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Le président roumain cède sous la pression des associations laïques

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Le 22 mars dernier, nous faisions écho au mécontentement des lobbies laïcistes roumains à l'idée que l'action sociale des Eglises puisse être financée à hauteur de 80%. Le président Basescu les a suivis :

"Le président roumain Traian Basescu a décidé de ne pas promulguer la loi très stipulant que l'Etat prendrait en charge le financement de l'action sociale des Eglises à hauteur de 80 % et de la renvoyer au Parlement. Celle-ci avait pourtant été adoptée le 8 mars 2011 par les députés roumains.

"Cette loi instaure un traitement différencié pour l'obtention de fonds publics entre les cultes, en qualité de prestataires de services sociaux, et les autres organisations caritatives impliquées dans l'aide sociale", a écrit le président au Parlement pour justifier sa décision concernant la loi sur le "Partenariat Etat-Eglise dans le domaine social", qui a été adoptée le 8 mars par les députés roumains et qui stipule que les Eglises officiellement reconnues  pourront voir leurs oeuvres sociales désormais financées jusqu'à 80 % par l'Etat. Dans ce pays à forte tradition chrétienne, de nombreuses organisations impliquées dans des projets sociaux, ainsi que des associations militant en faveur de la laïcité, avaient effectivement demandé au chef de l'Etat de ne pas promulguer cette loi, jugée "discriminatoire et contraire à la séparation de l'Eglise et de l'Etat". Les opposants craignent en effet que les institutions religieuses, sous le couvert de ces services sociaux, se livrent à un prosélytisme aux frais du contribuable. Ils pensent également que "la nature des cultes religieux les empêche d'accorder une assistance neutre et compétente aux personnes vulnérables", en raison de l'absence d'une formation en ce sens et de leur "position conservatrice" sur des questions telles que l'éducation sexuelle, l'usage de la contraception ou encore la toxicomanie." (CtB/Apic/PA)

dépêche cathobel

 

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