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François et Benoît déjeuneront ensemble le 23 mars

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C’est, selon le « Monde » d’aujourd’hui,  ce que le pape François a annoncé à la presse réunie dans la salle Paul VI. Stéphanie Le Bars rapporte (extraits) que le pape a notamment déclaré aux journalistes   qu’il pouvait être plus difficile pour eux de comprendre et d'expliquer la dimension de la foi que de traiter des sujets économiques ou politiques. "L’Eglise répond à une logique qui n’entre pas dans la catégorie des choses « mondaines » ». Dans un entretien, donné en 2012 à la Stampa et alors que le Vatican était secoué par le scandale des Vatileaks, il jugeait cette profession sujette à « la coprophilie [le fait d’aimer les matières fécales], un péché qui touche ceux qui mettent l‘accent sur les choses négatives ». Enfin, levant les yeux de son texte et prenant un ton insistant le nouveau pape a affirmé : « l’Eglise n’a pas une nature politique mais spirituelle, dans laquelle le Christ est au centre, et non le pape ».

Une séquence "émotion" a clos cette audience d'une quanrantaine de minutes. Les membres des médias du Vatican, des religieux et des laïcs triés sur le volet, et quelques journalistes de la presse italienne et internationale sont venus saluer le nouvel élu. Et l’on a alors découvert un pape qui embrasse et se fait embrasser. Un pape qui serre les gens dans ses bras, sans craindre les effusions, les bises sur la joue et les éclats de rire. Puis, évoquant les "non croyants et les croyants des autres religions", le pape a assuré qu'il bénissait "tout le monde" mais l'a fait en silence.

Cette matinée a, de nouveau, illustré le changement radical de style avec le pontificat précédent. Une rupture de forme, mais sans doute pas de fond. Le pape François ira déjeuner avec le pape émérite à Castel Gandolfo, samedi 23 mars. Le Vatican a annoncé, samedi midi, que le pape souhaitait se donner "un certain temps de réflexion, de prière et de dialogue" avant de nommer de nouveaux collaborateurs à la curie ou de confirmer les personnes en place. Le pape est attendu, entre autres chantiers, sur une réforme profonde de la curie conclut la journaliste.

Tout l’article ici : Le pape qui embrasse, veut une « Eglise pauvre » et non « politique »

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