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François surprend et laisse certains sur leur faim

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De Sandro Magister sur Settimo Cielo :

Un comédien, un évêque et l'énigme François

"Il me semble que l’on devra encore vraiment comprendre qui est ce pape. J'attends aussi de lui, comme pape, qu’il m’aide à trouver mon chemin dans le monde aujourd'hui. Quand j'entends qu'en France il n'y aura plus de fête des mères, mais bien du « parent un » ou « du parent deux », je suis curieux de savoir ce qu’en pense le pape ".

C’est ainsi que Giacomo Poretti,  l'un des comiques les plus populaires en Italie, acteur du trio Aldo, Giovanni e Giacomo, conclut son interview à « Credere », relayé par l’« Avvenire » du 17 septembre. Une interview dans laquelle il raconte son retour à la foi.

Mais il n'est pas le seul à être impatient face aux rares paroles du pape François sur les questions cruciales du naître, du mourir, de l’engendrer.

Aux États-Unis, il y a un évêque qui, sur son journal diocésain, procédant au bilan des six premiers mois de ce pontificat, dit à un certain point quelque chose de très similaire :

"Je suis un peu déçu que le Pape François n'ait pas dit beaucoup, au moins autant que je sache, au sujet des enfants à naître, de l'avortement. Beaucoup de gens l’ont remarqué. Je pense qu'il serait bon que le pape François s’attaque plus directement au mal de l'avortement et encourage toute personne qui s’engage dans les mouvements pro-vie. Une chose est pour lui de tenir, d’étreindre et d’embrasser des bébés et des enfants comme il le fait en tant d'occasions, mais il serait tout aussi merveilleux pour moi s’il se tenait proche, s’il étreignait et embrassait, sous une forme spirituelle, les enfants à naître ".

Mgr Thomas J. Tobin, du diocèse de Providence, au Rhode Island.

Dans son interview, cet évêque avance des critiques du Pontife actuel sur au moins quatre autres points.

Sur le choix de vivre à la maison Sainte Marthe :

"C'est certainement un geste significatif. Mais par souci de simplicité et d'humilité, il occupe à présent deux bâtiments au lieu d'un seul, avec les problèmes de sécurité qui en découlent. Et quand il a décidé de ne pas se retirer durant l’été à Castel Gandolfo, il avait naturellement le droit de le faire, mais cela a eu un impact sur la population de Castel Gandolfo, sur les commerçants, les restaurateurs, les bus touristiques, les souvenirs, etc..

 Sur son adaptation à son nouveau rôle :

"C'est très différent d’être l'archevêque de Buenos Aires ou d’être le pontife romain, le vicaire du Christ, le pasteur de l'église universelle. Je pense que c'est un grand défi pour lui de s'adapter à ce changement, en gardant sa personnalité et ses préférences.

Sur la réforme de la Curie romaine et des finances du Vatican :

"Je dois dire que jusqu'à présent il s’y est mis assez lentement. En substance qu'il a fait jusqu'à présent, c’est de nommer trois commissions, chose qui a été faite tant de fois dans l'Eglise, chaque fois que l’on a besoin d'étudier et d'essayer de changer quelque chose. Donc il est trop tôt pour dire quels seront les changements réels il et s’ils seront vraiment susceptibles d’opérer une réforme substantielle de l'Administration centrale de l'Eglise. »

Sur l'affirmation du pape François « si une personne est gay et cherche le Seigneur et est de bonne volonté, qui suis-je pour la juger? » :

"C'est une des phrases les plus mal comprises de l'histoire récente de l'Eglise. Ces simples mots "qui suis-je pour juger?" dont ont usé et abusé une foultitude de fois ceux qui veulent les conformer à leurs desseins. Il est pourtant clair que le Saint-Père n'a aucune intention de changer l’enseignement de l'Église. Je pense que quiconque étudie sérieusement la question sait ce qu'il veut dire en s’exprimant ainsi. Mais cela a aussi produit, chez beaucoup de gens, y compris des évêques et cardinaux, une certaine angoisse, en tâchant d'expliquer ce que le pape a voulu dire avec ses commentaires au pied levé ».

Commentaires

  • Dans notre foi catholique, après Dieu et la sainte Vierge, notre amour doit aller au saint Père non en tant que tel ou tel personne humaine mais en tant que le vicaire du Christ, "le doux Christ sur la terre" selon les paroles de ste Catherine. Je n'aime pas les gens qui mettent en doute le Pape. Il s'agit plutôt d'intérioriser ses paroles et de les mettre en pratique. Et de le soutenir par nos prières et notre fidèlité. Surtout en Belgique, où après un siècle de vaticanophobie l'Église est en genouille....

  • @ philippe d... Je suis aussi très mal à l'aise avec les journalistes qui se font les censeurs des moindres paroles ou décisions de notre Pape. J'ai parfois l'impression que pour espérer supprimer toute critique, il n'aurait plus qu'à se taire et ne rien faire. Et encore, c'est peut-être là qu'ils trouveraient le plus à redire. Mais finalement, n'est-ce pas le lot commun de tout homme : « On ne peut contenter tout le monde et son (saint) père ».
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    Ceci dit, il me semble bien que le pape est le premier serviteur de tous les catholiques sur Terre et qu'il est en même temps un symbole de leur unité comme vicaire du Christ. Avouons-le, il a accepté la plus lourde tâche de nous tous. S'il était un puissant dictateur, qui nous impose ses volontés, j'applaudirais bien sûr aux critiques fondées et j'en rajouterais. Mais je trouve qu'à son plus humble et plus courageux serviteur, il faut témoigner surtout de l'amour charité et de la reconnaissance. Et beaucoup lui pardonner, étant donné l'immensité de la tâche (surhumaine) qu'il s'est vu confier.
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    On dit que le catholicisme est la religion de la relation personnelle d'amour charité avec Dieu et avec son prochain. Or, le pape est sans doute la personne (notre prochain) qui a le plus besoin de notre amour charité et de nos prières, et qui peut aussi le plus témoigner au monde de cette caractéristique du catholicisme. Il est autant notre prochain que chaque homme l'est pour lui. Il est donc bon qu'il se montre proche de tous. Qui sommes-nous pour le juger, qui est-il pour nous juger ? Nous sommes là pour l'aimer, il est là pour nous aimer.

  • Cher Pauvre job,

    Deux petites réflexions.

    Concernant ce que vous écrivez concernant le Pape François, comme quoi Il faut
    « …beaucoup lui pardonner, étant donné l'immensité de la tâche (surhumaine) qu'il s'est vu confier. »

    Pensez-vous vraiment qu’il y ait lieu d’avoir à lui « pardonner » quoi que ce soit ? Ne dit-il pas la vérité ? Depuis quand devons-nous demander pardon à l’Esprit du monde parce qu’on dit la Vérité de Dieu. La vérité de Dieu se lit, s’écoute, s’apprends au travers de la Bible et du catéchisme (voire le Youcat), et particulièrement par la voie du cœur, de l’âme.
    Le monde n’aime pas entendre les vérités qui blessent son ego, mais pourtant comme pour le Pape, ses cardinaux, évêques, et prêtres d’ailleurs, c'est un devoir que de braver l’Esprit du monde et dire l’évangile, sans en modifier quoi que ce soit, ni supprimer, sous peine de tomber tôt ou tard eux-mêmes là où ils poussent le « troupeau de Dieu » dont ils ont charge. Leur exemple est primordial en la matière afin que nous les suivions à notre tour. En tout le Pape se tourne vers la Bible ou le catéchisme. Il s’exprime toujours avec justesse et tout à fait correctement. Il n’est jamais blessant. Bien au contraire ; il met des gants jusqu’au-dessus de la tête !
    Ne faudrait-il pas plutôt inviter notre monde à « accepter » ce qui les dépassent (présentement) en se disant qu’il n’est pas possible de comprendre les vues « spirituelles » ni de les admettre, à priori, si nous ne cherchons pas certains éclaircissements, dans le cœur ? Là où Dieu vient nous parler cœur à cœur. Rien n’interdit d’interroger Dieu. Il répond toujours. Quelle que soit la voie qu’il prend pour le faire, si nous mettons honnêtement à son écoute. Il parle très doucement, et il faut tendre l’oreille … du cœur. 

    2me réflexion :
    « … Qui sommes-nous pour le juger (le Pape), qui est-il pour nous juger ? Nous sommes là pour l'aimer, il est là pour nous aimer. »

    C’est exact, mais j’ajouterais encore une fois que s’il nous invite bien à ne pas juger, et comme de la même manière, récemment encore à l’église, un prêtre nous le rappelait: « Voyons la poutre dans notre œil et non la paille dans celui du voisin». La Bible, le catéchisme sont également là pour nous le rappeler, avec le Pape et les prêtres. Cependant il faut que le monde comprenne bien qu'il ne faut pas confondre « jugement » et « dénonciation du péché ». Trop de gens maintenant n’osent plus dire le péché, de peur d’être pris pour des personnes « jugeantes ». Il ne s’agit pas de jugement sur personnes, mais bien le péché ! « Aimons nos frères et sœurs, mais haïssons le péché sous toutes ses formes. ». Nous devons dénoncer nos propres péchés, demander pardon, s’amender, mais nous ne pouvons laisser nos frères et sœurs patauger dans la boue, parce que nous-mêmes, y avons pataugé également, en disant « qui suis-je pour juger ? », "pourquoi vais-je lui dire ceci ou cela, alors que moi-même avant j'ai fait la même chose" etc. Nous devons témoigner quand nous le pouvons de nos améliorations et de ce que nous avons gagné à combattre un péché personnellement. Une bataille de gagnée. Pas encore la guerre. Lorsque nous nous sentons nettoyés de tel ou tel péché, ou éclairés sur ce qu’est le « péché » qui va à l’encontre du bien de notre âme, et bien il faut aider nos frères et sœurs à connaître ce même bonheur du « nettoyage blancheur blanc plus que blanc). C’est ainsi que notre société deviendra meilleure et se rééquilibrera. Or actuellement le monde descend la pente de plus en plus vite en excusant tous les pêcheurs et en leur donnant même raison, se basant uniquement sur les lois du monde, dictés par son Esprit pervers! « si ça vous rend heureux ! Vous êtes libre ! que ceux qui vous critiquent s'observe eux-même, etc… », diront ces gens, afin de ne pas s'en faire des ennemis. Mais derrière le dos, ils iront dire à d'autres, ce qu'ils n'ont pas osé dire tout haut à la personne concernée. Cela devient alors pire! C'est de la calomnie, ou de la médisance!

  • Notre attachement au successeur de Pierre doit-il nous priver de notre capacité de réfléchir et de nous interroger ? La figure de Pierre, dans l'Evangile, est très humaine, avec des limites qui l'ont conduit à renier son Seigneur. Cela ne nous empêche pourtant pas de vénérer l'apôtre Pierre auquel le Christ a confié son Eglise. De même, il n'est pas question ici de dénigrer le pape François mais d'avouer une certaine perplexité devant la façon dont il conçoit son mode de communication, face aussi à certains silences ou certaines sorties à l'emporte-pièce, ou encore devant certaines nominations. Cela fait-il de ceux qui s'interrogent ainsi de "mauvais catholiques"? Je ne le pense pas. Notre attachement au pape, filial et sincère, implique-y-il que nous soyons contraints d'adhérer inconditionnellement à tout ce qu'il dit et à tout ce qu'il fait?

  • Cher Yves.
    Nous pouvons ne pas toujours comprendre les positions prises par le pape :
    comment il conçoit la communication avec le monde, pourquoi il décide de rester silencieux sur certains sujets, pour quelle raison il souhaite s’exprimer de façon simple, plus directe, avec un vocabulaire éventuellement plus proche des plus pauvres d’entre nous, ou encore pourquoi décide-t-il diverses nominations plutôt que d’autres. En un mot pourquoi réfléchit-il au bien du monde avec SON ESPRIT, et pas avec l’Esprit du Monde ?

    Nous tous chrétiens, devons réapprendre à respecter le Capitaine à bord désigné par Dieu pour gouverner son Paquebot, et non nous. Les critères de Dieu ne sont pas les nôtres, Yves Willemaer. Les membres du bateau, peuvent demander des explications éventuellement, mais quand le Capitaine de bateau, ou le Général en Chef d’une troupe militaire donne des ordres, décide, et bien, qu’on le veuille ou non, qu’on comprenne ou non, que le Chef explique ou non ses positions, et bien, excusez-moi, mais les troupes obéissent et suivent ! Les déserteurs existent, mais les sanctions suivent. Idem avec Dieu ! N’avez-vous pas déjà observé que les peuples acceptent de leurs généraux militaires, de leur président d’Etat, de leurs gouvernements, mille choses qui tuent le monde (et la planète), son esprit et son âme, sans mot dire ; mais refuse au Vicaire de Jésus le droit d’en faire autant, au nom de Dieu, pour redonner vie au corps, âme et esprit du monde (et à la planète) ? Où est la logique ?
    Que le monde le veuille ou non, Jésus ne choisis jamais ses soldats parmi les élites intellectuels de la société, civile ou religieuse, les « bardés » de diplômes, ou d’insignes honorifiques, … ! Il l’a prouvé en choisissant, en effet, Pierre. Pierre qui l’a trahi. Mais il a choisi Pierre, parce que celui-ci a fait amende honorable. Il a pris conscience de sa trahison, et en a demandé pardon. Jésus savais (lui qui est vrai Dieu et vrai homme) qu’il pouvait compter sur Pierre. Il a vu en Pierre un homme humble, qui avait la crainte de Dieu, la Foi, la Charité, l’Espérance. Il a aussi choisi ses disciples parmi des personnes pauvres, mais en qui il savait pouvoir avoir confiance. Ils étaient attentifs, obéissants, et encore une fois très humbles. Jamais ils ne se plaçaient au dessus de Jésus ou à ses côtés. Ils connaissaient leur place. Connaissons-nous notre place ?
    Nous, nous choisissons, hélas, pour nous « porter vers le haut » dans l’humanité, n’importe qui. Nous ne réfléchissons même pas ! Nous prenons celui qui semble avoir de l’autorité, qui se tient bien droit, fier, orgueilleux, qui parle bien pour ne rien dire, et surtout qui nous promet monts et merveilles. Et nous nous cassons à chaque fois la figure, car ceux pour qui nous votons, sont en général des nuls ! Ceux qui sont, éventuellement, corrects et qui veulent vraiment donner du meilleur, sont très rapidement évités, écartés éjectés, cassés, démotivés, bâillonnés dans un silence lourd de menaces. Cela c’est le monde ! Ne comprenons-nous donc pas les attitudes du Pape François ? Qui a compris en son temps Jean XXIII, puis Jean-Paul II, puis Benoît XVI, et tous les autres qu’il serait long de citer ? Chacun a eu sa part de critiques, d’agressivités verbales voire physique. L’être humain est ainsi fait. Eternellement insatisfait. Avant chaque nomination de Pape, le monde voulait ceci, cela, blablabla… mais Dieu a écouté les prières de ceux qui souhaitaient que la volonté de Dieu se fasse.
    Jésus lui-même n’avait pas « satisfait » beaucoup de gens ! Et particulièrement au sein même de l’Eglise. Il a fallu qu’il meurt pour constater sa valeur réelle ! Nous, actuellement, nous devons attendre qu’un Pape meurt ou démissionne pour subitement le trouver sublime ! génial ! « oh ! combien il manque ! lui au moins faisait ceci et cela et patati et patata… snif, snif… » ! Mais quand il gouvernait la barque de Pierre ! c’était le mauvais à tout point de vue pour une bonne moitié de la planète.
    Qu’est-ce qui nous rends ainsi si orgueilleux, désobéissants, indociles, …face à l’Esprit de Dieu en Pape François (ou les précédents) ; c’est le Péché originel ! L’orgueil de se vouloir supérieur à Dieu ou en tout cas égal. Qui sommes-nous donc autre que des poussières, sans l’Esprit-Saint pour souffler sur nous ! Nous n’acceptons pas que cela soit Dieu qui gouverne le monde et en soit le créateur universel. Et que pour cause c’est LUI qui choisit son Vicaire ! Pas nous. Faut arrêter de rêver ! Suivant l’époque, la direction du vent, Dieu nous donne un Pape suivant ce qu’Il juge LUI nécessaire pour notre montée vers le rivage. Il ne cherche pas comme l’Homme à plonger frères et sœurs dans les abîmes du néant. Il veut tous nous avoir auprès de Lui, tôt ou tard. Il nous aime et nous attend patiemment. Il veut nous donner plein de richesses (grâces et dons), et nous sommes si aveugles que nous ne le voyons même pas ! Notre temps n’est pas celui de Dieu. Il est patient. Mais méfions-nous quand même de tout le temps revendiquer, revendiquer, et nous croire supérieurs !
    Rappelez-vous la phrase de Jésus : « Si vous ne devenez pas comme cet enfant là, vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu ». Yves Willemaers, connaissez-vous encore beaucoup d’Enfants SPIRITUELS ici en Europe, en Amérique, dans tous les pays civilisés ? Moi pas ! On ne voit que des « vieux spirituels », je veux dire plein de gens qui se croient spirituellement adultes (donc au niveau de Dieu). Ils sont aigris, soucieux, geignards, … des vieux quoi ! On trouve les jeunes spirituels dans les pays pauvres où l’on a appris à souffrir et à trouver le réconfort en Dieu. Uniquement en Dieu ! Là vivent des jeunes au sourire illuminant le visage, des gens charitables prêts à partager, qui ne compte pas ; qui ne regarde pas les autres l’œil mauvais, qui espère, qui croit, qui ont la foi, qui soignent leurs enfants et familles plus âgées avec amour et respect, car il connaisse la valeur de la vie, et la souffrance de la mort d’êtres aimés, martyrs d’un monde de « vieux ». Si nous ne voulons pas un jour souffrir très fort, redevenons ces enfants spirituels et écrasons un peu notre orgueil et faisons confiance en Pape François qui dirige très bien la barque de Pierre ! Au moins nous qui nous disons chrétiens catholiques. Il n’est jamais trop tard. Etre enfant spirituel, confiant, obéissant, cela donne une telle paix, liberté ! C’est merveilleux !N’oubliez jamais non plus que Jésus est venu pour soigner et sauver les malades. Pas les biens portants. Montrons que nous sommes bien portants en, simplement, nous plaçant derrière le Pape et en le soutenant contre tous ses adversaires. Ne faisons pas au Vicaire de Jésus, tout le mal que l’on fit à Jésus. Ne voyons-nous pas comme sa croix est déjà lourde assez ?

  • Je partage en tout point les analyses publiées ici, et aussi la remarque d'Yves Willemaers, qui est pleine de bon sens. L'infaillibilité pontificale ne concerne pas le caractère ou la personne du pape, et la papolatrie ne doit pas nous faire perdre un authentique sens critique. Ce pontificat, en tout cas, me déçoit au moins à 75% et me pose beaucoup de questions sur l'avenir de l'Eglise. On est revenu à l'ère Paul VI, on applique les mêmes emplâtres sur des jambes de bois, sans se rendre compte non seulement qu'elles n'ont pas marché, mais qu'elles ont mis l'Eglise à terre. Que restera-t-il de cette pauvre Eglise si malmenée après quelques années de pontificat bergoglien? Je n'ose y penser.

  • Qu'attendez-vous pour poser votre candidature?

    Vous feriez tellement mieux, n'est-ce-pas?
    On sent en vous l'intelligence et compétence nécessaires en ces matières, qui, à vous entendre manquent beaucoup au Pape François.

    Vous être l'homme de la situation, plein d'expérience spirituel, de sainte fougue, qui n'attend qu'un feu vert pour servir Dieu, et dire à Notre Père; "Que Ta volonté soit faite et non la mienne.", le cœur sur la main.

  • La preuve que notre bon Pape François est de Dieu, et inspiré par l'Esprit-Saint, c'est qu'il remporte déjà beaucoup d'avis négatif de la part du "monde" et même au sein de l'Eglise; là où le Malin s'est tellement bien faufilé!

    C'est la preuve que c'est un Pape JUSTE. Juste en vérité, et répondant aux vœux de Dieu et non des gens!

    "Mieux vaut déplaire au monde entier plutôt que de déplaire une seule fois à Dieu"

    Moi j'aime bien le Pape François, parce qu'il fait comme jésus; il va vers les plus pauvres, et pas vers les orgueilleux.
    Cela l'a mené sur la croix,. Mais cela n'effraie pas celui qui aime et adore Dieu en vérité. Car le but est de sauver l'humanité du pire des danger; la mort éternelle.

    Que Dieu garde et bénisse le Pape François et le Pape émérite Benoît XVI.

    Quelle grâce de Dieu d'avoir un pape agissant dans l'ombre et un pape agissant dans la lumière. L'un en prière, et l'autre muni de son bâton de pèlerin, marchant dans le monde contre vents et marées! :-)

    En union de prières avec tous.

  • L'intelligence et le bon sens, Mizuki, ce serait de le voir respecter sa fonction, savoir qu'il est le pape et plus un petit curé de campagne. Jean-Paul II fut un pape extraordinaire, nul plus que lui n'a eu autant d'influence sur l'Eglise et le monde, et pourtant, il est resté pape, il ne s'est jamais singularisé au-delà des limites. Il a forcé un respect qu'un autre, par ses attitudes désinvoltes et originales, ne s'attire vraiment pas.

  • Ce sont des petits curés de campagne qui deviennent un jour Pape. Ils ont débutés "tout petit et tout humble", et ont grandit sous le regard attentif de Dieu.

    Je note dans votre phrase "ce n'est plus un petit curé de campagne", une connotation un peu méprisante. Le curé de campagne est, peut-être, avec la grâce de Dieu demndée avec insistance et confiance, devenir un génie spirituel qui secoue le monde entier. Je pense au Curé d'Ars en disant cela, et il est devenu le patron des curés. Je pense à beaucoup d'autres prêtres, petits curés, dans le monde entier, devenus saints et qui ont été majestueux d'exemple de sainteté durant leur vie

    Le Pape François respecte sa fonction. Il agit en véritable Evêque de Rome. Le Pape Benoît XVI reste Pape et Evêque émérite de Rome. Le Pape François est d'une grande finesse intellectuelle, spirituelle, et d'une très grande humilité. Ce n'est pas à vous, qui que vos soyez sur cette terre, à juger s'il respecte ou non sa fonction. Il est face à Dieu dans sa fonction, et il sait très bien où il va, où il nous mène. Vous n'avez pas à faire des comparaisons entre tel ou tel Pape. Ce n'est pas de Dieu cela! C'est le Père des ténèbres qui influence en ce sens les âmes de Dieu! Voilà comment nous en sommes à une époque où l'on s'entretuent sur ce vieux paquebot âgé de 2000 ans, mais qui tient toujours, bien heureusement le coup.

    Méfiez-vous des jugements, calomnies, médisances. Ce sont des poisons mortels pour les âmes.

  • Le Pape Jean XXIII fut aussi un pape extraordinaire, d'après ce que je suis en train de lire dans un livre à son sujet.
    Etonnamment il me fait très fort penser au Pape François.

    Le même charisme. Même dynamise. Humour et désinvolture derrière quoi se cache une force de caractère impressionnante. Un pape que l'on disait, paraît-il "de transition", attendant le grand, fort, beau, jeune Pape qui allait enfin plaire au monde! et finalement ce fut un Pape extraordinaire fort aimé de tous, âgé aux yeux de l'Esprit du monde, mais jeune par la grâce de Dieu, et finalement très regretté à sa mort. Très rapidement béatifié par sa grande sainteté. Peut-être que le Pape François c'est:
    "Jean XXIII le retour!" :-)
    Même si c'est au grand dam de certains.

    N'oubliez jamais que le Pape n'est pas ici pour plaire à l'Esprit du monde, mais à Dieu! Nous savons aussi à quel point l'Esprit du monde gouverne notre pauvre monde actuellement. Donc ... pas étonnant que tant de chrétiens, pris dans les filets du "diable" lève le poing, voire la voix, ou la plume pour casser sa réputation d' "homme de Dieu" avant tout, au service des plus pauvres et des malades. Moi je me reconnais humblement pauvre et malade et je veux être soignée par ce "infirmier en chef" du Docteur Dieu!

    Le Vicaire de Jésus n'aura jamais tâche facile!

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