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L'euthanasie, jusqu'où ?

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Euthanasie en Belgique : les dérives.

Ce documentaire complète clairement ce que révèle le livre du Professeur Montero « Rendez-vous avec la mort : bilan de 10 ans de dépénalisation de la loi euthanasie en Belgique ».

 « L’euthanasie, jusqu’où ? » est le fruit d’un travail de deux années sur le terrain, par une équipe de journalistes et de professionnels de l’audiovisuel qui a cherché à mettre en lumière les dérives du suicide assisté en Belgique. 

Cette enquête inédite, boycottée à ce jour par les principales chaînes de télévision, vous est offerte en exclusivité sur Internet.

Vous pourrez ainsi vous faire votre propre opinion et en parler autour de vous.

Un documentaire incontournable pour tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à ce sujet de société.

Pour plus de confort, nous vous suggérons vivement de regarder ce film HD en plein écran (dernier bouton en bas du lecteur Youtube).

Commentaires

  • Ce documentaire est remarquable et aide vraiment à réfléchir, en soulevant beaucoup de questions.
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    Revient par exemple souvent la notion de maladie 'incurable'. Comment peut-on comprendre cela ? Les médecins se sentent investis d'une mission sociale importante : guérir les maladies et apaiser les souffrances de leurs semblables. Ils en retirent légitimement une certaine fierté, ou même un certain orgueil. Mais que se passe-t-il pour eux lorsqu'ils ne trouvent plus le moyen ni de guérir ni d'apaiser ? Ils doivent alors avouer leur impuissance. Leur prestige en prend un sacré coup. Toute leur science ne peut plus rien faire.
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    Cela m'avait particulièrement frappé en visitant une personne atteinte d'un cancer. Pendant des années, son état avait été géré par des médecins, à travers différents types de traitements, qui n'empêchaient pas la dégradation (et même parfois la hâtaient, par des erreurs médicales). À un moment donné, la situation devint sans espoir pour la science médicale. Dès ce moment-là, les visites du médecin en clinique n'eurent plus lieu. Comme s'il redoutait de devoir avouer son incapacité et de ne plus pouvoir laisser entrevoir des espoirs de guérison. Le malade était devenu 'incurable' pour la médecine, c'est presque comme s'il ne relevait plus de la médecine. Le médecin doit consacrer le maximum de son temps aux 'curables'.
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    Traditionnellement, le médecin passait alors le flambeau au prêtre. Celui-ci était comme le 'médecin' de la vie spirituelle, quelle que soit la plus ou moins bonne santé de celle-ci. Lorsque le médecin renonçait à guérir la vie corporelle, il passait donc le témoin à celui qui pouvait soigner la vie spirituelle. Or, dans de nombreux cas aujourd'hui ce passage de témoin n'a plus lieu, et le souci de la vie spirituelle de la personne n'est même plus pris en compte. Comment s'étonner alors que la mort corporelle soit si vite considérée comme la solution, même par le médecin ? D'autant plus lorsque la notion même de vie spirituelle est niée.

  • Tout ce que vous dites là est totalement vrai, Pauvre job.
    Votre témoignage concernant la personne atteinte de cancer est ce que nous pouvons vivre chaque jour. En effet. Un moment donné le docteur reste impuissant. Après avoir "charcuté" le patient de fond en comble... dès fois, + chimio etc..., alors il s'en va. Il se lave les mains.

    Avant il passait le flambeau au prêtre? C'est vrai que maintenant les malades ne le sont plus que du corps, mais aussi de l'âme! Aussi les malades eux-mêmes ne demandent plus le prêtre. Je me suis laissée dire que de plus en plus de gens demandes des "guérisseurs" dans certains hôpitaux! Ils ne veulent plus des prêtres. Si c'est vrai c'est vraiment de plus en plus triste.

    Ce qui est si triste, c'est qu'au 21ème S. dans des pays civilisés, on a pas encore compris que médecin et Dieu peuvent faire équipe du début de la vie à la fin, en passant par toutes les maladies. Le prêtre doit être le coéquipier.
    Mais dans un monde devenu si indifférent, si haineux vis-à-vis de Dieu, on sépare les trois!
    Dieu de son côté; le docteur du sien, et le prêtre plus loin, intervenant quand on le "sonne" !!!

    Un médecin ne devrait jamais être orgueilleux, et se dire que sa "puissance", c'est Dieu qui la lui a donné. Dieu peut du jour au lendemain lui enlever toutes ses forces! Par le Serment d'Hippocrate le médecin s'engage à servir l'être humain du début de la vie à la fin honnêtement. C'est l'Esprit du monde qui a rendu le médecin orgueilleux et autosuffisant! Les médecins actuellement perdent leur force à cause de leur désinvolture face à Dieu. Ils ne gèrent plus le charisme reçu de Dieu, et donc deviennent impuissant.
    C'est normal; que sont-ils sans Dieu?
    Mais allez le leur dire!

  • Chère Mizuki
    Je suis médecin et déplore aussi l'absence des prêtres auprès des malades, mais aussi le manque d'information des malades concernant la vie (et la survie) de leur âme; aussi autant que cela m'est possible, j'essaie de sensibiliser mes patients à ce sujet, et en priant l'Esprit Saint, voilà que bien souvent une porte s'ouvre et l'espoir renait; si pas d'une guérison, du moins une nouvelle perspective d'espérance vers la vie éternelle.
    Prions beaucoup pour les médecins, les prètres et les patients afin que l'Esprit Saint leur vienne en aide et leur ouvre le coeur sur l'immense amour miséricordieux de Dieu!

  • Merci pour cette si encourageante intervention Sébastien.
    En union de prière en effet. Surtout j'implore beaucoup les gens autour de moi de se réunir, en famille, entre amis, en groupes à l'église, ou seul chez soi, afin de faire chaque jour un chapelet, voire mieux un rosaire entier (réparti dans la journée) aux intentions de Marie. Nous sommes en Octobre; le Mois de Marie! Ce 12 et 13 octobre lui seront tout particulièrement dédiés; grâce à notre Pape François.
    Marie peut faire des miracles à tous points de vue; Par elle vient le Saint Esprit dont le monde à tant besoin. Un vrai chrétien, proche donc de Jésus, sait dans le cœur combien il doit être pénible pour Jésus de constater chez tant de ses enfants (particulièrement les prêtres!) le manque d’amour à Marie. Heureux soit le Pape François qui a la vraie dévotion pour Marie!
    Quand on aime Marie, c'est Jésus qu'on aime! Il n'y a jamais de trop grande dévotion pour Marie! Tout revient vers Jésus! Rendons-nous compte combien il est vrai que Jésus a été pétri et nourri de cette chair virginale. N’est-ce pas en écho aux battements du Cœur de Marie que Son Divin Cœur a commencé à battre pour NOUS? C’est son « fiat » qui a permis la Rédemption. Nous rendons-nous bien compte de cela? C’est elle qui, la première a aimé Jésus. Rien ne peut donc être plus agréable à Notre Divin Jésus que la vénération de nos cœurs au Cœur maternel de Marie (Mère de tous les peuples). C’est ce cœur qui a donné la vie à l'humanité de notre Sauveur!
    Dieu sait si nous avons besoin de prier notre maman du ciel, car le danger qui guette les gens vivant dans le monde, c’est l’envahissement de leurs âmes par une foule de pensées qui les entraînent inexorablement loin du vrai bien qui est tout l’opposé de ce qui fait leur joie et leur tourment en ce monde.
    Tant d'âmes "mondaines" (expression du Pape François), sont aveuglées, la lumière leur est cachée par le Malin! Même ceux qui se disent chrétiens; de Dieu! Le Cœur de Dieu nous est ouvert à tous. Il nous appelle tous. Au grand dam de beaucoup qui ne comprennent pas; Ne le trouve que celui qui se confie à lui dans la prière intense avec totale confiance, qui LE cherche dans le prochain par la charité/Amour fraternel envers celui-ci. Oh ! Que les théories du monde pèsent peu à côté des exemples de divin amour que donnent les petites du Seigneur ! Ils sont fous aux yeux du monde… Aux yeux de Dieu, ce sont les sages.

    Demandons en effet que le St Esprit vienne habiter nos cœurs, et que la Miséricorde de Dieu se déverse en ce monde par d'innombrables grâces de salut!
    Il est important de bien dire autour de soi que beaucoup de gens meurent dans le péché ... dès fois mortel! en tout cas souvent graves, ayant refusés même de les accepter comme tels; La miséricorde de Dieu n'opère qu'en CE monde!
    Avis donc important à tous les meurtriers d'un genre nouveau! (euthanasie-avortement), et à tous ceux qui en appellent à leur funeste service! Avis aussi à tous ceux qui ricanent devant les lois de Dieu! Je leur dis; "Faites gaffe"!!!

  • Nous mettons en doute la véracité des propos contenus dans cette vidéo. Il s'agit d'un montage réalisé par "ktobelge". Il est troublant de voir qu'après dix ans d'application de la loi sur l'euthanasie en Belgique, sans dérives, cette vidéo surgisse à la veille des débats en France sur une une éventuelle évolution de la loi sur la fin de vie. Vous trouverez ci-dessous des liens qui vous permettront d'éclairer le débat et votre réflexion.

    http://parents-herve-pierra-fin-de-vie-loi-leonetti-euthanasie.over-blog.com/article-lettre-ouverte-aux-medecins-belges-119372553.html
    http://ecouteznousjusquaubout.hautetfort.com/archive/2013/10/07/l-euthanasie-jusqu-ou.html

  • Vous pouvez douter...
    Toutefois, les noms des témoins et leur vécu sont bien réels.
    Pour le témoignage de Marcel, il habite à Anderlecht.
    Plusieurs articles dans la presse (Le Vif) ont relaté son histoire.

    Nous pourrions vous inviter à rencontrer en chair et en os tous les autres et aussi ceux qui n'ont pas été retenus dans le documentaire: d'autres infirmières et proches blessés à vie par l'euthanasie d'un parent.

    Difficile d'accepter la réalité parfois?

  • @ paul pierra ... C'est bien sûr votre droit de contester le contenu de ce documentaire. Mais ce sont plutôt les personnes mises en cause qui devraient le contester, en allant devant la Justice. Ces gens savent évidemment mieux que vous si ces allégations de dérives sont fondées ou non.
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    Quant à votre propre cas personnel douloureux, personne non plus ne peut mieux que vous parler de votre propre douleur, qui doit être respectée. Il me semble alors qu'il faut aussi respecter la douleur des témoins cités dans ce documentaire. Même si leur douleur n'a pas les mêmes fondements et la même nature que la vôtre. Nous n'allons pas débattre pour peser et juger l'importance des douleurs respectives.
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    Vos propres douleurs et les leurs ne prouvent qu'une chose, c'est la complexité de cette question de la fin de vie et de la mort corporelle. C'est pour cela que je trouve assez contestable de qualifier l'euthanasie de « mort dans la dignité ». Car cela laisse entendre que tous ceux qui décèdent de mort naturelle, et qui sont quand même la toute grande majorité des êtres humains depuis des millénaires, ne seraient « pas morts dans la dignité ». Ce genre de slogan ne me semble « pas digne », ni de votre combat ni de votre douleur.
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    Il me semble que nous devons partir du principe que toute vie humaine est digne, depuis la conception, jusque et y compris le dernier souffle de vie. Les dérives consistent justement à considérer qu'une vie humaine ne serait pas ou ne serait plus digne d'être vécue. Comme ces gens qui décident qu'un bébé conçu de manière non planifiée n'est pas digne de vivre. Ou comme ces gens qui se font euthanasier (légalement !) de peur de voir se dégrader leur état, avec l'âge ou la maladie. Je crains qu'ils n'insultent ainsi les millions de personnes âgées et/ou malades dans le monde, qui considèrent que leur vie garde toute sa dignité, quel que soit leur état physique. L'orgueil humain pousse à bien des dérives, y compris dans ce cas.
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    L'avortement, c'est juger qu'une vie humaine n'est pas digne d'être vécue. L'euthanasie, c'est juger qu'une vie humaine n'est plus digne d'être vécue. Dans les deux cas, c'est juger aussi qu'il serait plus digne de donner la mort que de donner ou conserver la vie. Je pense que c'est cela le vrai débat, qu'il soit illustré par votre douleur ou par celle des témoins dans le documentaire.

  • Deux point m'interpelle dans votre message;

    1) Nous mettons en doute la véracité des propos contenus dans cette vidéo. Il s'agit d'un montage réalisé par "ktobelge".

    Qui êtes-vous pour vous permettre de considérer que ce qui est réalisé par "ktobelge" serait sujet à caution, uniquement parce que cela ne répond pas à vos funestes attentes qui vous ont satisfait, vous et d'autres candidats aux meurtres gratuits, cela pendant 10 ans. Pour vous tout était acquis pour toujours ?
    N'avez-vous jamais pensé que la Belgique était anesthésiée par une certaine "pensée unique" dévastatrice, mais que le réveil est peut-être très proche au vu de la réalité des faits?


    2) "Il est troublant de voir qu'après dix ans d'application de la loi sur l'euthanasie en Belgique, sans dérives, cette vidéo surgisse à la veille des débats en France sur une éventuelle évolution de la loi sur la fin de vie. "

    Vous savez, Paul Pierra, selon des modes étonnantes et incompréhensibles et par une secrète disposition de Dieu, les hérésies finissent toujours par faire surface; d'une part.
    D'autre part; Même à votre grand dam, c’est Dieu qui gouverne l'univers. "La véritable sagesse fini toujours par enfermer les faux-sages dans leurs supercheries".
    Je pense, pour ma part, que c'est le dessein de la divine providence, que d'avoir permis que se révèle, maintenant, les témoignages de l'émission que vous dénoncez et critiquez. Dieu fini toujours, même en utilisant le "mal" dans le monde, par réaliser, pour le plus grand bienfait des siens des œuvres salvatrices! TOT OU TARD, Dieu se manifeste auprès de ceux qui implorent son secours. Le temps de Dieu n'est pas le nôtre. Et 10 ans pour lui qu'est-ce! Hélas pour nous, 10 ans c'est long... surtout lorsque l'on souffre de l'iniquité de l'Esprit du monde!

    Pensez-vous vraiment que Dieu va permettre longtemps ainsi toutes ces hérésies meurtrières, sans venir au secours de "ses enfants"?

  • @ Paul Pierra. Merci pour ces réflexions. C'est quand on est confronté à une situation réelle que le cœur intervient vraiment

  • Depuis que l'homme est homme, il s'est voulu capable de maîtriser tout sur Terre. Mais il s'est trop souvent montré incapable de la maîtrise du bien et du mal. Lorsqu'il a maîtrisé le feu, il s'en est servi pour un bien, se chauffer, s'éclairer, cuire ses aliments, mais il s'en est servi aussi comme arme incendiaire. Lorsqu'il a maîtrisé la métallurgie, il s'en est servi pour un bien, pour fabriquer des socs de charrue, mais il s'en est servi aussi pour fabriquer des épées. Lorsqu'il a maîtrisé l'énergie nucléaire, il s'en est servi pour un bien, créer de l'énergie utile, mais il s'en est servi aussi pour créer des bombes nucléaires.
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    Or, le plus grand fantasme de l'homme, c'est de maîtriser la vie et la mort, de s'en rendre maître, d'en décider seul. Mais même s'il arrivait à réaliser ce pur fantasme, qui peut donc croire qu'il ne s'en servirait que pour le bien. Le gros problème de la science, c'est qu'elle se moque évidemment des notions de bien et de mal. Quoi qu'elle découvre, l'on est seulement sûr que ce sera utilisé pour le bien comme pour le mal. Les dérives sont inévitables.
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    Et ces dérives sont d'autant plus graves que la science progresse. Le mal que l'homme a pu causer en maîtrisant l'énergie du feu est sans commune mesure avec le mal qu'il peut causer en maîtrisant l'énergie nucléaire.
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    La science sans conscience du bien et du mal, devient donc de plus en plus une ruine pour l'âme humaine, comme le disait déjà même un Rabelais au 16ème siècle. Malheureusement, les scientifiques modernes n'écoutent plus tous ceux qui les mettent en garde contre cette inconscience du bien et du mal. Les scientifiques se placent au-dessus des lois naturelles communes de l'humanité, au nom de leur divinité Science. Les scientifiques peuvent bien se dire savants, ils ne peuvent prétendre qu'ils soient sages. Ils nous font miroiter le progrès scientifique, mais en méprisant le progrès humain. L'homme n'est pas devenu meilleur par le progrès scientifique, on a bien peur que ce ne soit l'inverse.

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