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  • Abbé Grosjean : "Les jeunes catholiques ne sont pas prisonniers de nos vieux clivages"

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    53017_abbe-pierre-herve-grosjean_440x260.jpgLe Père Pierre-Hervé Grosjean est à la tête d'Acteurs d'avenir, une association qui organise des sessions de formation sur l'engagement pour les jeunes étudiants. Il dit ici, avec franchise, sa compréhension de ces jeunes croyants qui s'engagent politiquement au nom de leur foi. Henrik Lindell l’a interrrogé pour le magazine « La Vie » (extraits) :

    Pour la cinquième année consécutive, vous réunissez à Fontainebleau 200 jeunes pour une session consacrée à l'engagement dans la société. Quel est leur profil ?

    Ils ont entre 20 et 25 ans. La plupart sont étudiants. Ils ont souvent déjà un engagement. Beaucoup sont des chefs scouts. Ils ont souvent fait de l’humanitaire et ils ont généralement participé à la mobilisation pour la famille. Ils sont conscients qu’ils ont beaucoup reçu par leurs études et qu'on leur demandera beaucoup. Ils veulent donc beaucoup donner. Ils feront leur métier d’une façon engagée et ils n'imaginent pas des réussites individualistes (…)

    Quels sont les enseignements dispensés à Acteurs d'avenir ?

    Le cœur d’Acteurs d’avenir, c’est le partage d’expériences entre décideurs d’aujourd’hui et décideurs de demain. Mais il y a aussi des interventions de théologiens, de philosophes et du cardinal Philippe Barbarin. Ils apportent un regard complémentaire sur un thème abordé par des décideurs. Les jeunes découvriront ainsi que les théologiens peuvent dire des choses intéressantes sur la crise financière, le bien commun, etc. On veut leur offrir une colonne vertébrale intellectuelle et spirituelle solide .

    Pourquoi, au fond, avez-vous créé Acteurs d’avenir, alors qu'il y avait déjà d'autres initiatives catholiques sur l'engagement politique ?

    En tant que prêtre, j’ai constaté que les jeunes pensaient souvent qu’il était difficile de concilier leur volonté de découvrir le monde dans leurs grandes écoles, leur envie d’entreprendre et de prendre des responsabilités et ce qu’ils pensaient comprendre de l’évangile ou ce qu’on leur disait à l’église. Comme s’il fallait choisir entre les deux. Donc soit ils devenaient schizophrènes, soit des chrétiens du dimanche. 
    Il fallait donc leur montrer que leur foi chrétienne n’est pas un boulet qui pourrait les brider, mais une chance qui leur donne un fondement.
    Deuxièmement, je voulais que l’Eglise sache repérer, accompagner et encourager ces jeunes généreux qui avaient beaucoup reçu. Si on veut demain des dirigeants qui aient un vrai souci de la dignité de la personne humaine et un vrai sens éthique, c’est dès maintenant qu’il faut les préparer.

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  • Merkel et Rajoy ensemble sur le Chemin de Compostelle !

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    Selon l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    merkel-a-compostelle_article_large (1).jpgTout un symbole : Durant une visite de deux jours en Espagne, la chancelière allemande parcourt un tronçon du Chemin de Saint-Jacques et embrasse l’Apôtre.

    Au cours d’une visite de deux jours en Galice, en Espagne, la chancelière allemande Angela Merkel  a parcouru  un tronçon de 6 kilomètres du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle aux côtés du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, symbolisant ainsi le soutien à l’Espagne ans son chemin vers la relance économique,  et a donné le baiser traditionnel à l’Apôtre.

    Ce dimanche, Angela Merkel et Mariano Rajoy ont cheminé près d’une heure de O Pedrouzo, dans la municipalité de O Pino, à Lavacolla, près de l’aéroport de Santiago. Très décontractés, Ils ont discuté en marchant, avec l’aide de deux interprètes. Les nombreux pèlerins qui les ont croisés ont été surpris par l’importance du dispositif de sécurité.

    Lundi, en marge de réunions et d'activités plus politiques, Angela Merkel a rejoint Mariano Rajoy pour une visite de la cathédrale guidée par l’archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle, Mgr Julián Barrio. La chancelière a admiré les travaux de restauration du Portique de la Gloire, l’un des joyaux de la cathédrale, et a reçu en cadeau un facsimilé d’un livre sur le Chemin de Saint Jacques.

    Le Chemin de Compostelle est très connu en Allemagne, pays d’où vient le plus grand nombre de pèlerins étrangers (16 203 recensé en 2013).

    Ref : Merkel et Rajoy ensemble sur le Chemin de Compostelle !

    JPSC

     

  • Pour le roi d'Arabie Saoudite, la prochaine cible des islamistes sera l'Occident

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    Selon le site « aleteia » :

    « Vendredi, le roi Abdullah d'Arabie Saoudite a mis les pays occidentaux en garde contre une possible déferlante djihadiste dans les mois à venir.

    Le roi d'Arabie  Saoudite s'est exprimé lors de la cérémonie d'accueil des nouveaux ambassadeurs accrédités en Arabie saoudite, à Jeddah, dont ceux des USA et de Grande-Bretagne. Le roi Abdullah Bin Abdul Aziz a mis clairement en garde contre la menace terroriste représentée par les combattants de l'EEIL, qui pourraient selon lui atteindre l'Europe et l'Amérique en quelques semaines, si le monde ne s'unit pas rapidement pour les combattre. Le souverain saoudien a souligné que "le terrorisme ne connaît pas de frontière ; c'est un danger qui peut toucher de nombreux pays en dehors du Moyen-Orient." Si on ne se charge pas d'eux,  je suis sûr qu'ils peuvent parvenir  en un mois en Europe, et un mois plus tard en Amérique."

    Pour le monarque saoudien, ces "djihadistes"  ne pratiquent pas le véritable islam, car ils ne respectent par le caractère sacré de la vie humaine. Ne pas agir face à ce phénomène est "inadmissible" : "Voyez comment ils procèdent à des décapitations, laissant des enfants exhiber des têtes coupées dans la rue. Vous n'ignorez pas les crimes qu'ils ont commis et qu'ils vont encore commettre. Je vous demande de transmettre ce message à vos dirigeants : combattez le terrorisme avec force, avec raison et sans attendre."
    Le Roi Abdullah a par ailleurs demandé aux autres pays de se joindre aux efforts du centre anti terrorisme des Nations Unies, créé en 2011 pour faire face aux nouvelles menaces, et financé à hauteur de 100 millions de dollars par l'Arabie Saoudite.

     Ref. Pour le roi d'Arabie Saoudite, la prochaine cible des islamistes sera l'Occident

    Et blablabla : de quel poids concret l’Arabie Saoudite pèse-t-elle dans l’éradication du chancre islamiste ? Pour le moment, ce sont les Kurdes qui ont libéré la ville d’Alqosh, où les chrétiens peuvent rentrer chez eux...

    JPSC

  • Le recrutement sacerdotal, problème n°1 des diocèses de France (et de Belgique)

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    Le problème n°1 des diocèses de France selon Maximilien Bernard

    La rentrée scolaire arrive. Celle des séminaires également. Ou pas. Car pour qu’il y ait une rentrée de séminaire, il faut qu’il y ait des séminaristes. Monsieur de La Palisse n’aurait pas dit les choses autrement.

    Une erreur s’est glissée dans mon article du 28 juin concernant les ordinations dans le diocèse de Tours. Ce ne sont pas 1 prêtre diocésain et 4 dominicains que Monseigneur Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours, a ordonné le dimanche 29 juin, mais 6 dominicains (5 prêtres et 1 diacre) et zéro diocésain. Zéro nouveau prêtre diocésain : ce n’est plus une éventualité mais un avenir proche.

    L’an dernier, la communauté Saint-Martin a accueilli 31 nouveaux séminaristes. 29 sont toujours en formation. Il s’agissait du tiers (oui, 1 sur 3 !) des nouveaux séminaristes français. Et encore, je laisse de côté les séminaristes entrés dans les instituts traditionalistes, car il faut alors faire le décompte entre les français et les non-français. Sur 90 séminaristes français (la plus mauvaise rentrée de l’histoire récente de l’Eglise en France, le nombre d’entrées se situant généralement autour de 140), le tiers sont donc entrés à la communauté Saint-Martin. Il y a donc là un problème qui devrait faire réfléchir les évêques. D’autant que la communauté Saint-Martin accueille cette année, en première année, environ 20 nouveaux candidats au sacerdoce… Dans certains diocèses, le temps vient où il y aura plus de prêtres au sein de la communauté monastique locale que dans tout le diocèse, par exemple dans le diocèse de Carcassonne (Mgr Planet) avec les chanoines de Lagrasse.

    Parmi les diocèses qui ont encore un séminaire qui tourne, on compte ceux de Paris (cardinal Vingt-Trois) et de Fréjus-Toulon (Mgr Rey), qui ne connaissent pas la crise des vocations. On note aussi le décollage des séminaires de Versailles (Mgr Aumonier) et de Bayonne (Mgr Aillet), qui connaissent un regain d’entrées depuis quelques années. D’autres ont encore des séminaristes qui leur permettront de ralentir la crise, notamment à Luçon (Mgr Castet) et à Vannes (Mgr Centène). Mais ailleurs, c’est à peu près le désert, avec parfois l’arrivée d’un ou de deux nouveaux candidats. D’autres diocèses comptent beaucoup sur le débauchage de prêtres ou de séminaristes formés ailleurs. On trouve ainsi bon nombre d’anciens de la Fraternité Saint-Pie X ici et là (Paris, Fréjus-Toulon, Bayeux…), généralement déçus par la non-conclusion d’accords entre Rome et Mgr Fellay, des anciens de la communauté Saint-Jean ou d’ailleurs. Mais tout ceci ne remplace pas un vrai recrutement sacerdotal.

    Alors certes, il y a une crise. Mais le succès important de la communauté Saint-Martin montre que cette crise n’est pas inéluctable et qu’il existe donc des moyens de lutter. Mais encore faut-il se poser de bonnes questions. Les évêques finiront-ils par se la poser ?