COPENHAGUE – Culpabilité, dépression, suicide… l’impact de l’avortement sur une femme peut s’avérer désastreux. Une nouvelle étude en provenance du Danemark rappelle le lien entre avortement et troubles psychiatriques. Selon une information relayée par Matthew Cullinan Hoffman de LifeSite, les Danoises ayant avorté sont trois fois plus nombreuses que celles qui accouchent à rechercher une aide psychiatrique sur la période allant de neuf mois avant l’événement jusqu’à 12 mois après.
L’enquête couvre la période 1995 à 2007. Elle s’appuie sur les statistiques médicales danoises où figurent notamment les données concernant aussi bien l’avortement que les consultations psychiatriques. Autre enseignement : le taux de problèmes de santé mentale est bien plus élevé après un avortement (15,2 %) qu’après une naissance (6,7 %) contre 8,2 % parmi les femmes n’ayant jamais été enceintes. (NOVOpress)
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C’est tout l’intérêt de ce livre très bien documenté. Les rapports de cas très évocateurs, les références aux travaux anglo-saxons, qui sont très en avance sur nous dans ce domaine, pourront aider bien des personnes à se faire une opinion objective sur cette souffrance interdite.
"Mon premier contact avec le syndrome post-abortif remonte à plus de vingt-cinq ans. C’était peu après la Loi Weil, une amie étudiante en médecine, jeune femme libérée, avait décidé d’avorter à la suite d’une grossesse non désirée. Lorsque je la revis quelques semaines plus tard, elle me confia : ”C’est dur d’avorter !“" Mireille Robinson, psychiatre (Extrait de la préface)
"C’est une expérience que j’aurais souhaité ne jamais connaître… on souffre de trop, moralement et physiquement." Sonia (Extrait de l’un des témoignages)
Jean-Régis Fropo est ingénieur de l’École Centrale et docteur en 3° cycle. Il a travaillé cinq années dans la recherche fondamentale et appliquée. Une fois devenu prêtre, il s’est intéressé à toutes les questions touchant la vie conjugale et familiale. Le père Fropo est actuellement enseignant au séminaire de La Castille.