avait deux millénaires derrière elle, ce ne serait pas un grand défi pour l’Esprit saint que de trouver celui dont Elle avait justement besoin. Un pape profond pour un siècle superficiel, un pape intellectuel dans un monde de paraître, un pape théologien dans un monde où les valeurs sont inversées, un pape droit dans un monde où le mal se complaît à se grimer en bien dans une soupe relativiste.
    Je me revois apprenant son élection, longtemps silencieuse face à la montagne que je contemplais, prise de pitié devant cet homme qui avait déjà demandé deux fois sa démission à Jean Paul II qui la lui avait refusée, cet homme de l’âge de mon grand-père qui n’aspirait qu’au repos et à sa bibliothèque. Cet homme qui endossa pourtant la lourde tiare avec son humilité coutumière, et avec la conscience de la difficulté qu’il aurait à succéder à son ami, son charismatique et infatigable prédécesseur qu’il béatifierait six ans plus tard.
    Je le revois, chêne dans la tempête, capitaine d’une barque secouée comme jamais par les orages. Et toujours, au fil des scandales qu’un monde de plus en plus hostile à Dieu voulait bien inventer, toujours doux, sage, ferme, droit et juste.
    Tous les gestes qu’il a posés ont été mus par ce souci de Vérité, de justice, de Charité.
    La simplicité et la profondeur de son écriture m’ont convertie à la lecture des ouvrages religieux et ont créés en moi un vrai désir d’approfondir ma foi de manière intellectuelle ; son humilité en toutes circonstances a marqué au fer rouge mon cœur d’adolescente orgueilleuse ; son attention envers les plus pauvres, son souci paternel de l’unité de ses enfants a tempéré un esprit trop prompt à juger et trop peu à s’agenouiller devant ses frères.
    Je suis de la génération Benoit XVI, profondément.
    De la génération qui a pleuré de joie pour la première fois de sa vie devant le petit homme en blanc qui s’effaçait toujours sous les clameurs immenses pour laisser le Christ à la première place.
    De la génération qui était là, à Paris, à Lourdes, à Sydney, à Cologne, à Madrid, à Rome, au fil des audiences, au rythme de la vie de l’Église, depuis le Motu Proprio jusqu’à l’année de la foi.
    De la génération qui s’est battue, parfois physiquement, pour défendre celui qui était notre chef et notre père.
    Qui se bat depuis huit ans pour que soit reconnu à sa vraie valeur ce pape extraordinaire, mais trop simple pour notre monde.
    Qui se bat contre ces imbéciles prétendus catholiques qui n’ont jamais lu une ligne de lui, mais qui « ne l’aiment pas ». Sans raison. Et contre ceux qui le renient encore aujourd’hui au dernier instant, en l’accusant d’abandonner sa Croix.
    De la génération qui suit avec une confiance infinie les décisions de ce Pape qui lui a été donné et qui mène l’Église à la sanctification à travers le troisième millénaire.
    De la génération qui a envie de le serrer dans ses bras, de lui embrasser les mains pour le remercier d’avoir tenu bon jusqu’à l’épuisement.
    Pour le remercier d’avoir forgé notre foi d’adulte, d’avoir forgé notre rapport à Dieu, d’avoir montré sans relâche la voix de la Vérité.
    Aujourd’hui, je me sens étrangement orpheline et malheureuse. Mais je rends grâce pour ces huit années et ne peux que dire, avec une véritable tendresse filiale,
    MERCI, Saint Père bien-Aimé.

  • @ mizuki ... Merci pour ce beau texte d'hommage et d'affection adressé à Benoît XVI. Je crois que le Prince du Mal n'aura jamais le dernier mot tant que des enfants (et ceux qui ont su le rester) sauront nous rappeler de manière aussi belle, aussi émouvante et aussi forte, ce qui est vraiment important et ce qui plait vraiment à Dieu.

  • Mon plus grand voeu est que nous possèdions quelques copies de ce texte en poche, pour le donner immédiatement, comme témoignage à tous ceux de part le monde qui critique notre pape.
    Déponsons même quelques copies au fond des églises, pour qui ne possède pas d'accès à Internet.

    Juqu'à Pâques, nos témoignages d'amour, de respect et d'obéissance au Pape et à l'Eglise catholique sont cruciaux pour que Dieu et Marie nous assistent dans nos souffrances et nous guident et aident.

    Que cela soit un voeu de carême.

    Ne laissons pas attaquer notre Pape Benoît XVI et souhaitons au Vatican un Pape de sa trempe. Osons le dire haut et fort à sens et contresens!

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