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Quand les vieux coûtent cher...

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L'euthanasie ne permettrait-elle pas de faire des économies ? C'est ce que suggère un Australien, partisan de l'euthansaie, comme le rapporte Jeanne Smits sur son blog :

Nitschke : l'euthanasie, moyen de faire des économies

Au moins, Philip Nitschke a le mérite de la franchise, comme le souligne BioEdge. Le plus célèbre des promoteurs de l'euthanasie en Australie vient d'écrire dans une tribune libre publiée par le Canberra Times qu'il est temps de considérer le prix à payer pour maintenir en vie des vieillards et des mourants contre leur gré. Le prix matériel, s'entend : les dépenses de santé, notamment celles prises en charge au titre de l'assurance maladie.

Le thème est pour le moins controversé et on s'étonne que Nitschke ait décidé de l'aborder alors même qu'il s'est porté candidat aux élections au Sénat fédéral australien au titre du VEP (Voluntary Euthanasia Party) mais peut-être a-t-il estimé qu'il valait mieux désamorcer les éventuelles attaques à son égard en prenant les devants. Oui, la question économique doit être posée, dit-il en substance. Non, il ne s'agit pas de faire de l'euthanasie un régulateur économique, mais de considérer simplement ce que coûte le fait de refuser l"euthanasie à ceux qui la demandent.

Lire la suite sur le blog de J. Smits

Commentaires

  • "il est temps de considérer le prix à payer pour maintenir en vie des vieillards et des mourants contre leur gré."

    Quelle belle hypocrisie ! "Contre leur gré", mais de quel gré parlons-nous ? Celui de mourir parce qu'on nous fait savoir qu'on coute trop cher à la société, qu'on ne sert plus à rien et qu'on ne veut plus de nous parce que nous sommes dans les basques de ceux qui souhaitent encore jouir à fond de leur vie matérialiste et consumériste ?

    Ou parle-t-on de leur gré de vouloir continuer de vivre jusqu'au dernier moment, entouré de leurs proches, de personnes humaines désirant les aimer jusqu'à leur dernier souffle, en leur faisant comprendre que le coût de leur vie ne se calcule pas en Euros ni en dollars ?

    Car le désir de tout être humain est de vivre et d'être aimé jusqu'au bout, même dans la maladie, car l'amour transcende, supporte, endure toute souffrance. Le désir de mourir ne nait que face à l'indifférence, au manque d'amour de la part de l'entourage. Evidemment il ne fait pas bon vivre dans une sociétés du "Quand les vieux coûtent cher..." quand notre âme soupire à vivre dans une société du "Quand nos ainés nous sont chers".

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