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Aucun enfant n'est jamais une erreur !

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L'Angelus du pape, ce dimanche 22 décembre :

Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd'hui, l'Evangile nous présente Marie qui, après l'annonce de l'Ange, rend visite à Elisabeth, sa parente âgée (cf. Lc 1, 39-45), qui attend elle aussi un enfant. Il s'agit donc de la rencontre de deux femmes qui se réjouissent du don extraordinaire de la maternité : Marie vient de concevoir Jésus, le Sauveur du monde (cf. Lc 1, 31-35), et Élisabeth, malgré son âge avancé, porte Jean, qui préparera le chemin avant le Messie (cf. Lc 1, 13-17), Jean le Baptiste.

Tous deux ont de quoi se réjouir, et nous pourrions peut-être avoir l'impression qu'ils sont loin, protagonistes de si grands miracles qui ne font normalement pas partie de notre expérience. Le message que l'évangéliste veut nous transmettre, à quelques jours de Noël, est le suivant : c'est différent. En effet, la contemplation des signes miraculeux de l'action salvatrice de Dieu ne doit jamais nous faire sentir loin de Lui, mais nous aider à reconnaître sa présence et son amour tout près de nous, par exemple dans le don de chaque vie, de chaque enfant, de sa mère. Le don de la vie. J'ai lu, dans l'émission « A tua immagine », une belle chose qui a été écrite : aucun enfant n'est une erreur ! Le don de la vie.

Sur la Place, aujourd'hui encore, il y aura des mères avec leurs enfants, et peut-être aussi des femmes enceintes. S'il vous plaît, ne restons pas indifférents à leur présence : apprenons à nous émerveiller de leur beauté, comme l'ont fait Élisabeth et Marie, cette beauté des femmes enceintes. Bénissons les mères et louons Dieu pour le miracle de la vie ! J'aime - j'aimais, parce que maintenant je ne peux plus le faire - quand je prenais le bus, dans l'autre diocèse, quand une future maman montait dans le bus, je lui offrais immédiatement ma place : c'est un geste d'espérance et de respect !

Frères et sœurs, ces jours-ci, nous aimons créer une atmosphère de fête avec des lumières, des décorations et de la musique de Noël. N'oublions pas, cependant, d'exprimer des sentiments de joie chaque fois que nous rencontrons une mère qui porte un enfant dans ses bras ou dans son ventre. Et quand cela nous arrive, prions dans notre cœur et disons aussi, comme Élisabeth : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni ». (Lc 1, 42) ; chantons, comme Marie, « Mon âme proclame la grandeur du Seigneur » (Lc 1, 46), afin que toute maternité soit bénie, et que dans chaque mère du monde soit remercié et exalté le nom de Dieu, qui confie à l'homme et à la femme le pouvoir de donner la vie à des enfants ! (...)

Nous pouvons donc nous demander : est-ce que je remercie le Seigneur parce qu'il s'est fait homme comme nous, pour partager toute notre existence, en dehors du péché ? Est-ce que je loue le Seigneur et le bénis pour chaque enfant qui naît ? Lorsque je rencontre une femme enceinte, suis-je aimable avec elle ? Est-ce que je soutiens et défends la valeur sacrée de la vie des petits depuis leur conception dans le sein maternel ?

Que Marie, bénie entre toutes les femmes, nous rende capables d'éprouver de l'émerveillement et de la gratitude devant le mystère de la vie naissante.

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