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Philippines : aider les victimes du typhon Haiyan

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Oxfam évalue l’impact d’Haiyan

Le super typhon Haiyan, un des typhons les plus violents de l’histoire, a frappé les Philippines ce 8 novembre. Oxfam se concentre en priorité sur l’approvisionnement en eau potable pour les habitants, sur les installations sanitaires ainsi que sur les abris pour toutes les victimes.

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Une équipe d’experts d’Oxfam a été envoyée sur le terrain pour évaluer l’état de l’approvisionnement en eau, des soins de santé et des installations sanitaires à Bohol. D’autres équipes gagnent Cebu, le Samar oriental et Leyte dans les Visayas orientales.

D’énormes dommages

Les premiers rapports de nos collaborateurs confirment les cas d’inondations soudaines : l’électricité est coupée et les dommages sur les maisons et bâtiments sont bien visibles. Au Cebu, 98% des maisons sont endommagées selon les autorités locales.

« Tout est dévasté. Il n’y a plus d’électricité dans toute la région, ni d’eau potable. On répartit notre stock d’urgence mais il sera bientôt épuisé. L’eau constitue le besoin le plus urgent, tant pour la consommation que pour le nettoyage des maisons », explique Tata Abella-Bolo, membre de l’équipe d’urgence d’Oxfam envoyée à Cebu.

18 millions de personnes, au moins, vivent dans les zones touchées dans les Visayas. 4 millions de personnes, soit 905.353 familles, ont subi les conséquences du passage d’Haiyan aux Philippines. Ces chiffres peuvent encore évoluer lors des prochains rapports.

Un financement nécessaire

L’ampleur de la catastrophe aux Philippines met en lumière de manière terrible l’importance de mesures pour faire face à l’impact du changement climatique, encore plus visible lors d’ouragans ou d’inondations. Il est urgent que plus de moyens soient dégagés pour aider les pays en développement à diminuer leur vulnérabilité au changement climatique.

Cette semaine, au Sommet climatique des Nations unies à Varsovie, les pays riches ont la possibilité de dégager de nouveaux fonds pour venir en aide aux pays frappés le plus souvent par les conséquences du changement climatique.

Cet argent peut aider les petits paysans, par exemple, à adapter leurs techniques agricoles aux pluies diluviennes ou d’avoir accès plus facilement à des informations météorologiques précises pour mieux prévoir leurs récoltes. Cet argent peut aussi permettre la mise en place de systèmes d’alerte précoce pour réagir rapidement à l’annonce d’ouragans ou de cyclones.

Il s’agit d’investir dans des vies humaines mais aussi dans la réduction des coûts : chaque euro investi dans la réduction des risques dans les pays en développement permet d’épargner environ 7 euros dépensés pour répondre aux catastrophes.

Autre initiative, via Handicap International : http://www.handicap-international.fr/je-minforme/qui-sommes-nous/actualites/index.html?dechi_actus[id]=1220&cHash=41868bc7a5

Enfants du Mékong : https://donner.enfantsdumekong.com/b/mon-don

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