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François : c'est dans la paternité que l'homme s'accomplit

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(Zenit.org) - « Pour devenir complets, matures », les hommes doivent « sentir la joie de la paternité », déclare le pape Français. Les « célibataires » aussi sont appelés à devenir « pères » car « la paternité c’est donner vie aux autres ».

En ce sens, les prêtres sont appelés à « la paternité pastorale, la paternité spirituelle... à donner vie, devenir père ».

Hier matin, 26 juin 2013, lors de la messe qu’il a célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le pape a évoqué le « désir de paternité », inscrit au plus profond de chaque homme. Radio Vatican rapporte des extraits de son homélie.

Un père qui défend ses enfants

« Quand un homme n’a pas ce désir, il [lui] manque quelque chose. Quelque chose ne va pas » : « pour être, pour devenir complets, pour être matures », les hommes doivent « sentir la joie de la paternité ».

Les « célibataires » ne sont pas en reste : « La paternité c’est donner vie aux autres, donner vie, donner vie… Pour nous, ce sera la paternité pastorale, la paternité spirituelle: mais c’est donner vie, devenir père ».

Si l’arbre est bon « son fruit est bon » : « ne leur faites pas faire mauvaise figure », a insisté le pape François en faisant observer aux prêtres que « la balle est dans leur camp ».

Il a donné l’image d’Abraham qui reçoit la promesse d’une descendance, et pour sceller le pacte, offre un sacrifice d’animaux qu’il protège des rapaces, dans la première lecture (Gn 15,1-12.17-18a) : « cela me touche de regarder cet homme de 90 ans avec le bâton en main, il me fait penser à un père, qui défend sa famille, ses enfants ».

Sur ce modèle, il s’agit d’être « un père qui sait ce que signifie défendre ses enfants ».

Sans paternité, la vie est à moitié

La paternité des prêtres, comme celle de chaque homme, se décline en trois « icônes » : « celle d’Abraham qui demande un fils, celle d’Abraham avec le bâton en main, défendant la famille, et celle du vieux Siméon dans le Temple, quand il reçoit la vie nouvelle : il fait une liturgie spontanée, la liturgie de la joie... et à vous, le Seigneur aujourd’hui vous donne tant de joie ».

Le pape François a exhorté les prêtres à demander cette « grâce » : « être pères, être pères. La grâce de la paternité, de la paternité pastorale, de la paternité spirituelle. Des péchés nous en avons tant... mais ne pas avoir d’enfants, ne pas devenir pères, c’est comme si la vie n’arrivait pas à son terme : elle s’arrête à mi-chemin ».

Tout comme le peuple de Dieu appelle les prêtres « ‘Père, père, père…’ », le Seigneur « les veut ainsi, pères, avec la grâce de la paternité pastorale ». Mais « c’est une grâce que le Seigneur donne ».

Commentaires

  • Dans le fond, tout homme ou toute femme n'est-il pas ou n'est-elle pas une sorte d'image de la Trinité de Dieu ? Il est père ou elle est mère pour d'autres hommes ou femmes, en les aimant, les enseignant, les aidant ou les protégeant. Il ou elle est aussi fils ou fille d'autres hommes ou femmes, qui l'aiment, l'enseignent, l'aident ou le protègent. Et tout cela grâce à son esprit, à sa dimension spirituelle d'amour charité pour les autres. Chaque homme ou femme est donc bien unique, mais chaque homme est aussi père, fils et esprit et chaque femme est aussi mère, fille et esprit.

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