Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Ratzinger-Schülerkreis s’est réuni à Castelgandolfo

IMPRIMER

C’est le site « Pro Liturgia » qui attire notre attention sur cette rencontre :

studenti2.jpgLe Cercle des anciens étudiants du Professeur Ratzinger a tenu sa réunion annuelle à Castel GandolfoC’est le philosophe et historien Rémi Brague qui était invité. Les cardinaux Christophe Schönborn et Kurt Koch ont assisté à la rencontre. Pour la première fois, le Pape émérite Benoît XVI n’a pas participé aux débats et aux conférences qui portaient sur « la question de Dieu dans l’horizon de la sécularisation ». Benoît XVI a toutefois célébré, dans la chapelle du Gouvernorat du Vatican, la Messe dominicale à laquelle ont pu assister ses anciens collègues et étudiants.

Dans son homélie, il a notamment déclaré :

« Dans l’histoire, tous cherchent la bonne place : sur la scène de la vie, chacun veut trouver sa place. Mais la question est : quelle place est la bonne et laquelle est juste ? La première place peut rapidement devenir une très mauvaise place et cela, non seulement lors du jugement dernier, mais déjà sur cette terre. L’échelle qui établi ce qui est une bonne ou une mauvaise place, c’est Jésus. Celui qui sera poussé devant, donc à la première place, doit être conscient du danger. Il doit d’autant plus avoir le regardé fixé sur Dieu, se mesurer à lui, à la responsabilité qu’il a des autres, il doit devenir celui qui sert, celui qui sait en vérité se mettre aux pieds des autres, et ainsi être celui qui béni et devient béni. Je pense que tout cela doit passer par le cœur, lorsque nous regardons Celui qui est le premier être de la Création et celui né dans une étable et mort sur une croix. Les bonnes places sont auprès de Lui et selon sa mesure, malgré les places vers lesquelles la vie nous mène. 

Cruciale est la responsabilité devant Lui et la responsabilité de l’amour, de la justice et de la vérité. Selon l’Evangile, la dernière place de Jésus, la croix, est la vraie élévation. Comprendre et accepter ce mystère de l’élévation et de l’abnégation fut la prière de Jésus. Finalement, l’esprit chrétien de la gratuité est nécessaire à l’humanité. Les plus grandes choses de la vie - l’amour, l’amitié, les biens, le pardon - nous ne pouvons pas les acheter, elles sont gratuites, tout comme Dieu nous comble gratuitement. Au nom de la justice dans le monde, nous ne pouvons jamais oublier le don gratuit de Dieu, ce perpétuel donné et recevoir. Humble et infiniment grande est la aussi la liturgie de l’Eglise : elle signifie que nous nous approchons de la multitude des anges et des saints, dans un rassemblement festif, dans la joie festive de Dieu. Oui, là où est célébrée la liturgie, là est Sion, la montagne de Dieu, que l’humanité recherche indéfiniment, et qui nous permet d’entrer dans la Lumière et auprès de Dieu ».

On aura remarqué que Benoît XVI ne sépare jamais « amour », « justice » et « vérité ». Et pour lui, c’est précisément dans la « liturgie de l’Eglise » - pas n’importe quelle liturgie ! - que ces trois valeurs essentielles se conjuguent étroitement pour se communiquer dans les âmes. Comme à son habitude, en peu de mots Benoît XVI dit beaucoup. »

Ici : 2/9/2013 Au cours de la messe qu’il a célébrée dimanche matin en présence de ses anciens élèves, le Pape émérite Benoît XVI a commenté l’Evangile du jour « qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé ».  

JPSC

Les commentaires sont fermés.