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Le leadership vertueux : un idéal de vie, très concret et très enthousiasmant

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De Véronique Depreter sur didoc.be :

Le Leadership Vertueux

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Le leadership vertueux - Le Laurier

« Il faut casser la pierre pour y trouver le diamant caché à l’intérieur ». Cette phrase, prononcée par Edouard Michelin (1859-1940), résume ce qu’est le Leadership Vertueux.

Le livre « Le Leadership Vertueux » écrit par Alexandre Dianine-Havard est le résultat de nombreux séminaires animés par son auteur sur le sujet. Alexandre Havard a été amené à donner ces formations pour répondre aux questions de ses étudiants à propos de grands hommes, c’est-à-dire d’hommes ayant réalisé de grandes choses, d’hommes ayant rêvé de grands rêves et les ayant concrétisés, en l’occurrence les pères fondateurs de l’Union Européenne.

Le Leadership Vertueux n’est pourtant pas réservé à une élite intellectuelle ou économique : il est à la portée de tout le monde, professionnels, parents, étudiants…, quels que soient la culture, l’option philosophique, l’âge, la profession. Il n’est pas non plus une technique de plus sur le marché : l’essence du Leadership Vertueux n’est pas l’ambition, l’habileté ou le charisme, mais le caractère. Il s’agit vraiment d’un idéal de vie, très concret et très enthousiasmant et ce livre nous donne une méthode pour se lancer.

Ce qui fait le leader, c’est son caractère, lequel se construit en développant une série de vertus. Une vertu est une force, une énergie d’ordre spirituel (dans le sens de non-biologique) que l’on acquiert en répétant des actes de ladite vertu, de façon à ce qu’elle devienne une habitude stable.

Alexandre Havard aborde dans son ouvrage les quatre vertus de base déjà repérées par Aristote comme étant fondamentales.

La prudence, ou sagesse pratique, est la capacité à prendre la bonne décision, après avoir analysé correctement le contexte et délibéré.

Le courage se présente à la fois comme audace (capacité à prendre des risques) et comme endurance (capacité à persévérer malgré les obstacles, les critiques, etc).

La maîtrise de soi consiste, non pas à détruire nos passions, mais à pouvoir les diriger en vue du développement de la personne et du bien commun.

La justice nous fait donner à chacun ce qui lui est dû (empathie, amitié, contribution au bien commun…). Il ne peut exister de société juste sans individus justes.

Une fois acquises ces quatre vertus fondamentales, on est une « bonne personne », quelqu’un de stable, de fiable. Aristote disait que sans ces vertus, la vie humaine s’effondre. C’est pourquoi l’on parle de vertus de base. Mais avec cela, on n’est pas encore leader.

Le leader est quelqu’un qui pratique ces 4 vertus et qui se sait capable de grandeur, de faire de grandes choses, car il connaît ses talents, son diamant. De plus, il rêve d’enflammer les cœurs autour de lui pour la grandeur. Ce sont les deux vertus spécifiques du leader : la magnanimité (avoir le sens de la grandeur/ se juger digne de faire de grandes choses) et l’humilité fraternelle (servir l’autre en l’aidant à grandir lui aussi et à découvrir son propre diamant).

Ces deux vertus essentielles ne peuvent se développer que sur le fondement des 4 vertus de base. On ne peut (faire) grandir et servir si on est imprudent, inconstant, timoré, injuste…

Comme êtres humains, nous sommes fondamentalement libres de décider quelle femme, quel homme, nous désirons être. L’éducation reçue doit en principe avoir en grande partie formé notre caractère. Mais que ce soit le cas ou pas, il n’existe de toute façon pas de limite à la vertu. On peut toujours améliorer, on peut toujours changer si on a pris de mauvaises habitudes, on peut toujours transformer notre caractère. Il n’est jamais trop tard.

Alexandre Havard attire ensuite notre attention sur les deux types d’éthique que l’on peut vivre : l’éthique des règles et l’éthique des vertus. Ce chapitre nous permet de prendre conscience à quel point le leader est un être libre, unifié, stable et créatif.

Le livre s’achève par une réflexion intéressante sur l’influence de la vie chrétienne dans ce domaine, même s’il est clair que le Leadership Vertueux se base sur la nature humaine et non pas sur la foi.

En conclusion, voici un livre qui nous donne envie de relever la tête, de croire à la réalisation de nos aspirations les plus nobles ! Le style direct et les nombreux exemples donnés rendent le propos concret et la lecture très agréable. Le Leadership Vertueux est « grandeur et service » : le leader est un éducateur (du latin educere : faire sortir (le meilleur)) car il cherche la grandeur en faisant grandir les autres, il aide les personnes à se développer en donnant le meilleur d’elles-mêmes. Le Leadership Vertueux est pour tous. Le Leadership Vertueux est un idéal de vie : il donne des ailes pour transformer l’être humain et en conséquence la culture, la famille, le business et la société.

Alexandre Dianine-Havard, d’origine française, géorgienne et russe est le concepteur du système de Leadership Vertueux. Diplômé en droit, il a exercé comme avocat à Strasbourg et Helsinki. Il est cofondateur d’une dizaine d’Instituts de Leadership Vertueux dans le monde. Ses livres ont été traduits en une vingtaine de langues. Références du livre : Alexandre Dianine-Havard, Le Leadership Vertueux, Le Laurier, Paris, 2015. Véronique Depreter est mariée, maman de six enfants, juriste, fondatrice et membre de l’Institut de Leadership Vertueux belge (www.leadershipvertueux.com). Le livre peut être commandé ici.

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