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L'Eglise peut-elle choisir de passer par pertes et profits un concile et ses conclusions ?

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Du site de l'Homme Nouveau :

Les abbés Celier et Guelfucci avec Jean-Pierre Maugendre sont les invités de Philippe Maxence dans le Club des Hommes en Noir. Cette semaine ils s'attaquent à un sujet délicat : est-il possible de se débarrasser d'un Concile ? L'Eglise peut-elle choisir de passer par pertes et profits un concile et ses conclusions ? Pourrait-elle même reconnaitre s'être trompée lors d'un concile ? Existe-t-il des précédents historiques ? 

Commentaires

  • L'un des intervenants dit que le Concile Vatican II, uniquement pastoral, est en train de disparaître doucement par péremption.
    Si le Concile n'avait uniquement discuté que de points tels que "l'usage des Transistors dans les années 60", cela se saurait.

    Voici une liste de points doctrinaux que le pape Benoît XVI avait à la FSSPX, demandé de reconnaître :


    1° L'homme est par nature un être libre et la liberté religieuse est une condition de sa nature. C'est un nouveau "préambule de la foi". Ancien dogme complémentaire : « Sa liberté est pour le moment diminuée par de l’ignorance et de la faiblesse, en vue d’un apprentissage de l’humilité ».

    2° L'Ordre des évêques est un ordre indépendant, radicalement non réductible à l'Ordre des prêtres, quoiqu'en disait saint Thomas d'Aquin (Supplementum). S’il ne donne rien de plus que le sacerdoce quant à l’eucharistie, il porte la plénitude de la grâce sacramentelle pour perfectionner le peuple de Dieu.

    3° Le mariage (qui est fondé sur le consentement mutuel des époux) est ordonné de manière indissociable à la croissance de leur amour réciproque et au don de la vie (et non à la procréation et à l'assouvissement du désir, comme l'enseignait saint Thomas d'Aquin, Supplementum) (Gaudium et Spes 50,3).

    4° Les religions autres que le christianisme ne donnent pas le salut (il est donné par l’union vivante de charité avec Dieu fondée sur la foi et source d’œuvres (Concile de Trente, session VI). Mais elles possèdent en elles des "semences mises par l'Esprit Saint" qui disposent les âmes des non-chrétiens au salut (Lumen Gentium 16).

    5° Nul n’entrera dans la Vision béatifique sans la plénitude du message du Christ contenu dans la foi catholique (Symbole du Quicumque). Mais les christianismes séparés, bien qu’ils souffrent de déficiences sur tel ou tel point, peuvent certainement produire la vie de la grâce et on doit reconnaître qu'ils donnent accès à la communion du salut (Unitatis Redintegratio, 3).

    6° « En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère pascal », ce qui ne veut pas dire que tous seront sauvés en fin de compte (c’est le seul dogme à forme solennelle du Concile Vatican II, voir Gaudium et Spes 22, 5, repris de Pie XII Mystici Corporis 186).

    7° Le sacrement de l'eucharistie a pour but l'union par la charité de Dieu et de l'homme (et non seulement la glorification de Dieu).

    8° L’infaillibilité pontificale s’exerce de manière extraordinaire, solennelle ou ordinaire (Lumen Gentium, 25 et reprise des définitions du Concile Vatican I, Dei Filius 3, 1870)

    9° L'Ecriture sainte n'est pas dictée par Dieu mais inspirée par Dieu à de vrais auteurs humains qui ont écrit avec leurs mots et leur faillibilité. L'Ecriture est infaillible sur la doctrine du salut et sa révélation progressive, pas sur le reste. (Constitution dogmatique Dei Verbum).

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