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L'ombre inquiétante du transhumanisme

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Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

"Transhumanisme: pour quoi faire?"

Le transhumanisme n'est pas un nouveau concept, explique le biologiste français Jacques Testart sur son blog. Les hommes ont toujours "rêvé de géants, de sorciers, de héros invacibles ou immortels". Or le transhumanisme permettrait un monde dans lequel "l'homme bénéficierait de nouveaux pouvoirs grâce à des technologies en progrès exponentiel et illimité". La seule nouveauté réside dans la récente accélération des capacités techniques dans de nombreux domaines qui rendent "crédibles des délires jusqu'ici impensables". 

Et les projets des transhumanistes ne manquent pas. Après "l'élevage des embryons in vitro" pour influencer les fonctionnalités futures de l'homme, ils souhaitent aujourd'hui "modifier le génome grâce à la transgenèse", ou encore créer des machines intelligentes... En effet, "le transhumanisme pense le vivant comme une thérapie sophistiquée mais très imparfaite, dont chaque rouage doit être repensé en supprimant toute rupture conceptuelle entre l'inerte et le vivant ou entre l'animal et l'homme". 

Or, c'est la "force" du progrès que d'annuler les interrogations éthiques ou prudentielles par la vertu de l'accoutumance" affirme J. Testart. Par conséquent, poursuit-il, il faut décider bien en amont ce que l'on acceptera et ce dont nous avons besoin en posant "des limites à la toute puissance" et en prenant bien en compte "l'accoutumance et les pressions des lobbies scientistes en industriels".

Pour le biologiste, chacune des promesses faite par les transhumanistes mériterait une évaluation pour apprécier sa faisabilité mais également sa capacité de nuisance. Car aujourd'hui, le plus compliqué ne serait pas tant d'innover que de "maîtriser les effets de chaque innovation" alerte-t-il. 

Pour J. Testart, "l'homme nouveau vaut mieux que cet homme augmenté que calculent avec arrogance les ordinateurs. Plutôt que de technologies envahissantes nos sociétés ont besoin de justice, de convivialité et aussi de sobriété pour la survie d'un monde fragilisé". 

jacques.testart.free.fr - Décembre 2013

Commentaires

  • la loi Bioéthique française en 2013 :un exemple de transhumanité passé sous silence , inclus par le Pr Testard ( Genetique pourrait contribuer à faire savoir ...)

    Les votes en 2013 achèvent de consacrer la banalisation du clonage humain dans les laboratoires sous le terme masqués de «fins médicales» Le 11 février 2013 ( fête de ND de Lourdes , symbole s'il en est de Conception Venant d'En Haut...) une dérogation de Loi Bioéthique porte autorisation de protocole de recherche sur l'embryon humain (en application des dispositions de l'article L. 2151-5 du code de la santé publique,partie législative) pour faire se développer des embryons en désactivant le chromosome X (facteur de différenciation sexuelle). Cette décision permet de créer des humains dépourvus d’impulsion sexuelle et dans 50% des cas d’organes sexuels : l’idéologie du genre (gender) a trouvé son application pratique dans les laboratoires de procréation française en toute légalité

    Les auteurs de la loi Bioéthique en France se réjouissent des avancées de la science de l’horreur : la loi française (vote à l’Assemblée Nationale le 16 juillet 2013, promulguée le 6 aout suivant) libéralise totalement l’utilisation d'embryons humains surnuméraires disponibles, rendant ainsi possibles les créations de leurs clones (rappel: La loi Bioéthique de 2004 n’interdisait que le clonage de personnes déjà nées). Un seul embryon des 100.000 « disponibles » permet de fournir 56 embryons valides avouait un chercheur à France Culture la veille du vote de 2013,ce qui le remplissait de satisfaction...avec le succès annonvé du vote des députés ( ceux d'opposition condamnés a ne pouvoir deposer les amendements sans qu'ils ne soient ni votés ni discutés)

    En résumé : Seul le clonage reproductif d’une personne déjà née, vivante ou décédée est considéré comme un crime de clonage humain en France . Mais par modifications successives s'ouvre un très vaste champ de possibilités de développer le clonage humain à partir des... embryons humains vivants, soit pour tester des millions de cellules thérapeutiques qui attendent dans les laboratoires de recherche génique (rendues inutiles avec les récentes découvertes IPS ), soit plus certainement pour aider à façonner de nouveaux embryons (non par fécondation mais par la technique du clonage humain: qui permet de centupler le nombre d'embryons surnuméraires disponibles et offrir aux homosexuels l'acces a la création d'enfants émanant d'eux, via la pma pour tous, et apres la levée de l'interdit de clonage tel que dicté en 2004, pour satisfaire le dogme de l’égalité et de la non discrimination sexuelle).
    Par là il est tout a fait légitime de parler d’eugénisme: la recherche pourra façonner à sa guise les embryons en laboratoire jusqu'à la naissance du clone (ou de l’embryon).... "Une fois maîtrisée tous ces stades de développement cette science de la procréation humaine ne peut que déboucher inéluctablement à la naissance et à l’adoption d'enfants à la carte" (Axel Kahn , Semaines sociales 2002)

    La loi Taubira accompagne les progrès de création de clones humains en dénaturant le mariage (PMA a-sexuée pour mariage a-sexué). C’est, en même temps, la proclamation dogmatique de l’égalité des mariages sexué et same sex (asexué) qui se répercute automatiquement sur l’égalité de droit aux enfants nés du mariage Same Sex

    Note contre l’argument courant: « le clonage humain est techniquement impossible » (Mai 2013)J.Gallagher BBC News (mai 2013 ) révèle : « Un embryon (cloné) au stade blastocyste » existe déjà: il ne reste plus qu'a developper in utero ou autres moyens similaires ( tissus uterins artificiels dont le developpement est autorisé en Frande depuis 2011 )

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