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François et Anne demandent à être euthanasiés ensemble

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Du Bulletin de l'IEB du 24 juin :

François (89 ans) et Anne (86 ans) demandent à être euthanasiés ensemble. Non, ils ne souffrent pas. Oui, ils ont différents maux dus à la vieillesse. « Ma femme et moi sommes vieux. De jour en jour notre santé se détériore et notre qualité de vie diminue. Il n’y aura plus d’amélioration possible. » Et François de s’exclamer : « Nous avons eu une belle vie, donnez-nous une belle mort. Car en fait, à notre âge, qu’est-ce que la vie peut encore nous offrir ?»

En fait, François et Anne expliquent au journaliste de Humo, qu’ils avaient tout préparé pour se suicider ensemble. Mais après en avoir parlé à leurs enfants, ceux-ci ont trouvé qu’il convenait de faire cela de façon plus « élégante ».

Un centre francophone pratiquant l’euthanasie aurait refusé de provoquer leurs morts simultanées (« Une euthanasie, d’accord, mais deux en même temps, c’est plus difficile »). Aussi, leur fils Jean-Paul a pris contact avec le LEIF centrum et Ulteam qui ont sans problème pris le dossier en main. Différentes attestations sont encore attendues,  et puis… enfin leur désir de mourir vite et ensemble sera réalisé.

François et Anne mentionnent plusieurs raisons qui soutiennent leur décision : on pourrait dire que leur vie est « complète », qu’ils ne veulent pas coûter à la société, qu’il n’y a plus d’argent pour la pension des vieux alors que les jeunes n’ont pas de travail, … Différents aspects économiques et occasions d’épargner par leur mort sur les deniers publics sont évoqués.

Leur fils Jean-Paul affirme que le fait pour ses parents partent ensemble est mieux pour tout le monde : François et Anne et aussi leurs enfants. Car si l’un des deux restait après la mort du premier, les enfants devront s’occuper de celui qui lui survit, et « pour moi c’est pratiquement impossible de venir tous les jours pour m’occuper soit de papa, soit de maman ». Les parents admettent que « cela aide énormément que leurs enfants les comprennent. » Leurs enfants les aident. « Un départ rapide…en bonne santé. »

L’article de Humo n’est pas signé. On ne dit pas comment le journaliste a été mis au courant du choix de mort de ce couple d’octogénaires ni s’ils vivent toujours.

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Commentaires

  • « ... De jour en jour notre santé se détériore et notre qualité de vie diminue. Il n’y aura plus d’amélioration possible. » ?
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    Toute personne handicapée, que ce soit de naissance, suite à un accident ou à une maladie, pourrait en dire autant. Et cela, quel que soit son âge.
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    Toute personne handicapée se trouve à des degrés divers dépendantes de l'argent, des soins et du bon cœur des autres. Et cela, quel que soit son âge.
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    La vieillesse n'est pas un handicap plus lourd que d'autres handicaps. Si l'on accepte que la vieillesse justifie l'euthanasie, alors bientôt tout handicap, physique ou mental, le justifiera.

  • Une société dans laquelle tant de personnes se sentent « de trop » est une société inhumaine, barbare. Dans la société belge, combien de personnes, des enfants, des adolescents, des adultes, des vieillards, ne se sentent-ils pas « de trop », et ne cherchent-ils pas à fuir cette société, que ce soit par toutes sortes de drogues ou par le suicide ?
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    C'est la société qui doit se remettre en question sur son inhumanité, et non pas les personnes qui subissent cette inhumanité. Une société normale doit être accueillante pour tous, quel que soit l'âge, le niveau de fortune, l'état de santé. Une société normale est faite pour le bien-être de chaque personne, ce ne sont pas les personnes qui doivent s'adapter et se plier au bien-être de la société.
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    Or, la société belge a décidé qu'elle ne devait nullement se questionner et se remettre en cause, par rapport au grand nombre de suicides qui s'y passent. Elle a simplement décidé de voter une loi pour déclarer que les suicides sont un « bien » et qu'il fallait donc que la société facilite et finance de plus en plus de suicides.
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    Quand un « mal » envahit une société barbare, cette société décrète simplement que ce « mal » est devenu un « bien » que la société doit donc encourager. Ce fut la même stratégie diabolique pour l'adultère, le divorce, la pornographie, l'avortement. Et c'est ainsi que l'Histoire retiendra que la Belgique a régressé de la civilisation vers la barbarie. Et aussi que les leçons des années 1930 en Europe n'ont pas été retenues, moins d'un siècle après.

  • La plus grande pauvreté de ces personnes qui désirent se supprimer, c'est qu'ils ne connaissent pas l'amour de Jésus qui s'est livré sur la croix pour leur ouvrir la porte du Ciel. Voilà ce qu'il faut leur dire. Que vont ils dire quand ils se retrouveront, après leur suicide devant Jésus qui les accueille plein d'amour? Ils seront confondus en regrets et iront se cacher tout au fond du purgatoire dans le désir de se purifier et de s'ajuster à l'Amour de Dieu qui les attend! (A moins que , O horreur, refusant le salut offert par le Christ, ils se détournent de Lui et choisissent la solitude de l'Enfer!!!
    Prions pour leur âme en espérant qu'ils rencontreront un chrétien convaincu dans leur famille qui les aime suffisamment pour les éclairer sur leurs fins dernières, (ce qu'on entend plus beaucoup de la part de nos pasteurs dans leurs homélies car ils ont beaucoup trop peur de déplaire!)

  • "si l’un des deux restait après la mort du premier, les enfants devront s’occuper de celui qui lui survit" et peut-être aussi intervenir financièrement en sa faveur... Je ne voudrais pas ajouter à l'horreur, mais je pense aussi que dans certaines situations les héritiers seront heureux de recueillir un patrimoine intact. Quand on sait ce que coûte le séjour en maison de retraite, ma supposition n'est peut-être pas gratuite.

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