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  • Les paroissiens de Sainte-Catherine et amis de la Fraternité des Saints Apôtres répondent au communiqué de Mgr Kockerols

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    Communiqué des paroissiens et amis de l’église Sainte Catherine et de la Fraternité des Saints Apôtres en écho au communiqué de Mgr Kockerols, Evêque auxiliaire de Bruxelles diffusé ce 28 septembre 2016 sur Cathobel.be

    Les paroissiens, les amis de Sainte-Catherine et de la Fraternité des Saints Apôtres sont heureux de lire que les prêtres de la fraternité (dissoute) sont tous confirmés dans leur apostolat à l’église Sainte-Catherine et Saint-Joseph. C’est là une reconnaissance explicite par nos évêques du travail fructueux qu’ils y ont accompli depuis 2 ans, avec leurs frères séminaristes qui, quant à eux, ont été expulsés de la Belgique, ce qui reste une immense peine et blessure pour tous.  

    Ils sont également heureux de lire que les prêtres peuvent continuer de vivre en communauté, ce qui prouve également que nos évêques reconnaissent la valeur et la grâce de la fraternité qui a porté leur ministère jusqu’à ce jour.

    Ils s’étonnent que le communiqué précise qu’« ils font pleinement partie du presbyterium du diocèse et à ce titre, sont conviés aux rencontres décanales, vicariales et diocésaines », alors qu’ils en sont membres depuis leur ordination et auraient donc dû recevoir à ce titre toutes les invitations adressées aux autres prêtres du diocèse. Des excuses pour ces « omissions » auraient été bienvenues car elles ont entretenu l’idée (injuste) que les prêtres de cette fraternité voulaient s’isoler des autres.

    Ils regrettent également le silence, déni et mépris de l’archevêque face aux quelque 3400 signatures récoltées cet été pour le maintien de la Fraternité des Saints Apôtres en Belgique, et face aux quelque 320 lettres de recours canoniques demandant la suspension et révocation de sa décision de dissolution, parvenus sur son bureau cet été, et qui n’ont reçu aucune réponse de sa part.  Les recours sont désormais remontés à la Congrégation pour le Clergé à Rome. Deux délégués de notre collectif y ont été reçus en haut lieu pour défendre la cause de la Fraternité des Saints Apôtres, et y déposer un ensemble de témoignages, recours, pétitions, articles de presse et rapports en leur faveur. Ils ont dénoncé, arguments à l’appui, que toutes les accusations contre cette fraternité injustement dissoute étaient soit mensongères, soit contestables, soit remédiables, et que l’argument invoqué pour ne plus l’accueillir (15 juin 2016), puis pour la dissoudre (15 juillet 2016) était fallacieux.

    Ils espèrent que leur supplique adressée aux pape, cardinaux, évêques et prêtres concernés, de poser un acte de justice et de miséricorde en réhabilitant la Fraternité des Saints Apôtres au sein de l’Eglise de Belgique sera entendue.

    Ils appellent de tous leurs vœux les évêques de Belgique à abandonner leur politique pastorale de réduction des paroisses, des églises, du culte, du clergé et des vocations, et à choisir celle de la croissance apostolique et de la multiplication, pour que l’Evangile soit annoncé dans tous les recoins de notre diocèse et de notre pays. Et que tous ensemble, nous puissions y travailler dans une unité retrouvée.

    http://www.paroissiensdesaintecatherine.wordpress.com
    e-mail : paroissiensdesaintecatherine@gmail.com

  • Théorie du genre, trans, homos : les propos du pape dans l'avion au retour de son voyage en Azerbaïdjan

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    De Jean-Marie Guénois sur le figaro.fr :

    Le Pape dénonce un manuel français de collège qui promeut la théorie du genre

    Au retour de son voyage en Géorgie et en Azerbaïdjan, le pape François s'est attaqué, devant la presse, à la «colonisation idéologique» de la «théorie du genre» quand elle devient «une doctrine». Mais il a aussi parlé des «transsexuels» et des «homosexuels».

    Au retour d'Azerbaïdjan, le pape François a précisé devant les journalistes qui l'accompagnait ce qu'il avait voulu dire, samedi, en parlant de «guerre mondiale contre le mariage» à propos de la diffusion de la «théorie du genre». Une occasion pour lui de raconter une histoire où il a cité le témoignage d'un père de famille «français» qui a constaté que son enfant de dix ans voulait devenir une «fille»: «Ce que j'ai critiqué [samedi, ndlr] a dit François, est la mal qu'il y a dans le fait d'ériger la théorie du genre en doctrine. Un papa français m'a raconté qu'un soir, en famille (…). Il demande à son fils de 10 ans: ‘que veux-tu faire quand tu seras grand?». «Etre une fille!» lui répond l'enfant. Le papa s'était alors rendu compte que dans les livres du collège, on enseignait la théorie du genre. Ceci est contre les choses naturelles! Pour une personne, une chose est d'avoir cette tendance, cette option, et même de changer de sexe, autre chose est de faire l'enseignement dans les écoles sur cette ligne, pour changer la mentalité. C'est cela que j'appelle la colonisation idéologique.»

    François avait commencé sa réponse par ce rappel: «L'image de Dieu n'est pas l'homme, mais l'homme et la femme, ensemble. Ils sont une seule chair quand ils s'unissent. Voilà la vérité! Quand on détruit cela, on salit l'image de Dieu.» Il avait conclu par cette remarque: «Il y a une guerre mondiale contre le mariage et nous devons être attentifs à ne pas laisser ces idées entrer en nous.»

    «Jésus ne se retire pas et ne dit pas ‘va-t-en' parce que tu es homosexuel»

    A propos des transsexuels, le pape a raconté cette expérience: «J'ai reçu l'année dernière une lettre d'un espagnol qui racontait son enfance. C'était une fille mais il se sentait garçon. Quand il a eu une vingtaine d'années il a confié à sa maman qu'il désirerait faire une opération chirurgicale pour changer de sexe. Sa mère lui a demandé de ne pas le faire tant qu'elle serait vivante. Elle est morte ensuite. Sa fille a fait l'intervention (…). L'évêque l'a accompagné. C'était un bon évêque qui ‘perdait' du temps pour accompagner cet homme. «Il» a changé son identité civile. «Il» s'est marié. Et m'a demandé - «lui» qui était «elle» - de pouvoir venir me voir avec son épouse. Je les ai reçus. Ils étaient contents. Dans le quartier où ils habitaient, vivait un vieux prêtre de plus de 80 ans mais quand le nouveau prêtre voyait ce couple, il leur criait, «vous irez en enfer». Quand ils rencontraient le vieux prêtre, lui leurs disait ‘pourquoi tu ne confesses pas? Viens et tu pourras communier».

    Et François de conclure «Vous comprenez? La vie est la vie. Et les choses doivent se prendre comme elles viennent. Le péché est le péché. Les tendances ou les déséquilibres hormonaux créent tant de problèmes et nous devons être attentifs. Il ne s'agit pas de dire, ‘faisons de même', ‘non, non!' Mais il faut accompagner chaque cas, discerner et intégrer. C'est ce que ferait Jésus aujourd'hui. Mais, s'il vous plait, n'écrivez pas ‘le pape va sanctifier les trans'! S'il vous plait, non! C'est un problème de morale, c'est un problème humain et il faut le résoudre comme l'on peut, toujours avec la miséricorde de Dieu, avec la vérité et avec toujours le cœur ouvert.»

    A propos des homosexuels cette fois, le pape a précisé: «J'ai accompagné dans ma vie de prêtre, d'évêque, mais aussi de pape, des personnes avec des tendances homosexuelles et aussi avec des pratiques homosexuelles. On s'est approché du Seigneur mais certains ne le pouvaient pas. Je ne les ai jamais abandonnés. Les personnes doivent être accompagnées comme Jésus les accompagnait. Quand une personne est dans cette condition et qu'elle arrive devant Jésus, Jésus ne se retire pas et ne dit pas ‘vas-t-en' parce que tu es homosexuel.»

    Il expliqué, pour finir, pourquoi il avait autorisé que le début du procès de béatification du Père Hamel n'attende pas le délai de cinq années requis par le droit canon: «L'intention est de faire les recherches nécessaires et de voir si les raisons de le faire (la béatification, ndlr.) sont réunies. Nous devons chercher les témoignages pour ouvrir le procès. Il ne faut pas les perdre. C'est très important parce que les témoignages sont tout frais, c'est ce que les gens ont vécus. Avec le temps, l'un meurt, l'autre ne se souvient plus».

  • Les catholiques et les protestants peu enclins à accueillir de nombreux réfugiés désirant se convertir

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    De Nathalie Versieux sur rfi.fr :

    Allemagne: le désir de conversion de réfugiés au christianisme

    En Allemagne, de nombreux réfugiés - pour la plupart iraniens ou afghans - veulent se convertir au christianisme. Mais il ne leur est pas facile de trouver une église qui accepte de les baptiser. Catholiques et protestants sont particulièrement réticents. Quelle est l'ampleur du phénomène ? Eclairage.

    De notre correspondante à Berlin,

    C'est un mouvement qui prend de l'ampleur : de plus en plus d'Iraniens et d'Afghans arrivés en Allemagne pour y demander l'asile politique cherchent à se convertir au christianisme. A Berlin, l'Eglise de la Trinité est tout simplement prise d'assaut par les candidats au baptême. Le prêtre de cette paroisse évangéliste a converti 850 Iraniens et Afghans au cours des trois dernières années.

    Quelque 350 autres réfugiés suivent en ce moment les cours de préparation au baptême, se rendant deux fois par semaine au cours de catéchisme donné par le père Martens. Chaque mercredi et chaque samedi, ils prennent place dans l'église, face à la grande croix de la nef.

    Un des premiers convertis, arrivé en Allemagne voici trois ans, traduit les propos du prêtre en farsi. Les questions fusent. Pourquoi dieu se fait-il appeler Roi dans la bible ?, demande par exemple un jeune Afghan. Pour ces réfugiés, c'est un vrai chemin de croix. Un peu plus de la moitié réussissent leur examen de conversion après trois mois de catéchisme intensif.

    Les motivations de ces réfugiés sont diverses. Certains, c'est clair, espèrent tout simplement augmenter leurs chances d'obtenir l'asile politique en Allemagne. L'apostasie est interdite par l'islam, passible de la peine de mort en Iran. Un converti ne sera pas expulsé d'Allemagne. A la différence de la Norvège, par exemple, qui ne reconnaît pas la conversion comme un motif suffisant pour accorder l'asile.

    Les fêtes religieuses chrétiennes ressenties comme joyeuses

    Bien des candidats au baptême qui se rendent chaque semaine chez le père Martens ont fui la Norvège pour trouver refuge en Allemagne. D'autres ont fui l’Iran parce qu'ils fréquentaient les nombreuses églises clandestines qui se tiennent dans des appartements privés dans les grandes villes du pays.

    Selon les estimations du prêtre, l'Iran compterait 500 000 à un million de chrétiens clandestins, qui ne peuvent vivre leur foi au grand jour. Ces personnes rejetteraient l'islam ressenti comme une religion triste et violente, là où les fêtes religieuses chrétiennes, Pâques ou Noël par exemple, sont ressenties comme joyeuses et pleines d'espoir. Bien des musulmans désireux de quitter l'islam n'imaginent pas vivre athées et veulent partager la religion du pays qui les a accueillis.

    Mais il n’est pas facile de trouver un prêtre qui accepte de convertir les musulmans. C'est même le principal problème de ces candidats au baptême. Eglises catholique et protestante sont très réticentes, au nom du dialogue inter-religieux. Les deux Eglises dominantes en Allemagne ne veulent pas être accusées de prosélytisme dans le contexte actuel de tensions religieuses.

    Les Eglises catholique et protestante, qui perdent chaque année des dizaines de milliers de fidèles, ferment ainsi leurs portes aux musulmans désireux de devenir chrétiens. Et ils sont, ainsi, livrés aux Eglises évangélistes comme celle du père Martens, voire aux sectes, qui elles n'hésitent pas à missionner devant les portes des foyers de réfugiés.