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La "Quinzaine de la Liberté" offre aux évêques américains l'occasion de réaffirmer les droits des croyants

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Baltimore, MD., 22 juin 2013 (News ANC/EWTN) (notre traduction) - Lors de l'ouverture de la quinzaine pour la liberté de 2013, Mgr William E. Lori de Baltimore a souligné la contribution unique que la religion apporte à la société et a averti qu'elle doit être protégée et a autorisée à s'épanouir.

"La Foi enrichit la vie publique non seulement par l'ampleur des services rendus, mais aussi par les qualités d'esprit et de cœur, par les valeurs et les vertus, apportées à la vivre", a déclaré Mgr Lori.

Il a averti que bien que les individus et les organisations religieuses rendent des services essentiels au bien commun, "notre gouvernement s'en prend à ce qui appartient à Dieu lorsque des atteintes parrainées par l'Etat veulent forcer l'Eglise à compromettre ses propres enseignements en guise de prix à payer pour servir l'ensemble de la communauté."

L'archevêque Lori, qui préside le Comité Ad Hoc des évêques américains pour la liberté religieuse, a prononcé l'homélie le 21 juin, lors de la Messe célébrée à la Basilique de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, la plus ancienne cathédrale de la nation la, dans le centre-ville de Baltimore, au Maryland.

La cathédrale était comble; s'y pressaient des fidèles venus des deux Maryland et d'autres États à travers le pays pour assister à la Messe d'ouverture de la quinzaine pour la liberté. Ils ont salué l'homélie de l'archevêque par une standing ovation. La quinzaine de la liberté – qui en est actuellement à sa deuxième année – est une période de deux semaines de prière, d'action et d'éducation à un plus grand respect pour la liberté religieuse tant aux États-Unis qu'à l'étranger.

Les menaces croissantes à l'égard de la liberté religieuse ont incité les évêques américains à en appeler à une première quinzaine pour la liberté l'an dernier. Parmi ces menaces, il y a l'échéance du 1er août lorsque les organisations religieuses devront être en conformité avec le mandat controversé du HHS, qui oblige les employeurs à faciliter la couverture d'assurance pour la contraception, la stérilisation et certains médicaments qui peuvent provoquer des avortements précoces, même si cette coopération viole les croyances religieuses auxqeulles ils tiennent fermement.

Les autres préoccupations concernant la liberté religieuse au cours des derniers mois incluent des tentatives pour redéfinir le mariage et des menaces contre la liberté de l'activité religieuse dans les domaines des soins de santé, de l'aide humanitaire et de l'immigration.

Mgr Lori a expliqué que "l'Eglise n'a pas deux ailes : une section « foi et culte » d'une part et une section « service » de l'autre. » Au contraire, a-t-il dit, « ce que nous croyons et la façon dont s'exerce le culte débouchent sur le service rendu dans la sphère publique. »

Des activités de service telles que l'éducation, la santé et l'aide aux pauvres ne sont pas une branche séparée de la foi catholique, a-t-il souligné, mais « ces activités font partie de notre ADN baptismal en tant que chrétiens catholiques. »

« Il n'est pas étonnant que nous nous émouvions et que nous réagissons donc fortement, lorsque l'autorité gouvernementale tente, en séparant légalement et politiquement nos lieux de culte de nos institutions charitables, de soins de santé et d'éducation, sur la base d'une partition suivant laquelle ces dernières seraient en quelque sorte moins religieuses que nos églises. »

Lorsqu'on tente d'imposer diverses restrictions à l'action basée sur la foi et  la croyance en Dieu, « César s'en prend à ce qui appartient à Dieu, », a déclaré Mgr Lori.

Dans ses atteintes à la liberté religieuse, "notre gouvernement non seulement s'en prend à ce qui appartient à Dieu ; Il s'en prend aussi à ce qui appartient à la dignité humaine et au bien commun," a-t-il poursuivi.

« Lorsqu'on met en péril la liberté religieuse, ce sont tous les droits de l'homme qui sont mis en péril. »

L'archevêque a expliqué que les droits tels que le "droit à la vie, à la liberté de religion, à la liberté d'expression et d'association - sont liés, et que ces droits ne sont pas accordés à nous par l'État, mais par le Créateur."

La foi est une source de valeurs qui conduisent à des actes qui bénéficient au bien commun, a-t-il déclaré.

« Par la foi, nous comprenons que chaque personne est appelée à partager la vie de Dieu, » a observé Mgr Lori. « Par la foi, nous pouvons voir plus facilement ce qu'une société vraiment juste et humaine devrait être et nous recevons la force dont nous avons besoin pour construire une véritable civilisation de la vérité et l'amour. »

C'est pourquoi, a-t-il souligné, la croyance religieuse profite à l'espace public "non seulement par l'ampleur des services humanitaires qu'elle offre, mais par le témoignage qu'elle rend au Christ Jésus, le témoignage à ces vérités et valeur morales sans lesquelles la démocratie ne peut s'épanouir. »

L'archevêque a également expliqué que le maintien de la liberté religieuse est important non seulement pour les chrétiens en Amérique, mais pour tous les croyants de toutes confessions à travers le monde entier.

« Nous continuons à vivre à l'ère des martyrs – quand les croyants, pas seulement des chrétiens, sont persécutés lorsqu'ils professent et pratiquent leur foi – quand les croyants sont torturés et tués parce qu'ils sont croyants, dans des endroits comme l'Iran, l'Iraq, la Chine et le Nigéria. »

"Gardons la flamme de la foi et la flamme de la liberté, brûlant avec éclat non seulement pour nos enfants et les enfants de nos enfants," a imploré Mgr Lori, "mais aussi par amour de ces croyants persécutés qui voient dans notre forme de gouvernement et dans notre grand pays une lueur d'espoir."

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