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TikTok est devenu un vecteur d'islamisation

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De Lorenza Formicola sur la NBQ :

France, TikTok devient un vecteur d'islamisation

En France, les comptes TikTok d'extrémistes islamiques (y compris des femmes) sont de plus en plus répandus. Non seulement ils visent à diffuser les coutumes et traditions coraniques pour « créer une communauté », mais ils constituent également un véritable vecteur de radicalisation pour des millions de jeunes.

01_07_2025

Plus opportuniste que jamais, l’imam d’Internet  s’adapte aux dernières tendances des médias sociaux pour influencer profondément l’esprit des jeunes. 

Ce ne sont plus seulement les imams des mosquées surveillées par les services secrets qui perturbent le sommeil de la place Beauvau, mais aussi les influenceurs de l'islam radical 2.0 qui collectent leur héritage communicationnel sur les réseaux sociaux. Il semble même que le ministre de l'Intérieur Retailleau, dans sa lutte contre l'islamisation de la France, ait commandé un rapport détaillé sur les contenus islamistes circulant sur TikTok, désormais considérés comme une menace intérieure à part entière.

L'actualité française  le confirme clairement : les 2 600 mosquées et salles de prière de la République ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Il suffit de se connecter à Internet pour accéder à une propagande islamique féroce. Et c'est là que la France s'engage actuellement dans la dernière ligne droite de la lutte contre l'entrisme islamiste . Des « imams Google » improvisés prolifèrent partout, devenant de dangereux mentors pour les jeunes en quête de foi. 

La plateforme chinoise TikTok est devenue le lieu privilégié de la galaxie islamiste. Là-bas, le contenu diffusé par des « influenceurs islamistes », maîtrisant parfaitement les codes du marketing numérique, est incontrôlable et possède une extraordinaire capacité de diffusion dès son lancement. La portée est démultipliée par des pages ouvertement hostiles aux valeurs républicaines françaises, ainsi que par une myriade de comptes anonymes qui relancent leur message dans l'écosystème numérique.

En France, la loi antiterroriste du 13 novembre 2014 permet aux autorités, par l'intermédiaire de l'OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité dans les TIC), de bloquer l'accès aux sites web incitant au terrorisme ou faisant l'apologie du terrorisme sans passer par un juge. Mais dans la pratique, cette loi n'est pas appliquée. Et surtout, s'agissant de l'islam, la frontière est si ténue sur certains sujets qu'il est impossible de bloquer les prédicateurs : liberté religieuse ou terrorisme ? Tel est le dilemme des autorités. 

Si le championnat classique des imams numériques se joue sur YouTube, principal moyen de diffusion du message d'Allah, la nouvelle génération vise désormais TikTok. Certains comptes – que nous évitons de nommer pour ne pas amplifier leur visibilité, mais faciles à trouver – comptent entre 600 000 et 2 millions d'abonnés. Vous pouvez également parcourir l'échantillon de la meilleure propagande islamiste destinée aux jeunes : de l'obligation du voile aux sports « autorisés » et aux salles de sport respectueuses de l'islam, en passant par le rejet de la musique et les conseils pour éviter les contenus illicites. Leur force réside dans leur capacité à créer des communautés, comme en témoigne l'énorme volume de commentaires, qui se traduisent souvent par des messages explicites de haine et d'incitation à la violence. Ainsi, on trouve une convertie franco-italienne qui joue la victime pour défendre le port du niqab, ou une famille marseillaise entière qui, sous le pseudonyme évocateur de « famille musulmane », illustre la doctrine islamique tout en critiquant la société française et en mettant en avant ses filles entièrement voilées. 

La véritable nouveauté réside dans la féminisation croissante de la prédication en ligne . Autrefois l'apanage exclusif des hommes, elle trouve désormais une nouvelle génération d'influenceuses chez les femmes. Ce sont des femmes adultes, néophytes, qui, sous couvert d'une modernité désinvolte, promeuvent l'imposition du voile dans l'espace public (interdit au-delà des Alpes). Un discours en parfaite adéquation avec la stratégie de l'entrisme islamique et avec ce que dénonce le rapport sur les  Frères musulmans  publié par le gouvernement Attal. Elles construisent une forme de « sororité islamiste », qui diffuse une image apparemment douce et pacifique de l'islam, mais qui, en réalité, sert à normaliser le voile, à encourager son usage et à alimenter une rhétorique victimaire. « Ma sœur, pour être belle, il n'est pas nécessaire de souffrir, il suffit de se couvrir », est le slogan le plus populaire.

Depuis janvier 2024, une tendance TikTok baptisée « Je suis voilée, alors… » fait fureur : des jeunes femmes y répertorient les commentaires qu'elles ont reçus à propos du port du voile. Une vidéo en particulier, publiée par une femme comptant plus de 750 000 abonnés et intitulée « Je suis convertie, alors… », a atteint près de 400 000 vues. Le prosélytisme numérique trouve ainsi de nombreux relais parmi les convertis qui cherchent, par l'utilisation virale de certains hashtags (#convertieislam, #convertie, #soeurmuslim, #voilee), à ​​amplifier leur audience et à consolider une communauté de croyants en ligne. L'utilisation de codes culturels contemporains sert à donner l'illusion d'un progrès social tout en imposant la normalisation d'une vision de l'islam qui ne reconnaît aucune dignité aux femmes en tant que personnes. Mais elle sert également de caisse de résonance aux jeunes musulmanes voilées pour dénoncer l'islamophobie systémique présumée en France. 

On se demande alors quel est le véritable degré d’influence – sinon de contrôle – que le mouvement islamiste est capable d’exercer sur ces jeunes femmes.

N'oublions pas que TikTok est une application qui surveille deux paramètres clés : la fidélité (c'est-à-dire la capacité à nous faire revenir sur TikTok) et le temps passé. L'objectif est bien sûr de maintenir les utilisateurs actifs le plus longtemps possible. Le système cherche à rendre les gens dépendants plutôt qu'à leur donner ce qu'ils désirent réellement. L'algorithme de TikTok privilégie les vidéos ayant le score le plus élevé, calculé en fonction des vues, des mentions « J'aime », des commentaires et du temps de visionnage. Ce mécanisme favorise la diffusion généralisée des contenus islamistes les plus captivants. Il est donc intéressant de constater la capacité des personnes derrière les profils islamistes si en vogue à généraliser la diffusion de contenus concernant une religion qui est aussi un projet politique en hostilité ouverte avec l'Occident et qui rime avec guerre. 

Et personne ne sait mieux que les Français à quel point la diffusion de sermons islamiques en ligne peut être dramatique. Le meurtre du professeur Samuel Paty en 2020 a pour origine une vidéo controversée diffusée par le père d'un élève qui déplorait que l'enseignant ait montré des caricatures du prophète en classe. Ce contenu a suffi à Abdoullakh Anzorov, alias « Al Ansar tchéchene 270 », pour décider de  décapiter  l'enseignant et de laisser sa tête dans la rue.

Le  terroriste  qui a tué Dominique Bernard, professeur de lettres au lycée Gambetta d'Arras, s'est rendu sur les réseaux sociaux pour partager son geste avec sa communauté, également en défense de ses "frères palestiniens".

Sur TikTok, Abdesalem L., le terroriste bruxellois qui a tué deux personnes et en a grièvement blessé une autre en 2023 en criant « Allah Akhbar », suivait 166 comptes. Nombre d'entre eux étaient des prédicateurs se consacrant à la lecture du Coran, arborant boucliers et épées tachés de sang.

Alors que les islamistes occupent systématiquement l’espace en ligne , le véritable défi consiste désormais à contrôler leurs actions et à limiter leur propagation.

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