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Marthe Robin sera-t-elle béatifiée ?

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marthe.jpgDans son édition du 3 février 2011, le journal « La Croix » le rappelle à ses lecteurs et sans doute aussi aux instances ecclésiastiques : « trente ans après sa mort et alors que son dossier en béatification est  désormais [ en fait, depuis 1996, ndlr ] à l’étude à Rome, Marthe Robin (1902-1981) la mystique de Châteauneuf-de-Galaure [ dans la Drôme, ndlr]  inspiratrice des Foyers de charité, continue de susciter une dévotion impressionnante »

« Pourtant, écrit la journaliste Céline Hoyeau,  rien de la vie de cette fille d’agriculteurs espiègle, simple et peu instruite, rongée par une encéphalite et alitée pendant cinquante-trois ans, ne laissait présager une telle aura »

Rien, c’est peu dire au regard des phénomènes dont atteste son entourage : selon les proches de Marthe, à partir de 1930, elle cesse de s'alimenter hormis en hosties consacrées : une inédie qui durera jusqu'à sa mort 51 ans plus tard. Au début du mois d’octobre 1930, selon le témoignage du père de Malmann, elle reçoit les stigmates. En octobre-novembre 1931, selon son propre témoignage, elle commence à souffrir la passion chaque vendredi, phénomène qu’elle vivra ensuite chaque semaine jusqu’à sa mort en 1981  et dont seront témoins ses proches et de nombreux prêtres. L’un d’eux, Georges Finet, un prêtre lyonnais, deviendra son père spirituel, et le restera jusqu’à son décès. Il l’aidera à fonder le premier des Foyers de Charité à Châteauneuf-de-Galaure. Les Foyers de Charité comptent aujourd'hui 1000 membres en tout (prêtres et laïcs), répartis dans 75 établissements, eux-mêmes répartis entre 42 pays.

Trente ans après sa mort, le 6 février 1981, alors que son dossier de béatification est toujours en instance à Rome, le flot de pèlerins n’a jamais tari vers « La Plaine » où elle vécut. Au contraire, précise le journal La Croix, « il a même doublé en dix ans, avec 40 000 visiteurs par an et le peuple chrétien l’a déjà béatifiée dans son cœur, résume le P. Bernard Peyrous, postulateur de la cause dans le procès en béatification. Beaucoup de gens la prient. Nous avons stocké plusieurs mètres d’archives de remerciements ! »  

Pour Bernard Peyrous, comme pour Mgr Didier-Léon Marchand, évêque de Valence jusqu’en 2002, le fond de la vocation personnelle de Marthe, c’est bien l’identification à Jésus dans sa passion c’est l’offrande d’une vie.

De son vivant,  Marthe Robin a reçu de nombreux théologiens réputés, le Père Garrigou Lagrange, o.p, envoyé par Pie XII, Auguste Valensin ou le cardinal Jean Daniélou, mais aussi l’académicien Jean Guitton (1901-1999) qui lui a consacré l’un de ses ouvrages les plus profonds : « Le portrait de Marthe Robin » (publié chez Grasset).

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