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Une inconcevable bienveillance pontificale à l'égard d'un président favorable à l'avortement

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La lecture du compte-rendu de cette rencontre où l'on ne semble même pas avoir évoqué la question de l'avortement nous laisse pantois :

Vatican News :

Un entretien de 75 minutes entre Joe Biden et le Pape François

Le président des États-Unis, qui avait déjà visité le Vatican à plusieurs reprises lorsqu’il était vice-président, effectue à l’occasion du G20 sa première visite à Rome depuis son élection il y a un an.

Selon le communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège, le vendredi 29 octobre 2021, Joseph R. Biden, Président des États-Unis d'Amérique, a été reçu en audience par le Pape François et a ensuite rencontré le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État, accompagné de Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les relations avec les États.

Au cours de leurs «entretiens cordiaux», ils ont évoqué leur engagement commun en faveur de la protection et de la sauvegarde de la planète, la situation sanitaire et la lutte contre la pandémie de Covid-19, ainsi que les réfugiés et l'aide aux migrants. Il a également été fait référence à la protection des droits de l'homme, y compris le droit à la liberté de religion et de conscience.

Enfin, les entretiens ont permis un échange de vues sur un certain nombre de questions internationales d'actualité, notamment dans le contexte du prochain sommet du G20 à Rome, et sur la promotion de la paix mondiale par la négociation politique.

Le premier président catholique aux États-Unis depuis Kennedy

Le président américain, arrivé dans la nuit en Italie pour participer au G20, a rejoint peu avant midi le Vatican, accompagné dans les rues de Rome par une longue escorte d'une cinquantaine de véhicules. L’étape vaticane de Joe Biden a pris un relief particulier et a suscité un grand intérêt médiatique, puisque la dernière visite d’un président des États-Unis de confession catholique remontait à la venue de John Fitgerald Kennedy, qui fut reçu par Paul VI le 2 juillet 1963.

Joe Biden est le troisième président des États-Unis à être reçu au Vatican par le Pape François, après Barack Obama en 2014 et Donald Trump en 2017. Avec Joe Biden, l’entretien a duré 75 minutes, il fut donc beaucoup plus long qu'avec ses prédécesseurs. Les deux hommes s'étaient déjà rencontré à plusieurs reprises: en tant que vice-président, Joe Biden avait notamment représenté les États-Unis lors de la messe d'installation du Pape François, le 19 mars 2013.

Hommage au «leadership du Pape François»

Un communiqué de la Maison Blanche diffusé ce vendredi après-midi a indiqué que le président américain a remercié le Pape «pour son soutien aux pauvres et à ceux qui souffrent de la faim, de la guerre et de la persécution dans le monde». Joe Biden a salué «le leadership du Pape François dans le combat contre la crise climatique, tout comme son engagement pour garantir la fin de la pandémie pour tous, à travers le partage des vaccins et une reprise économique globale équitable».

Cette visite s’est intégrée dans un agenda diplomatique intensif pour Joe Biden, qui a ensuite rencontré le président italien Sergio Mattarella et le chef du gouvernement Mario Draghi au Quirinal, le siège de la présidence de la République italienne. Il a ensuite retrouvé le président français Emmanuel Macron pour un entretien privé à l’ambassade de France près le Saint-Siège, quelques semaines après la crise diplomatique franco-américaine liée à la vente de sous-marins à l’Australie.

Le président des États-Unis participera ensuite au G20 ce week-end, puis se déplacera à Glasgow pour la COP26.

Sur le Catholic Herald (Simon Caldwell), voici ce qu'on peut lire :

Le pape dit au président Biden : "Continuez à recevoir la communion", alors que la position sur l'avortement suscite un tollé.

Le président américain Joe Biden s'est vanté que le pape lui ait donné sa bénédiction pour continuer à recevoir la communion parce qu'il était un "bon catholique", malgré le tollé provoqué par son soutien à l'avortement.

S'adressant aux journalistes après sa première visite au Vatican en tant que président des États-Unis, M. Biden a déclaré que le Saint-Père et lui n'avaient pas parlé une seule fois de l'avortement au cours d'une conversation qui a duré environ 90 minutes.

"Nous avons simplement parlé du fait qu'il était heureux que je sois un bon catholique et que je doive continuer à recevoir la communion", a déclaré le président Biden.

Cette révélation ne manquera pas d'enflammer les sentiments de nombreux catholiques, y compris de certains évêques américains, qui considèrent comme un scandale public le fait que M. Biden continue à recevoir le sacrement, étant donné son soutien aux politiques libérales en matière d'avortement.

Lors de leur réunion de novembre, les évêques américains se pencheront sur l'application du canon 915 du Code de droit canonique, qui interdit la communion à ceux qui "persévèrent obstinément dans un péché grave manifeste et ne doivent pas être admis à la communion".

Ils ont l'intention de s'attaquer au problème des politiciens catholiques - comme le président Biden et la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi - qui soutiennent et font avancer des programmes, des politiques et des lois en faveur de l'avortement tout en prétendant être de fervents catholiques et en se présentant régulièrement à la Sainte Communion.

Les évêques sont divisés entre eux sur la question de savoir dans quelle mesure ils doivent intervenir publiquement auprès des hommes politiques qui s'écartent publiquement des aspects fondamentaux de la foi et de la morale.

Mme Pelosi s'est heurtée à plusieurs reprises à l'archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco au sujet de sa position, par exemple.

Au début de l'année, cependant, elle a annoncé qu'elle était "satisfaite" d'une lettre du Vatican adressée aux évêques américains, qui, selon elle, donnait pour instruction aux évêques de ne pas "diviser" sur la question de l'avortement.

L'archevêque Cordileone a contesté son interprétation du contenu de la lettre, affirmant que le Vatican encourageait en fait le "dialogue" entre les évêques et les politiciens favorables à l'avortement "pour les aider à comprendre le mal grave qu'ils contribuent à perpétrer et les accompagner vers un changement de cœur".

Après avoir rencontré le pape au Vatican, les journalistes ont également demandé au président Biden s'il avait discuté des activités des évêques américains.

"C'est une conversation privée", a-t-il répondu lors des questions au Palazzo Chigi où il a rencontré le Premier ministre italien Mario Draghi plus tard dans la journée.

Selon CNN, le président Biden a déclaré qu'il n'avait pas reçu la sainte communion lors de sa visite au Vatican, mais a ajouté que le pape avait béni son chapelet.

Un communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège a qualifié les entretiens de cordiaux et a révélé qu'ils se sont concentrés sur "leur engagement commun pour la protection et le soin de la planète, la situation sanitaire et la lutte contre la pandémie de Covid-19, ainsi que sur la question des réfugiés et la manière de fournir une assistance aux migrants".

"Les deux parties ont également évoqué la protection des droits de l'homme, notamment le droit à la liberté de religion et de conscience", précise le communiqué.

"Enfin, les entretiens ont permis un échange de vues sur certaines questions concernant la situation internationale actuelle, également dans le contexte du sommet du G20 à Rome, et sur la promotion de la paix dans le monde par la négociation politique", ajoute le communiqué.

Selon un communiqué publié par la Maison Blanche, "le président Biden a remercié Sa Sainteté pour son plaidoyer en faveur des pauvres du monde et de ceux qui souffrent de la faim, des conflits et des persécutions". "Il a salué le leadership du pape François dans la lutte contre la crise climatique, ainsi que son plaidoyer pour que la pandémie prenne fin pour tout le monde grâce au partage des vaccins et à une reprise économique mondiale équitable", a-t-il ajouté. 

M. Biden, le deuxième président catholique de l'histoire des États-Unis, était à Rome pour assister au sommet du G20 qui se tient les 30 et 31 octobre.

Commentaires

  • Pas de problème pour le pape actuel. On peut, comme l'est Joe Biden, être un ardent défenseur du meurtre des enfants à naître et recevoir la communion. On peut aussi, comme l'est Jeffey Sachs, tenir des propos pires encore sur ce même sujet et être nommé à l'académie pontificale! Autrement dit: plus vous serez opposé à la morale catholique, plus le pontife actuel vous manifestera son soutien. Climat, vaccin, migrants sont son seul credo et gare à ceux qui irait à l'encontre de cette nouvelle déesse qu'est la Pachamama. Changement de religion, abandon de la foi des apôtres, rejet de la tradition deux fois millénaire, foi catholique à genoux devant le monde... est-ce cela la mission que le Christ a confié à Saint Pierre?

  • Le spectacle que donne le Pape en recevant à bras ouverts et avec un grand sourire un Président qui est promoteur de l'avortement, n'est pas exemplaire. Qu'est-ce que pensera l'homme de la rue qui garde encore un peu de foi dans Notre Seigneur, en voyant cela ? Combien en souffrira notre Pape émérite Benoît XVI ? L'exemple de Saint Jean Paul II, qui a défendu la vie avec ferveur et sans scrupule pendant tout son pontificat etait tout différent.

  • C'est beau, tous ces bavardages sur le climat, la planète, le Wuhan-virus, les migrants et - qui sait - la soupe plastique dans l'océan.

    Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? (Luc 18:8)

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