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Il y a mille ans, le baptême de la Sainte Russie

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On lit sur Herodote.net : 

Vladimir le Grand (0958 - 1015) Le baptême orthodoxe de la Russie

Les Russes cultivent le souvenir de saint Vladimir, patron de la « Sainte Russie », mort le 15 juillet 1015, à 57 ans, après un règne de 35 ans. Ils attribuent à ce guerrier inflexible et aux moeurs cruelles le mérite d'avoir arraché son peuple au paganisme et de lui avoir imposé le baptême en 988 selon le rite orthodoxe grec.

Les chants épiques (bylines) le nomment joliment le « Soleil rouge » et l'Église russe en fait l'« Égal des Apôtres » !

Père de Vladimir, Sviastoslav 1er dit le Brave, grand-prince de Kiev, est resté fidèle au paganisme malgré la conversion de sa mère, sainte Olga, à l'orthodoxie. À sa mort, en 972, il partage ses domaines entre ses fils. Mais l'aîné Iaropolk, grand-prince de Kiev, ne tarde pas à partir en guerre contre son cadet Oleg, prince des Drevlianes. Il le tue et aussitôt se retourne contre le benjamin Vladimir, qui a reçu de son père le gouvernement de Novgorod. C'est la première des luttes fratricides qui vont caractériser l'Histoire russe.

Vladimir est le fils naturel d'une servante du défunt roi. Poursuivi par son demi-frère, il s'enfuit chez ses lointains cousins de Norvège. Pendant ce temps, Iaropolk réunit les principautés russes autour de Kiev et noue des contacts avec les Occidentaux, notamment l'empereur Otton 1er.

En 980, Vladimir revient à Novgorod à la tête d'une flotte varègue, décidé à en découdre avec son demi-frère. En quête d'alliances, il demande au prince Rogvolod de Polotsk la main de sa fille Rogneda mais celle-ci refuse avec hauteur d'épouser un bâtard. Qu'à cela n'y tienne, « Vladimir assiégea Polotsk, tua Rogvolod et ses deux fils, et prit sa fille pour femme », raconte la Chronique des temps passés !

Le futur saint se montre prêt à tout pour satisfaire son goût pour la gent féminine et ses excès lui vaudront d'être qualifié par un évêque occidental de « fornicator immensus et crudellis » !

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