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Pourquoi l'idéologie du progressisme est incompatible avec la foi

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De Laurent Fourquet sur aleteia.org :

Le progressisme dérangé par la foi

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Shutterstock-PopTika

L’idéologie du progressisme se définit comme une croyance autoritaire dans l’indiscutable supériorité de notre époque pour dominer le monde et les questionnements religieux de l’homme. Dans sa logique, la victoire de la raison sur la foi n’est pas une nécessité, mais un besoin.

Le « progressisme » aujourd’hui dominant en Occident considère que la foi religieuse doit inéluctablement s’effacer devant l’explication rationnelle du monde qui la supplante en la rendant inutile. Au fond, à quoi bon croire puisque la raison rend compte de la totalité de l’univers et que nous sommes à la veille de comprendre rationnellement l’intégralité des phénomènes non seulement physiques mais aussi culturels grâce aux sciences humaines ? On aura reconnu là le thème dominant de toute une flopée d’ouvrages qui prétendent expliquer quelle merveilleuse chance nous avons de vivre à notre époque de lumière et qui, sans surprise, sont encensés par des magazines pour lesquels la supériorité de notre modernité sur ses devancières constitue précisément une conviction absolue — ce que l’on appelle aussi un dogme.

La victoire de la raison sur la foi

C’est ici d’ailleurs que le raisonnement dominant s’inverse, partant de l’éloge de la raison pour se transformer en affirmation autoritaire de l’indiscutable supériorité de notre époque. Lorsqu’une pensée se contredit au point de se transformer sans s’en apercevoir en son contraire, c’est généralement parce que ses arrière-pensées, c’est-à-dire ce qu’elle pense vraiment mais ne peut pas dire, le lui imposent. Alors, qu’en est-il du discours sur le triomphe de la raison et l’effacement irréversible de la foi religieuse ? Quelles sont les « arrière-pensées » de ce discours ? Peut-être y verrons-nous plus clair si nous percevons que, pour celui-ci, la croyance en la victoire de la raison sur la foi n’est pas une nécessité mais un besoin.

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Commentaires

  • NON, un chrétien dit "progressiste" ne dit pas et ne pense pas :

    " La victoire de la raison sur la foi " ! Quel mauvais raccourci !
    Foi et raison s'interpénètrent et ne se combattent pas.

  • Vous avez raison, la foi, qui pour nous est vérité, ne peut être en contradiction avec la raison. à condition évidemment que celle-ci doit droite.
    Il faut cependant faire une distinction entre les domaines concernés par l'usage de la raison. Les sciences que certains, qui ne les aiment pas, qualifient de "dures" - les sciences exactes (physique, chimie, biologie,...) - présentent actuellement un degré de confiance élevé dans la mesure où elles s'appuient sur l'expérimentation. Une hypothèse scientifique n'est validée que si elle est vérifiée autant de fois que nécessaire par différentes équipes qualifiées.
    Les "sciences humaines" ne présentent pas cette garantie puisqu'elles ne sont pas mathématiquement modélisables. En l'absence d'un critère sûr de discrimination entre la vérité et l'erreur, des théories farfelues peuvent se répandre, surtout si elles présentent un aspect "progressiste", et empoisonner la société. Il est inquiétant de constater que ce sont précisément ces facultés qui recrutent le plus. Il est vrai qu'elles n'exigent guère de connaissances prérequises. Tout individu issu de notre médiocre "Enseignement" secondaire peut donc espérer y glaner un diplôme universitaire, même si les déconvenues restent nombreuses. .

  • Votre propos est hors sujet: l'article ne traite pas du progressisme chrétien... (il ne faut pas lire que les titres et sous-titres...)

  • " L’idéologie du progressisme " ???

    Etre progressiste par rapport à quoi ?
    Je n'ai pas d'idéologie ...
    Je fais le mieux que je peux avec ce que j'ai !
    Et je ne lis pas seulement les titres et sous-titres .

  • Désolé d'insister mais l'article ne traite pas de débat entre catholicisme "conservateur" ou "progressiste" mais bien de l'idéologie du Progrès résumée en ce que le sois-disant progrès scientifique, technologique, sociétal,... serait la marche du monde impossible à freiner et qui n'aurait que des bénéfices pour , le fameux TINA (there is no alternative) de feu Mme Tatcher en est l'exemple. Il n'y a pas de société que des individus. Dieu est renvoyé aux superstitions autorisées à titre privé mais un sujet risible pour les gens sérieux éduqués par la religion du Progrès qui progresse.... Comme dirait Souchon: "On avance, on avance, on avance... on a plus assez d'essence... faut plus qu'on réfléchisse ni qu'on pense, faut qu'on avance,...."

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