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Pourquoi la prochaine élection papale pourrait être différente de ce que beaucoup pensent

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De George Weigel sur le Tagespost :

Le prochain pape : George Weigel sur les mythes du conclave

Pourquoi la prochaine élection papale pourrait être différente de ce que beaucoup pensent.

6 avril 2024

Faux. En 1878, Léon XIII a été élu rapidement, ce qui laisse supposer qu'il devait être extrêmement "papabile" avant le conclave. Giacomo Della Chiesa, cardinal-archevêque de Bologne et diplomate pontifical de longue date, était certainement "papabile" lors du conclave de 1914, même si son élection a nécessité une lutte acharnée. Pratiquement tous ceux qui savaient quelque chose s'attendaient à ce qu'Eugenio Pacelli succède à Pie XI (y compris Pie XI), et de fait, Pacelli fut élu sans coup férir. Giovanni Battista Montini était sans aucun doute très "papabile" en 1963 - en partie parce que de nombreux cardinaux électeurs l'avaient considéré en 1958 comme le successeur logique de Pie XII. Mais pour une raison encore inexpliquée, Montini, bien qu'archevêque de Milan, n'était pas cardinal à la mort de Pie XII.

Pour tous ceux qui étaient exempts de préjugés (y compris l'"odium theologicum" allemand) et qui faisaient preuve d'un scepticisme raisonnable à l'égard des fantaisies médiatiques italiennes, Joseph Ratzinger est entré dans le conclave de 2005 en tant que très "papabile" et l'a quitté en tant que pape après quelques tours de scrutin. De même, en 2013, les personnes disposant de sources authentiques - ce qui n'inclut généralement pas les journaux italiens - savaient que le jésuite Jorge Mario Bergoglio était un candidat majeur. Son élection après un conclave court n'a donc pas été une surprise pour eux.

Mythe 3 : Un conclave long conduit à un pontificat faible.

Faux. Giacomo Della Chiesa, Achille Ratti et Karol Wojtyla ont tous été élus après des conclaves plutôt longs. De plus, les conclaves de 1914 et 1922 ont été marqués par de nombreux affrontements, les cardinaux poursuivant la lutte pour l'héritage de la révolution léonine. Et pourtant, Benoît XV, Pie XI et Jean-Paul II ont été de grands papes qui ont apporté une contribution significative à l'Église. La leçon à en tirer ? Un long conclave peut produire un résultat bien pensé et réfléchi.

Mythe 4 : Les seuls cardinaux qui comptent sont ceux qui votent effectivement.

Faux. Depuis que Paul VI a réformé le règlement du conclave, seuls les cardinaux qui n'ont pas encore atteint leur quatre-vingtième anniversaire à l'ouverture du conclave peuvent voter. Cependant, tous les cardinaux participent à la congrégation générale des cardinaux entre la mort ou l'abdication d'un pape et son enfermement dans le conclave. Et ils peuvent exercer une grande influence, comme l'a prouvé le cardinal britannique Cormac Murphy-O'Connor en 2013 en soutenant la candidature de Bergoglio. Les discussions lors de la prochaine congrégation générale, à laquelle participeront des cardinaux de plus de quatre-vingts ans dotés d'une grande autorité morale comme Francis Arinze, Wilfrid Fox Napier, Camillo Ruini et Joseph Zen, peuvent avoir une influence similaire.

Commentaires

  • La prochaine élection papale pourrait être non seulement très différente de ce que beaucoup pensent mais aussi bien plus difficile qu'on peut le croire. Le pape François avance que le pontificat de Benoît XVI n'a été qu'un pontificat de transition. Il se pourrait bien que l'Histoire considèrera le pontificat de François comme une parenthèse qu'il s'agira de refermer au plus vite.

  • Mieux vaut ne pas y penser. L'élection de François nous a montré que le pire n'est peut-être pas encore arrivé.

  • Bonne et sage réflexion ! Mieux vaut ne pas se remplir d’illusions, ne pas envisager l’avenir en faisant abstraction, soustraction ou négation du passé dont certains faits apparaissent inquiétants :
    ▪︎ L’étrange élection du cardinal Roncalli : fumée blanche suivie de fumée noire - votes en faveur du cardinal Giuseppe SIRI, le préféré de Pie XII,
    ▪︎ L'évocation par Paul VI, en 1972, de l'infiltration dans l'Église de la « fumée de Satan », terrible réalité présentement authentifiée et de plus en plus visible,
    ▪︎ Le décès suspect du pape Paul VI,
    ▪︎ L’empoisonnement du Pape Jean-Paul Ier,
    ▪︎ L’attentat contre le pape Jean-Paul II,
    ▪︎ L’étrange mise à l’écart du pape Benoît XVI suite à des pressions (menaces d’attentat - affaire Swift),
    ▪︎ L’activité de la ”mafia de St Gall” avec la participation du célèbre cardinal belge Danneels,
    ▪︎ La bizarre élection du cardinal Jorge Bergoglio,
    ▪︎ L’étrange pontificat ”à deux papes” (canoniquement et bibliquement inconcevable),
    ▪︎ L’étrange comportement de Jorge Bergoglio pendant son pontificat (dont son despotisme ”covidien” empreint de conséquences malfaisantes),
    ▪︎ La persécution assidue de l’Eglise catholique romaine pratiquée actuellement dans le monde entier par le grand nombre des gouvernements et des sociétés,
    ▪︎ La réalité d'une terrible troisième (et dernière) guerre mondiale déjà commencée et qui pourrait bien fortement entraver un conclave.

    Tout cela fait dire à certains que, si le Christ revenait aujourd'hui, on le remettrait en croix encore plus vite qu’il y a deux mil ans.
    Et bien sûr, il en serait de même si un cardinal vraiment catholique parvenait à être élu lors d’un prochain conclave LÉGITIME. On le traiterait encore plus vite de la même façon qu’on a traité ses prédécesseurs.

    N’oublions pas non plus, en résumé, ce que la hiérarchie catholique d’aujourd'hui semble oublier ou ne plus croire : Selon l’irréfutable et infaillible Vérité nous révélée par Dieu concernant l’histoire et l’évolution de l’Eglise, il y a deux forces occultes qui contribuent à la destruction complète de l’Eglise et du christianisme :

    1) à l’extérieur de la Sainte Eglise, dans le monde : ”une Bête surgie de la mer et qui a sept têtes et dix cornes avec un diadème sur chaque tête.” (Ap 13/1)

    2) à l’intérieur même de la Sainte Eglise : ”une Bête surgie de la terre et qui a deux cornes comme un agneau mais qui parle comme un dragon.” (Ap 13/11)

    Science fiction ? Certainement pas pour ceux qui croient et qui comprennent selon ce qu’en disait Saint Anselme : ”il ne faut pas chercher à comprendre pour croire, il faut d’abord croire pour comprendre !”

    Il est donc essentiel de se poser la question de savoir si la hiérarchie ecclésiastique de l’Église catholique romaine croit encore vraiment. C’est la question posée par un cardinal et que rapporte Jean-Marie Guénois dans un article publié sur LeFigaro.fr du 29 mars 24 et intitulé "Fin de règne au Vatican - Comment l'Eglise se prépare à l'après François". Il cite un cardinal qui a posé la question sans détour : "L'Église croit-elle encore en quelque chose ?"

    Puissent les dons que Dieu nous a donnés nous permettre de tirer les bonnes conclusions qui s’imposent à la bonne foi catholique, à la bonne conscience catholique et à la raison humaine fondée sur les réalités de la vie, de l’amour’et de la mort.

    ”Viens, Esprit Saint d’amour du Père et du Fils, viens par la puissante intercession du Cœur Immaculé de Marie, ton Épouse très aimée !”

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